lundi, mars 10

BIG L - RADIO LONDON 266

Guy Henkinet

Radio London a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  l’initiative de Don Pierson un AmĂ©ricain qui habitait au Texas Ă  Eastland. Ce mĂȘme Pierson avait eu l’idĂ©e de fonder une radio pirate offshore en 1964, alors qu’il lisait un reportage dans le Dallas Morning News sur le lancement de Radio Caroline et Radio Atlanta Ă  partir de navires qui Ă©taient Ă  l’époque ancrĂ©s dans les eaux internationales de la mer du nord au large du sud-est de l’Angleterre.
Un fait avait retenu vivement son attention, c’est-Ă -dire que ces deux stations offshores Ă©taient les premiĂšres et les seules radios commerciales Ă  Ă©mettre toute la journĂ©e et desservaient le Royaume-Uni. Cet entrepreneur a comparĂ© le nombre de stations servant alors la population de son nord-ouest natal du Texas avec les deux stations au service de l’ensemble du Royaume-Uni. Il pensait que son idĂ©e rapporterait beaucoup d’argent tout en apportant du plaisir Ă  de nombreux auditeurs.

Sans tarder, et obnubilĂ© par son projet, Pierson a alors pris le vol de nuit suivant depuis Dallas vers le Royaume-Uni, oĂč il a affrĂ©tĂ© un petit avion et a survolĂ© les deux navires-radio. AprĂšs avoir pris des photos, il est retournĂ© au Texas dĂ©terminĂ© Ă  crĂ©er une station plus grande, plus puissante et de meilleure qualitĂ© que Radio Caroline ou Radio Atlanta et il ne s’est pas trompĂ©, car BIG L la station offshore le fruit de son imagination Ă©tait vraiment ultra professionnelle et avant-gardiste. Son succĂšs fut retentissant !

L’aventure de Big L 266 appelĂ©e aussi Wonderful Radio London commença ses Ă©missions de pop music le 23 dĂ©cembre 1964 Ă  bord du bateau MV Galaxy ancrĂ© dans les eaux internationales de la mer du nord Ă  5 km et demi au large de Frinton-On-Sea (Essex).

C’était une station commerciale offshore dont le format musical Ă©tait orientĂ© vers le top 40.

La station, comme d’autres opĂ©rateurs radio offshore, a Ă©tĂ© surnommĂ©e station de radio pirate et a cessĂ© ses activitĂ©s le 14 aoĂ»t 1967 aprĂšs l’introduction du Marine Broadcasting Offences Act qui rendait illĂ©gal le fait d’approvisionner ou d’aider ces stations, sauf en cas d’urgence.

BIG-L a largement contribuĂ© Ă  lancer la carriĂšre de divers animateurs qui ont ensuite travaillĂ© Ă  BBC Radio 1. Les bureaux de radio London se trouvaient dans le West End de Londres au 17 Curzon Street, juste Ă  cĂŽtĂ© de Park Lane.
Photo "MV Galaxy with radio mast"

Radio London a diffusĂ© depuis le MV Galaxy, un ancien dragueur de mines de la marine amĂ©ricaine de la Seconde Guerre mondiale, initialement nommĂ© USS Density. Ce navire fut Ă©quipĂ© pour la diffusion radiophonique Ă  Miami, puis traversa l’Atlantique jusqu’aux Açores, oĂč l’antenne fut Ă©rigĂ©e, avant d’ĂȘtre dĂ©finitivement positionnĂ©e au large des cĂŽtes de l’Essex. L’opĂ©ration fut supervisĂ©e par l’un des autres investisseurs, Tom Danaher.

En raison d’un dĂ©saccord avec les autres investisseurs, Pierson quitta le consortium Radio London. Sa participation prit fin plusieurs semaines avant la mise en ondes de la station, bien qu’il ait conservĂ© une petite participation.

