
Radio London a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă lâinitiative de Don Pierson un AmĂ©ricain qui habitait au Texas Ă Eastland. Ce mĂȘme Pierson avait eu lâidĂ©e de fonder une radio pirate offshore en 1964, alors quâil lisait un reportage dans le Dallas Morning News sur le lancement de Radio Caroline et Radio Atlanta Ă partir de navires qui Ă©taient Ă lâĂ©poque ancrĂ©s dans les eaux internationales de la mer du nord au large du sud-est de lâAngleterre.
Un fait avait retenu vivement son attention, câest-Ă -dire que ces deux stations offshores Ă©taient les premiĂšres et les seules radios commerciales Ă Ă©mettre toute la journĂ©e et desservaient le Royaume-Uni. Cet entrepreneur a comparĂ© le nombre de stations servant alors la population de son nord-ouest natal du Texas avec les deux stations au service de lâensemble du Royaume-Uni. Il pensait que son idĂ©e rapporterait beaucoup dâargent tout en apportant du plaisir Ă de nombreux auditeurs.
Sans tarder, et obnubilĂ© par son projet, Pierson a alors pris le vol de nuit suivant depuis Dallas vers le Royaume-Uni, oĂč il a affrĂ©tĂ© un petit avion et a survolĂ© les deux navires-radio. AprĂšs avoir pris des photos, il est retournĂ© au Texas dĂ©terminĂ© Ă crĂ©er une station plus grande, plus puissante et de meilleure qualitĂ© que Radio Caroline ou Radio Atlanta et il ne sâest pas trompĂ©, car BIG L la station offshore le fruit de son imagination Ă©tait vraiment ultra professionnelle et avant-gardiste. Son succĂšs fut retentissantâ!
Lâaventure de Big L 266 appelĂ©e aussi Wonderful Radio London commença ses Ă©missions de pop music le 23 dĂ©cembre 1964 Ă bord du bateau MV Galaxy ancrĂ© dans les eaux internationales de la mer du nord Ă 5 km et demi au large de Frinton-On-Sea (Essex).
CâĂ©tait une station commerciale offshore dont le format musical Ă©tait orientĂ© vers le top 40.

La station, comme dâautres opĂ©rateurs radio offshore, a Ă©tĂ© surnommĂ©e station de radio pirate et a cessĂ© ses activitĂ©s le 14 aoĂ»t 1967 aprĂšs lâintroduction du Marine Broadcasting Offences Act qui rendait illĂ©gal le fait dâapprovisionner ou dâaider ces stations, sauf en cas dâurgence.
BIG-L a largement contribué à lancer la carriÚre de divers animateurs qui ont ensuite travaillé à BBC Radio 1. Les bureaux de radio London se trouvaient dans le West End de Londres au 17 Curzon Street, juste à cÎté de Park Lane.
Photo "MV Galaxy with radio mast"
Radio London a diffusĂ© depuis le MV Galaxy, un ancien dragueur de mines de la marine amĂ©ricaine de la Seconde Guerre mondiale, initialement nommĂ© USS Density. Ce navire fut Ă©quipĂ© pour la diffusion radiophonique Ă Miami, puis traversa lâAtlantique jusquâaux Açores, oĂč lâantenne fut Ă©rigĂ©e, avant dâĂȘtre dĂ©finitivement positionnĂ©e au large des cĂŽtes de lâEssex. LâopĂ©ration fut supervisĂ©e par lâun des autres investisseurs, Tom Danaher.
En raison dâun dĂ©saccord avec les autres investisseurs, Pierson quitta le consortium Radio London. Sa participation prit fin plusieurs semaines avant la mise en ondes de la station, bien quâil ait conservĂ© une petite participation.
LâĂ©metteur de Radio London Ă©tait hĂ©bergĂ© dans un grand hangar en acier spĂ©cialement construit sur le pont arriĂšre, car il Ă©tait trop grand pour tenir dans la cale. LâĂ©metteur RCA Ampliphase de fabrication amĂ©ricaine Ă©tait Ă©valuĂ© Ă 50 kW. Un slogan diffusĂ© Ă lâantenne disait «âVotre tour de puissance de 50â000 wattsâ», bien quâinitialement elle fonctionnait Ă 17 kW. En revanche, Radio Caroline, sa principale rivale, fonctionnait avec un Ă©metteur Continental Electronics de 10 kW. En 1966, Caroline South est passĂ©e Ă un Ă©metteur Continental de 50 kW et, pendant un temps, Radio London a fait semblant de riposter en augmentant sa puissance Ă 75 kW.