L’émetteur de Radio London Ă©tait hĂ©bergĂ© dans un grand hangar en acier spĂ©cialement construit sur le pont arriĂšre, car il Ă©tait trop grand pour tenir dans la cale. L’émetteur RCA Ampliphase de fabrication amĂ©ricaine Ă©tait Ă©valuĂ© Ă  50 kW. Un slogan diffusĂ© Ă  l’antenne disait « Votre tour de puissance de 50 000 watts », bien qu’initialement elle fonctionnait Ă  17 kW. En revanche, Radio Caroline, sa principale rivale, fonctionnait avec un Ă©metteur Continental Electronics de 10 kW. En 1966, Caroline South est passĂ©e Ă  un Ă©metteur Continental de 50 kW et, pendant un temps, Radio London a fait semblant de riposter en augmentant sa puissance Ă  75 kW.
L’antenne de la station Ă©tait un mĂąt en acier tubulaire haubanĂ© vertical Ă  l’arriĂšre du pont. La publicitĂ© de Radio London affirmait que le mĂąt mesurait 212 pieds (65 m) de haut, mais des calculs ultĂ©rieurs Ă  partir de photographies ont indiquĂ© qu’il mesurait environ 170 pieds c’est-Ă -dire 52 m’.

Le positionnement de l’antenne Ă©tait au centre de gravitĂ© du navire et cela Ă©tait essentiel, car aucun ballast en ciment n’était utilisĂ© dans la coque du navire pour contrer le mouvement causĂ© par un mĂąt aussi haut et lourd sur un navire flottant.
Bien que la longueur d’onde annoncĂ©e soit de « 266 mĂštres », la station a expĂ©rimentĂ© des frĂ©quences entre 1 133 kHz, 1 115 kHz et 1 155 kHz, et a eu tendance Ă  subir des interfĂ©rences hĂ©tĂ©rodynes nocturnes provenant de stations de Zagreb et d’ailleurs. En octobre 1966, un certain nombre de transmissions d’essai ont eu lieu sur 1 079 kHz, annoncĂ©es comme « 277 mĂštres », en utilisant un Ă©metteur de secours de 10 kW, mais il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de ne pas changer de frĂ©quence de maniĂšre permanente. Lorsque Radio 270 de Scarborough au Royaume-Uni a commencĂ© ses transmissions en juin 1966 sur 1 115 kHz, elle a interfĂ©rĂ© avec Big L Radio London pendant environ 5 jours, avant que Radio London ne fasse finalement le grand pas de 1 115 kHz Ă  son 1 155 kHz permanent et final qui prĂ©sentait les hĂ©tĂ©rodynes typiques de 4 et 5 kHz causĂ©es par 1 151 kHz et 1 160 kHz. DĂ©but 1966, Radio London a briĂšvement sautĂ© de 1133 kHz Ă  1115 kHz en raison de son signal plus fort, provoquant des interfĂ©rences avec Radio Zagreb sur 1133 kHz. En octobre 1966, des cartes QSL ont signalĂ© que Radio London avait Ă©tĂ© reçue dans des endroits Ă©loignĂ©s comme l’Illinois, aux États-Unis, Kimberley et Riversdale, en Afrique du Sud, en raison de conditions de propagation atmosphĂ©rique favorables et de la frĂ©quence divisĂ©e de 1155 kHz utilisĂ©e par Radio London.
AprĂšs que Radio Caroline South eut augmentĂ© sa puissance et changĂ© sa frĂ©quence Ă  1187 kHz au printemps 1966, elle a causĂ© des interfĂ©rences avec Radio London sur 1133 kHz. Cela semble avoir Ă©tĂ© causĂ© par une rĂ©sonance entre les mĂąts d’antenne des deux navires, et peut-ĂȘtre par la coque en acier du Galaxy.

Radio London Chart

En aoĂ»t 1966, les Beatles entament leur derniĂšre tournĂ©e amĂ©ricaine. AprĂšs la tempĂȘte provoquĂ©e par le commentaire de John Lennon « plus populaire que JĂ©sus », l’accueil rĂ©servĂ© au groupe est source de spĂ©culations et le management des Beatles fait en sorte que des journalistes britanniques les accompagnent. Kenny Everett (un habitant de Liverpool) de Radio London, Jerry Leighton de Caroline et Ron O’Quinn de Swinging Radio England sont invitĂ©s. Comme la Poste britannique (Ă  l’époque, le fournisseur de services tĂ©lĂ©phoniques monopolistique du pays) a coupĂ© les communications navire-terre avec les navires pirates, Everett doit appeler un numĂ©ro Ă  terre.
Paul Kaye descend Ă  terre, prend l’appel Ă  Harwich et enregistre la conversation avant de retourner au navire, oĂč l’enregistrement est Ă©ditĂ© et la musique insĂ©rĂ©e pour crĂ©er un programme de 30 minutes, sponsorisĂ© par Bassett’s, dont les Jelly Babies sont prĂ©tendument les prĂ©fĂ©rĂ©es des Beatles. Les concerts ont lieu chaque soir Ă  19 h 30 pendant 40 jours de la tournĂ©e.