Lâantenne de la station Ă©tait un mĂąt en acier tubulaire haubanĂ© vertical Ă lâarriĂšre du pont. La publicitĂ© de Radio London affirmait que le mĂąt mesurait 212 pieds (65 m) de haut, mais des calculs ultĂ©rieurs Ă partir de photographies ont indiquĂ© quâil mesurait environ 170 pieds câest-Ă -dire 52 mâ.
Le positionnement de lâantenne Ă©tait au centre de gravitĂ© du navire et cela Ă©tait essentiel, car aucun ballast en ciment nâĂ©tait utilisĂ© dans la coque du navire pour contrer le mouvement causĂ© par un mĂąt aussi haut et lourd sur un navire flottant.
Bien que la longueur dâonde annoncĂ©e soit de «â266 mĂštresâ», la station a expĂ©rimentĂ© des frĂ©quences entre 1â133 kHz, 1â115 kHz et 1â155 kHz, et a eu tendance Ă subir des interfĂ©rences hĂ©tĂ©rodynes nocturnes provenant de stations de Zagreb et dâailleurs. En octobre 1966, un certain nombre de transmissions dâessai ont eu lieu sur 1â079 kHz, annoncĂ©es comme «â277 mĂštresâ», en utilisant un Ă©metteur de secours de 10 kW, mais il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de ne pas changer de frĂ©quence de maniĂšre permanente. Lorsque Radio 270 de Scarborough au Royaume-Uni a commencĂ© ses transmissions en juin 1966 sur 1â115 kHz, elle a interfĂ©rĂ© avec Big L Radio London pendant environ 5 jours, avant que Radio London ne fasse finalement le grand pas de 1â115 kHz Ă son 1â155 kHz permanent et final qui prĂ©sentait les hĂ©tĂ©rodynes typiques de 4 et 5 kHz causĂ©es par 1â151 kHz et 1â160 kHz. DĂ©but 1966, Radio London a briĂšvement sautĂ© de 1133 kHz Ă 1115 kHz en raison de son signal plus fort, provoquant des interfĂ©rences avec Radio Zagreb sur 1133 kHz. En octobre 1966, des cartes QSL ont signalĂ© que Radio London avait Ă©tĂ© reçue dans des endroits Ă©loignĂ©s comme lâIllinois, aux Ătats-Unis, Kimberley et Riversdale, en Afrique du Sud, en raison de conditions de propagation atmosphĂ©rique favorables et de la frĂ©quence divisĂ©e de 1155 kHz utilisĂ©e par Radio London.
AprĂšs que Radio Caroline South eut augmentĂ© sa puissance et changĂ© sa frĂ©quence Ă 1187 kHz au printemps 1966, elle a causĂ© des interfĂ©rences avec Radio London sur 1133 kHz. Cela semble avoir Ă©tĂ© causĂ© par une rĂ©sonance entre les mĂąts dâantenne des deux navires, et peut-ĂȘtre par la coque en acier du Galaxy.

En aoĂ»t 1966, les Beatles entament leur derniĂšre tournĂ©e amĂ©ricaine. AprĂšs la tempĂȘte provoquĂ©e par le commentaire de John Lennon «âplus populaire que JĂ©susâ», lâaccueil rĂ©servĂ© au groupe est source de spĂ©culations et le management des Beatles fait en sorte que des journalistes britanniques les accompagnent. Kenny Everett (un habitant de Liverpool) de Radio London, Jerry Leighton de Caroline et Ron OâQuinn de Swinging Radio England sont invitĂ©s. Comme la Poste britannique (Ă lâĂ©poque, le fournisseur de services tĂ©lĂ©phoniques monopolistique du pays) a coupĂ© les communications navire-terre avec les navires pirates, Everett doit appeler un numĂ©ro Ă terre.
Paul Kaye descend Ă terre, prend lâappel Ă Harwich et enregistre la conversation avant de retourner au navire, oĂč lâenregistrement est Ă©ditĂ© et la musique insĂ©rĂ©e pour crĂ©er un programme de 30 minutes, sponsorisĂ© par Bassettâs, dont les Jelly Babies sont prĂ©tendument les prĂ©fĂ©rĂ©es des Beatles. Les concerts ont lieu chaque soir Ă 19 h 30 pendant 40 jours de la tournĂ©e.
En 1967, Radio London a obtenu une exclusivitĂ© britannique de huit jours sur le Sgt. Pepperâs Lonely Hearts Club Band, le diffusant pour la premiĂšre fois le 12 mai 1967. Lâalbum Ă©tait dans les magasins le 1er juin 1967, mais Everett avait quittĂ© la station le 21 mars de la mĂȘme annĂ©e.
Un concessionnaire automobile Cadillac dâAbilene, au Texas, qui est devenu lâun des investisseurs associĂ©s Ă Pierson, a nommĂ© Philip Birch, un directeur de compte de J. Walter Thompson qui avait dĂ©mĂ©nagĂ© des bureaux de JWT aux Ătats-Unis vers leurs bureaux Ă Londres. Birch est devenu directeur gĂ©nĂ©ral, responsable de lâensemble de la gestion de Radio London et de sa sociĂ©tĂ© de vente, Radlon Sales. Birch a Ă©tĂ© en grande partie responsable du succĂšs de la station, adaptant le format de style amĂ©ricain Ă un public britannique.
Le coĂ»t de la station Ă©tait couvert par la publicitĂ© locale et nationale et les Ă©missions religieuses dâune demi-heure, The World Tomorrow (le monde Ă venir) prĂ©sentĂ© par Herbert W. Armstrong ou son fils, Garner Ted Armstrong. LâĂglise mondiale de Dieu des Armstrong a parrainĂ© la station avec 50â000 ÂŁ par an. The World Tomorrow Ă©tait diffusĂ© Ă 19 heures, en dehors des heures de grande Ă©coute.
Les autoritĂ©s britanniques ne voulaient pas enregistrer une sociĂ©tĂ© de vente britannique appelĂ©e «âRadio Londonâ» parce que le nom Ă©tait «âtrop similaireâ» Ă une sociĂ©tĂ© existante, Commercial Radio (London), elle a donc Ă©tĂ© enregistrĂ©e sous le nom de «âRadlon (Sales) Ltdâ». Elle appartenait Ă Philip Birch et Ă©tait le nom diffusĂ© pour les ventes publicitaires. Les investisseurs Ă©taient au Texas et utilisaient des noms diffĂ©rents pour des sociĂ©tĂ©s interconnectĂ©es en dehors du Royaume-Uni et des Ătats-Unis afin de dissimuler leurs intĂ©rĂȘts, principalement pour des raisons fiscales.
AprĂšs la fermeture de Big L, Birch est devenu le directeur gĂ©nĂ©ral fondateur de Piccadilly Radio, qui a obtenu la licence britannique pour Manchester en 1973 et est devenue lâune des stations de radio les plus prospĂšres de Grande-Bretagne. Il a Ă©galement fondĂ© Air Services, vendant de la publicitĂ© nationale pour des stations dans tout le Royaume-Uni. Il a continuĂ© Ă ĂȘtre PDG de Piccadilly Radio et prĂ©sident dâAir Services jusquâĂ sa retraite en janvier 1984.
La station devait sâappeler Radio KLIF London, en utilisant des programmes enregistrĂ©s de la station de radio AM de Dallas, KLIF 1190. Lorsquâil a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le son devait ĂȘtre en direct et orientĂ© vers un public et une culture britannique, Pierson a embauchĂ© Ben Toney comme directeur de programme. Philip Birch a Ă©tĂ© nommĂ© PDG en charge de la station de radio et des ventes publicitaires. Birch a suggĂ©rĂ© dâappeler la station Radio Galaxy, en prĂ©vision de sa capacitĂ© Ă faire des stars.