 En 1967, Radio London a obtenu une exclusivitĂ© britannique de huit jours sur le Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, le diffusant pour la premiĂšre fois le 12 mai 1967. L’album Ă©tait dans les magasins le 1er juin 1967, mais Everett avait quittĂ© la station le 21 mars de la mĂȘme annĂ©e.
Un concessionnaire automobile Cadillac d’Abilene, au Texas, qui est devenu l’un des investisseurs associĂ©s Ă  Pierson, a nommĂ© Philip Birch, un directeur de compte de J. Walter Thompson qui avait dĂ©mĂ©nagĂ© des bureaux de JWT aux États-Unis vers leurs bureaux Ă  Londres. Birch est devenu directeur gĂ©nĂ©ral, responsable de l’ensemble de la gestion de Radio London et de sa sociĂ©tĂ© de vente, Radlon Sales. Birch a Ă©tĂ© en grande partie responsable du succĂšs de la station, adaptant le format de style amĂ©ricain Ă  un public britannique.
Le coĂ»t de la station Ă©tait couvert par la publicitĂ© locale et nationale et les Ă©missions religieuses d’une demi-heure, The World Tomorrow (le monde Ă  venir) prĂ©sentĂ© par Herbert W. Armstrong ou son fils, Garner Ted Armstrong. L’Église mondiale de Dieu des Armstrong a parrainĂ© la station avec 50 000 ÂŁ par an. The World Tomorrow Ă©tait diffusĂ© Ă  19 heures, en dehors des heures de grande Ă©coute.
Les autoritĂ©s britanniques ne voulaient pas enregistrer une sociĂ©tĂ© de vente britannique appelĂ©e « Radio London » parce que le nom Ă©tait « trop similaire » Ă  une sociĂ©tĂ© existante, Commercial Radio (London), elle a donc Ă©tĂ© enregistrĂ©e sous le nom de « Radlon (Sales) Ltd ». Elle appartenait Ă  Philip Birch et Ă©tait le nom diffusĂ© pour les ventes publicitaires. Les investisseurs Ă©taient au Texas et utilisaient des noms diffĂ©rents pour des sociĂ©tĂ©s interconnectĂ©es en dehors du Royaume-Uni et des États-Unis afin de dissimuler leurs intĂ©rĂȘts, principalement pour des raisons fiscales.

AprĂšs la fermeture de Big L, Birch est devenu le directeur gĂ©nĂ©ral fondateur de Piccadilly Radio, qui a obtenu la licence britannique pour Manchester en 1973 et est devenue l’une des stations de radio les plus prospĂšres de Grande-Bretagne. Il a Ă©galement fondĂ© Air Services, vendant de la publicitĂ© nationale pour des stations dans tout le Royaume-Uni. Il a continuĂ© Ă  ĂȘtre PDG de Piccadilly Radio et prĂ©sident d’Air Services jusqu’à sa retraite en janvier 1984.
La station devait s’appeler Radio KLIF London, en utilisant des programmes enregistrĂ©s de la station de radio AM de Dallas, KLIF 1190. Lorsqu’il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le son devait ĂȘtre en direct et orientĂ© vers un public et une culture britannique, Pierson a embauchĂ© Ben Toney comme directeur de programme. Philip Birch a Ă©tĂ© nommĂ© PDG en charge de la station de radio et des ventes publicitaires. Birch a suggĂ©rĂ© d’appeler la station Radio Galaxy, en prĂ©vision de sa capacitĂ© Ă  faire des stars.
En guise de compromis, le dĂ©mineur a Ă©tĂ© rebaptisĂ© MV Galaxy tandis que la station elle-mĂȘme est devenue Radio London. Cependant, les jingles PAMS ont apportĂ© un raffinement au nom de sorte qu’elle Ă©tait connue sous le nom de Wonderful Radio London et Big L ; tout comme KLIF Ă  Dallas a appelĂ© sa ville natale Big D.