En guise de compromis, le dĂ©mineur a Ă©tĂ© rebaptisĂ© MV Galaxy tandis que la station elle-mĂȘme est devenue Radio London. Cependant, les jingles PAMS ont apportĂ© un raffinement au nom de sorte quâelle Ă©tait connue sous le nom de Wonderful Radio London et Big Lâ; tout comme KLIF Ă Dallas a appelĂ© sa ville natale Big D.

La quasi-totalitĂ© des programmes des animateurs provenait dâun studio situĂ© dans la cale Ă lâarriĂšre du navire. Le studio dâorigine avait Ă©tĂ© installĂ© par RCA pendant lâamĂ©nagement du navire Ă Miami, mais les cloisons mĂ©talliques du navire prĂ©sentaient des problĂšmes dâacoustique et dâinsonorisation. Cela a Ă©tĂ© corrigĂ© en recouvrant les murs de matelas et de couvertures provenant des lits superposĂ©s de lâĂ©quipage, mĂȘme si cela signifiait que personne ne pouvait dormir pendant la journĂ©e.
Au dĂ©but de 1966, deux nouveaux studios ont Ă©tĂ© construits (Ă©galement sous la ligne de flottaison), avec une acoustique appropriĂ©e et une disposition plus ergonomique â le studio principal de diffusion/DJ avait une table de mixage/son moderne, et un plus petit pour les bulletins dâinformation horaires, la production (de publicitĂ©s, etc.) et comme sauvegarde.
Photo "Wonderful Radio London (Big L)-MV Galaxy,North Sea,1964"
Le 14 aoĂ»t 1967 Ă minuit, la loi sur la radiodiffusion maritime, etc. (Marine, etc.) (Offences) Act 1967) est entrĂ©e en vigueur au Royaume-Uni. Elle a crĂ©Ă© un dĂ©lit pĂ©nal pour la fourniture de musique, de commentaires, de publicitĂ©, de carburant, de nourriture, dâeau ou de toute autre assistance, sauf pour sauver des vies, Ă tout navire, structure offshore telle quâun ancien fort de la Seconde Guerre mondiale, ou plate-forme volante telle quâun avion utilisĂ© pour la radiodiffusion sans licence de lâautoritĂ© de rĂ©gulation du Royaume-Uni. MalgrĂ© les plans initiaux contraires, Radio London a dĂ©cidĂ© de ne pas dĂ©fier la loi et a fermĂ© avant lâentrĂ©e en vigueur de la loi.
Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de fermer Ă 15 heures le 14 aoĂ»t 1967, en partie pour garantir une large audience, ainsi que pour permettre aux animateurs du navire et aux autres membres du personnel de retourner Ă terre et de monter Ă bord dâun train pour Londres. Une Ă©mission enregistrĂ©e dâune heure a Ă©tĂ© diffusĂ©e Ă partir de 14 heures pour permettre au personnel de se prĂ©parer Ă partir. Lâheure dĂ©crivait Ă©galement une forme en «âLâ» des aiguilles dâune horloge, mais on ne sait pas si câĂ©tait une considĂ©ration rĂ©elle.
LâĂ©mission, intitulĂ©e Their Final Hour, comprenait des messages dâadieu et de commĂ©moration enregistrĂ©s par des stars de lâenregistrement, parmi lesquelles les voix de Mick Jagger, Cliff Richard, Ringo Starr et Dusty Springfield. Le bulletin dâinformation de 14 h 30, lu par Paul Kaye, Ă©tait le dernier segment en direct de la station. Birch remerciait les DJ, le personnel et les autres personnes impliquĂ©es tout au long de la vie de la station, ainsi que les politiciens et autres qui se sont battus pour la station â et ses 12 millions dâauditeurs au Royaume-Uni et quatre millions aux Pays-Bas, en Belgique et en France. Cela a Ă©tĂ© suivi par le dernier disque, «âA Day in the Lifeâ» des Beatles, puis lâannonce finale de Paul Kaye : «âBig L time is now 3 oâclock and Radio London is now shut downâ». Le gĂ©nĂ©rique de Radio London, le «âPAMS Sonowaltzâ», populairement appelĂ© Big Lil, a Ă©tĂ© diffusĂ© avant que lâĂ©metteur ne soit Ă©teint par lâingĂ©nieur Russell Tollerfield, juste aprĂšs 15 heures.