La quasi-totalitĂ© des programmes des animateurs provenait d’un studio situĂ© dans la cale Ă  l’arriĂšre du navire. Le studio d’origine avait Ă©tĂ© installĂ© par RCA pendant l’amĂ©nagement du navire Ă  Miami, mais les cloisons mĂ©talliques du navire prĂ©sentaient des problĂšmes d’acoustique et d’insonorisation. Cela a Ă©tĂ© corrigĂ© en recouvrant les murs de matelas et de couvertures provenant des lits superposĂ©s de l’équipage, mĂȘme si cela signifiait que personne ne pouvait dormir pendant la journĂ©e.

Au dĂ©but de 1966, deux nouveaux studios ont Ă©tĂ© construits (Ă©galement sous la ligne de flottaison), avec une acoustique appropriĂ©e et une disposition plus ergonomique — le studio principal de diffusion/DJ avait une table de mixage/son moderne, et un plus petit pour les bulletins d’information horaires, la production (de publicitĂ©s, etc.) et comme sauvegarde.
Photo "Wonderful Radio London (Big L)-MV Galaxy,North Sea,1964"

Le 14 aoĂ»t 1967 Ă  minuit, la loi sur la radiodiffusion maritime, etc. (Marine, etc.) (Offences) Act 1967) est entrĂ©e en vigueur au Royaume-Uni. Elle a crĂ©Ă© un dĂ©lit pĂ©nal pour la fourniture de musique, de commentaires, de publicitĂ©, de carburant, de nourriture, d’eau ou de toute autre assistance, sauf pour sauver des vies, Ă  tout navire, structure offshore telle qu’un ancien fort de la Seconde Guerre mondiale, ou plate-forme volante telle qu’un avion utilisĂ© pour la radiodiffusion sans licence de l’autoritĂ© de rĂ©gulation du Royaume-Uni. MalgrĂ© les plans initiaux contraires, Radio London a dĂ©cidĂ© de ne pas dĂ©fier la loi et a fermĂ© avant l’entrĂ©e en vigueur de la loi.

Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de fermer Ă  15 heures le 14 aoĂ»t 1967, en partie pour garantir une large audience, ainsi que pour permettre aux animateurs du navire et aux autres membres du personnel de retourner Ă  terre et de monter Ă  bord d’un train pour Londres. Une Ă©mission enregistrĂ©e d’une heure a Ă©tĂ© diffusĂ©e Ă  partir de 14 heures pour permettre au personnel de se prĂ©parer Ă  partir. L’heure dĂ©crivait Ă©galement une forme en « L » des aiguilles d’une horloge, mais on ne sait pas si c’était une considĂ©ration rĂ©elle.

L’émission, intitulĂ©e Their Final Hour, comprenait des messages d’adieu et de commĂ©moration enregistrĂ©s par des stars de l’enregistrement, parmi lesquelles les voix de Mick Jagger, Cliff Richard, Ringo Starr et Dusty Springfield. Le bulletin d’information de 14 h 30, lu par Paul Kaye, Ă©tait le dernier segment en direct de la station. Birch remerciait les DJ, le personnel et les autres personnes impliquĂ©es tout au long de la vie de la station, ainsi que les politiciens et autres qui se sont battus pour la station — et ses 12 millions d’auditeurs au Royaume-Uni et quatre millions aux Pays-Bas, en Belgique et en France. Cela a Ă©tĂ© suivi par le dernier disque, « A Day in the Life » des Beatles, puis l’annonce finale de Paul Kaye : « Big L time is now 3 o’clock and Radio London is now shut down ». Le gĂ©nĂ©rique de Radio London, le « PAMS Sonowaltz », populairement appelĂ© Big Lil, a Ă©tĂ© diffusĂ© avant que l’émetteur ne soit Ă©teint par l’ingĂ©nieur Russell Tollerfield, juste aprĂšs 15 heures.
Juste aprĂšs la fermeture de Radio London, Robbie Dale sur Radio Caroline South (anciennement Radio Atlanta) a diffusĂ© un bref hommage Ă  la station, a remerciĂ© son personnel et ses animateurs et a observĂ© une minute de silence. La plupart des stations offshore avaient dĂ©jĂ  cessĂ© leurs activitĂ©s. Radio Scotland et Radio 270 ont fermĂ© Ă  minuit. Radio Caroline South a dĂ©clarĂ© qu’elle et Radio Caroline North (la Caroline d’origine) continueraient et a jouĂ© le cĂ©lĂšbre « ’we shall overcome ». Le propriĂ©taire Ronan O’Rahilly a dĂ©clarĂ© qu’elles dĂ©fendaient le principe de la diffusion libre, plutĂŽt que d’ĂȘtre de simples actifs commerciaux. Les Ă©missions offshore de Caroline ont continuĂ© de maniĂšre intermittente jusqu’en 1990, lorsque la radio fut abordĂ©e par les autoritĂ©s anglaises et nĂ©erlandaises qui cassĂšrent Ă  la masse tout le matĂ©riel de radio diffusion et firent descendre le mĂąt et l’antenne, aprĂšs quoi la station a cherchĂ© des moyens lĂ©gaux de diffusion, d’abord via Satellite et puis sur la frĂ©quence de Manx Radio 648 kHz (une ancienne frĂ©quence de la BBC)

Le personnel de Radio London arrivant Ă  la station de Liverpool Street Ă  Londres en provenance de Harwich a Ă©tĂ© accueilli par un grand nombre de fans, certains portant des brassards noirs et portant des pancartes avec des slogans tels que « La libertĂ© est partie avec Radio London ». Ils ont essayĂ© de prendre d’assaut la plate-forme, ce qui a conduit Ă  des Ă©chauffourĂ©es mineures avec la police.
Le MV Galaxy s’est alors retrouvĂ© dans le port de Kiel, 1975.
Le MV Galaxy a d’abord naviguĂ© jusqu’à Hambourg, en Allemagne de l’Ouest, oĂč Erwin Meister et Edwin Bollier ont essayĂ© de l’acheter pour ce qui est devenu Radio Nordsee International. Lorsque l’affaire a Ă©chouĂ©, Meister et Bollier ont cherchĂ© un autre navire. En 1979, le Galaxy, avec son mĂąt de 170 pieds toujours dressĂ©, a Ă©tĂ© coulĂ© dans le port de Kiel comme rĂ©cif artificiel ; mais, en 1986, des inquiĂ©tudes concernant la pollution des rĂ©servoirs de carburant du navire ont conduit Ă  son dĂ©barquement et Ă  sa rĂ©cupĂ©ration.

Personnel Ă  bord du MV Galaxy
Les animateurs comprenaient Chuck Blair, Tony Blackburn, Pete Brady, Tony Brandon, Dave Cash (qui s’est Ă©galement associĂ© pour prĂ©senter un Kenny and Cash Show populaire), Ian Damon, Chris Denning, Dave Dennis, Pete Drummond, John Edward, Kenny Everett (co-animateur du Kenny and Cash Show, et finalement renvoyĂ© pour ses critiques continuelles Ă  l’antenne du programme religieux, The World Tomorrow), Graham Gill, Bill Hearne, Duncan Johnson, Paul Kaye (qui est devenu le journaliste principal qui lisaient les nouvelles), Lorne King, « Marshall » Mike Lennox, John Peel (voir The Perfumed Garden), Earl Richmond, Mark Roman, John Sedd, Keith Skues, Ed Stewart, Norman St. John, Tommy Vance (qui est arrivĂ© Ă  la station via Radio Caroline South et avait Ă©tĂ© sur KHJ Los Angeles), Richard Warner, Willy Walker, Alan West, Tony Windsor (qui avait commencĂ© sa carriĂšre offshore avec Radio Atlanta) et John Yorke.