Juste aprĂšs la fermeture de Radio London, Robbie Dale sur Radio Caroline South (anciennement Radio Atlanta) a diffusĂ© un bref hommage Ă la station, a remerciĂ© son personnel et ses animateurs et a observĂ© une minute de silence. La plupart des stations offshore avaient dĂ©jĂ cessĂ© leurs activitĂ©s. Radio Scotland et Radio 270 ont fermĂ© Ă minuit. Radio Caroline South a dĂ©clarĂ© quâelle et Radio Caroline North (la Caroline dâorigine) continueraient et a jouĂ© le cĂ©lĂšbre «ââwe shall overcomeâ». Le propriĂ©taire Ronan OâRahilly a dĂ©clarĂ© quâelles dĂ©fendaient le principe de la diffusion libre, plutĂŽt que dâĂȘtre de simples actifs commerciaux. Les Ă©missions offshore de Caroline ont continuĂ© de maniĂšre intermittente jusquâen 1990, lorsque la radio fut abordĂ©e par les autoritĂ©s anglaises et nĂ©erlandaises qui cassĂšrent Ă la masse tout le matĂ©riel de radio diffusion et firent descendre le mĂąt et lâantenne, aprĂšs quoi la station a cherchĂ© des moyens lĂ©gaux de diffusion, dâabord via Satellite et puis sur la frĂ©quence de Manx Radio 648 kHz (une ancienne frĂ©quence de la BBC)
Le personnel de Radio London arrivant Ă la station de Liverpool Street Ă Londres en provenance de Harwich a Ă©tĂ© accueilli par un grand nombre de fans, certains portant des brassards noirs et portant des pancartes avec des slogans tels que «âLa libertĂ© est partie avec Radio Londonâ». Ils ont essayĂ© de prendre dâassaut la plate-forme, ce qui a conduit Ă des Ă©chauffourĂ©es mineures avec la police.
Le MV Galaxy sâest alors retrouvĂ© dans le port de Kiel, 1975.
Le MV Galaxy a dâabord naviguĂ© jusquâĂ Hambourg, en Allemagne de lâOuest, oĂč Erwin Meister et Edwin Bollier ont essayĂ© de lâacheter pour ce qui est devenu Radio Nordsee International. Lorsque lâaffaire a Ă©chouĂ©, Meister et Bollier ont cherchĂ© un autre navire. En 1979, le Galaxy, avec son mĂąt de 170 pieds toujours dressĂ©, a Ă©tĂ© coulĂ© dans le port de Kiel comme rĂ©cif artificielâ; mais, en 1986, des inquiĂ©tudes concernant la pollution des rĂ©servoirs de carburant du navire ont conduit Ă son dĂ©barquement et Ă sa rĂ©cupĂ©ration.
Personnel Ă bord du MV Galaxy
Les animateurs comprenaient Chuck Blair, Tony Blackburn, Pete Brady, Tony Brandon, Dave Cash (qui sâest Ă©galement associĂ© pour prĂ©senter un Kenny and Cash Show populaire), Ian Damon, Chris Denning, Dave Dennis, Pete Drummond, John Edward, Kenny Everett (co-animateur du Kenny and Cash Show, et finalement renvoyĂ© pour ses critiques continuelles Ă lâantenne du programme religieux, The World Tomorrow), Graham Gill, Bill Hearne, Duncan Johnson, Paul Kaye (qui est devenu le journaliste principal qui lisaient les nouvelles), Lorne King, «âMarshallâ» Mike Lennox, John Peel (voir The Perfumed Garden), Earl Richmond, Mark Roman, John Sedd, Keith Skues, Ed Stewart, Norman St. John, Tommy Vance (qui est arrivĂ© Ă la station via Radio Caroline South et avait Ă©tĂ© sur KHJ Los Angeles), Richard Warner, Willy Walker, Alan West, Tony Windsor (qui avait commencĂ© sa carriĂšre offshore avec Radio Atlanta) et John Yorke.