L’équipe d’animateurs comprenait Chuck Blair, Tony Blackburn, Pete Brady, Tony Brandon, Dave Cash (qui s’est Ă©galement associĂ© pour prĂ©senter un Kenny and Cash Show populaire), Ian Damon, Chris Denning, Dave Dennis, Pete Drummond, John Edward, Kenny Everett (co-animateur du Kenny and Cash Show, et finalement renvoyĂ© pour ses critiques continuelles Ă  l’antenne du programme religieux, The World Tomorrow), Graham Gill, Bill Hearne, Duncan Johnson, Paul Kaye (qui est devenu le journaliste principal qui lisaient les nouvelles), Lorne King, « Marshall » Mike Lennox, John Peel (voir The Perfumed Garden), Earl Richmond, Mark Roman, John Sedd, Keith Skues, Ed Stewart, Norman St. John, Tommy Vance (qui est arrivĂ© Ă  la station via Radio Caroline South et avait Ă©tĂ© sur KHJ Los Angeles), Richard Warner, Willy Walker, Alan West, Tony Windsor (qui avait commencĂ© sa carriĂšre offshore avec Radio Atlanta) et John Yorke.
Photo : Le studio de BIG L (radio london).

Lorsque son deuxiĂšme navire-radio ferma ses portes et que le navire retourna Ă  Miami, en Floride, en 1967, Don Pierson tenta de relancer Wonderful Radio London Ă  partir de lĂ . Son plan Ă©tait d’intĂ©resser les investisseurs Ă  redĂ©marrer Radio London au large de New York.

Lorsque cela échoua, il se lança dans une aventure impliquant un autre navire qui relancerait Wonderful Radio London au large de San Diego, en Californie. Mais malheureusement, celui-ci coula également.

En 1982, Pierson a contribuĂ© Ă  la promotion d’une Ă©mission syndiquĂ©e de Wonderful Radio London, diffusĂ©e pour la premiĂšre fois sur KVMX, une station qu’il possĂ©dait Ă  Eastland, au Texas. Il a fait la promotion de l’émission lors de la convention de la National Association of Broadcasters Ă  Las Vegas, au Nevada. Lorsque Ben Toney, le directeur du programme offshore original de Radio London, s’est impliquĂ©, l’émission Ă©tait diffusĂ©e sur KXOL Ă  Fort Worth, au Texas, et en tant qu’émission quotidienne avec 250 000 watts XERF au Mexique. Des plans ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s pour Ă©tendre le temps d’antenne matinal de XERF Ă  Wonderful Radio London en tant que station Ă  service complet et pour envoyer un nouveau navire au Royaume-Uni sous le nom de Wonderful Radio London International (WRLI), afin de reproduire le succĂšs de Radio London dans les annĂ©es 1960. Cependant, ces plans supplĂ©mentaires n’ont pas rĂ©ussi Ă  se concrĂ©tiser au-delĂ  de leur phase de syndication.

Suite Ă  Radio London, Pierson crĂ©a Swinging Radio England et Britain Radio sur un autre navire (le MV Olga Patricia, rebaptisĂ© plus tard MV Laissez Faire) en 1965. Elles ne commencĂšrent Ă  Ă©mettre qu’en 1966, lorsque leur navire jeta l’ancre prĂšs du MV Galaxy. Les deux stations n’eurent pas de succĂšs commercial en raison de leur style radiophonique amĂ©ricain ostentatoire, de problĂšmes techniques et d’une mauvaise gestion. La station nĂ©erlandaise Radio Dolfijn remplaça Radio England en novembre 1966. Radio 355 remplaça Britain Radio et Dolfijn cĂ©da la place Ă  Radio Twee Twee Zeven (227) au dĂ©but de 1967. Pierson est dĂ©cĂ©dĂ© en 1996.

Quelques images provenant de cette période

Ecrit par Guy Henkinet ON6GH

Author Profile

Guy Henkinet

Guy HENKINET alias ON6GH est nĂ© en 1957 et s’intĂ©resse dĂšs son adolescence Ă  la radio et Ă  la musique. Il est fan des radios offshore et visite le MEBO II (bateau d’émission) et les studios Ă  bord de Radio Northsea Int. Il devient par la suite DJ, puis animateur radio sur radio kawa, fm56/SIS, Contact et bien d’autres encore, puis sur une vingtaine de radios en France. Durant la moitiĂ© des annĂ©es 70, il consacre Ă©galement du temps Ă  rĂ©aliser des DX sur la bande des 11 mĂštres.