LâĂ©quipe dâanimateurs comprenait Chuck Blair, Tony Blackburn, Pete Brady, Tony Brandon, Dave Cash (qui sâest Ă©galement associĂ© pour prĂ©senter un Kenny and Cash Show populaire), Ian Damon, Chris Denning, Dave Dennis, Pete Drummond, John Edward, Kenny Everett (co-animateur du Kenny and Cash Show, et finalement renvoyĂ© pour ses critiques continuelles Ă lâantenne du programme religieux, The World Tomorrow), Graham Gill, Bill Hearne, Duncan Johnson, Paul Kaye (qui est devenu le journaliste principal qui lisaient les nouvelles), Lorne King, «âMarshallâ» Mike Lennox, John Peel (voir The Perfumed Garden), Earl Richmond, Mark Roman, John Sedd, Keith Skues, Ed Stewart, Norman St. John, Tommy Vance (qui est arrivĂ© Ă la station via Radio Caroline South et avait Ă©tĂ© sur KHJ Los Angeles), Richard Warner, Willy Walker, Alan West, Tony Windsor (qui avait commencĂ© sa carriĂšre offshore avec Radio Atlanta) et John Yorke.
Photo : Le studio de BIG L (radio london).
Lorsque son deuxiĂšme navire-radio ferma ses portes et que le navire retourna Ă Miami, en Floride, en 1967, Don Pierson tenta de relancer Wonderful Radio London Ă partir de lĂ . Son plan Ă©tait dâintĂ©resser les investisseurs Ă redĂ©marrer Radio London au large de New York.
Lorsque cela échoua, il se lança dans une aventure impliquant un autre navire qui relancerait Wonderful Radio London au large de San Diego, en Californie. Mais malheureusement, celui-ci coula également.
En 1982, Pierson a contribuĂ© Ă la promotion dâune Ă©mission syndiquĂ©e de Wonderful Radio London, diffusĂ©e pour la premiĂšre fois sur KVMX, une station quâil possĂ©dait Ă Eastland, au Texas. Il a fait la promotion de lâĂ©mission lors de la convention de la National Association of Broadcasters Ă Las Vegas, au Nevada. Lorsque Ben Toney, le directeur du programme offshore original de Radio London, sâest impliquĂ©, lâĂ©mission Ă©tait diffusĂ©e sur KXOL Ă Fort Worth, au Texas, et en tant quâĂ©mission quotidienne avec 250â000 watts XERF au Mexique. Des plans ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s pour Ă©tendre le temps dâantenne matinal de XERF Ă Wonderful Radio London en tant que station Ă service complet et pour envoyer un nouveau navire au Royaume-Uni sous le nom de Wonderful Radio London International (WRLI), afin de reproduire le succĂšs de Radio London dans les annĂ©es 1960. Cependant, ces plans supplĂ©mentaires nâont pas rĂ©ussi Ă se concrĂ©tiser au-delĂ de leur phase de syndication.
Suite Ă Radio London, Pierson crĂ©a Swinging Radio England et Britain Radio sur un autre navire (le MV Olga Patricia, rebaptisĂ© plus tard MV Laissez Faire) en 1965. Elles ne commencĂšrent Ă Ă©mettre quâen 1966, lorsque leur navire jeta lâancre prĂšs du MV Galaxy. Les deux stations nâeurent pas de succĂšs commercial en raison de leur style radiophonique amĂ©ricain ostentatoire, de problĂšmes techniques et dâune mauvaise gestion. La station nĂ©erlandaise Radio Dolfijn remplaça Radio England en novembre 1966. Radio 355 remplaça Britain Radio et Dolfijn cĂ©da la place Ă Radio Twee Twee Zeven (227) au dĂ©but de 1967. Pierson est dĂ©cĂ©dĂ© en 1996.
Quelques images provenant de cette période
















Ecrit par Guy Henkinet ON6GH

Guy Henkinet
Guy HENKINET alias ON6GH est nĂ© en 1957 et sâintĂ©resse dĂšs son adolescence Ă la radio et Ă la musique. Il est fan des radios offshore et visite le MEBO II (bateau dâĂ©mission) et les studios Ă bord de Radio Northsea Int. Il devient par la suite DJ, puis animateur radio sur radio kawa, fm56/SIS, Contact et bien dâautres encore, puis sur une vingtaine de radios en France. Durant la moitiĂ© des annĂ©es 70, il consacre Ă©galement du temps Ă rĂ©aliser des DX sur la bande des 11 mĂštres.