Comment devenir Radioamateur ?

En communiquant avec des personnes du monde entier, les radioamateurs ont l’occasion d’en apprendre davantage sur les différentes cultures et les modes de vie à travers le monde. Cette expérience peut être enrichissante et offrir une perspective unique sur le monde...

Le nombre total de radioamateurs licenciés dans le monde est proche de trois millions, avec une population très inégale selon les pays.
Environ 15 % des radioamateurs sont des femmes (« YL », pour Young Lady).
La radio est une invention qui a révolutionné la communication dans le monde entier. Depuis ses débuts, elle a été utilisée dans de nombreux domaines, de la communication militaire à la diffusion publique de musique et de nouvelles. Mais la radio ne se limite pas à ces utilisations populaires.
Pour les passionnés de communication sans fil, la pratique du radioamateur est une activité passionnante et enrichissante.
En effet, être un radioamateur vous permet d’explorer les limites de la communication à distance et d’acquérir des compétences techniques précieuses. Dans cet article, nous allons vous donner les raisons pour lesquelles vous devriez envisager de devenir un radioamateur, ainsi que les étapes à suivre pour obtenir votre licence.

Universalité

Le radioamateurisme est un moyen unique pour établir régulièrement des contacts personnels à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, plus que jamais, les peuples ont besoin d'estime et de compréhension mutuelle. Le radioamateurisme ne connaît pas de frontières ni de différences d’ordre géographique, politique, ethnique, religieux ou économique. Les communications entre radioamateurs ne portent que sur des aspects techniques et toute polémique idéologique est bannie.

Le rôle du radioamateurisme, comme moyen d'éducation de la jeunesse, est évident. En outre, dans notre société où les personnes du 3ème âge sont de plus en plus nombreuses, notre merveilleux hobby peut jouer pour elles aussi un rôle important.

Le service radioamateur présente de nombreuses facettes. Certains radioamateurs développent et construisent des appareils toute leur vie et s’intéressent moins à établir des contacts. Mais il y a aussi des radioamateurs qui ne mettent l'accent que sur l'établissement de liaisons. Bien sûr, entre ces deux cas extrêmes, il y a toutes les gradations. Vous en trouverez qui se spécialisent dans les bandes décamétriques classiques, tandis que d'autres ne jurent que par les longueurs d’onde les plus courtes. Certains radioamateurs s'investissent entièrement dans l'installation et dans la maintenance de réseaux de radiocommunications digitales que d’autres utilisent pour échanger des informations concernant la propagation des ondes et les concours. D'autres encore développent des logiciels qui sont utilisés par leurs collègues pour mille et une applications (conception de circuits, modélisation d'antennes, livre journal, communication de données, concours, etc...).

Le service de radioamateur est reconnu dans à peu près tous les pays du monde pour son utilité, pour son sérieux et pour son importante valeur didactique et pédagogique. Compte tenu de l'intérêt évident et permanent des radioamateurs pour la technologie, ils constituent une réserve de recrutement non négligeable de personnes compétentes dans le domaine de la radio et des télécommunications. Cette réserve de techniciens, aux connaissances bien spécifiques, est très convoitée par l'industrie et l'administration.

Les écouteurs

Le but de la plupart des radioamateurs est de faire de l'émission. Mais certains s'intéressent exclusivement à l'écoute. Ces inlassables écouteurs des ondes sont appelés Short Wave Listener (en abrégé SWL). Beaucoup de candidats radioamateurs sont SWL en attendant de passer l'examen. Un écouteur n'a pas besoin de licence de l'IBPT pour écouter tout ce qui se passe entre 0 et 30 MHz. L'UBA attribue à ces stations un indicatif d'écouteur, constitué des lettres ONL suivi de 5 chiffres (par exemple ONL09011). Ceci permet d’acheminer les cartes QSL par le biais du service spécial de QSL de l'UBA (voir plus loin). L'écoute est très importante pour tous les radioamateurs car comment pourrait-on communiquer si on ne sait pas écouter ? Le bon radioamateur commencera donc par être un bon écouteur !

Les radioamateurs et la CB

Comme vous pouvez le constater, le radioamateurisme est complètement différent de la CB ("Citizen Band"). Cependant, le public confond souvent l’un et l’autre... Les Cibistes se contentent généralement de parler devant le micro pour faire des contacts locaux, ils ne s'intéressent pas (ou très peu) à ce qu'il y a dans la boîte noire ("le bac CB"). Les Cibistes ne passent pas d'examen : il suffit de s'acquitter de la taxe pour être reconnu. La loi concernant la CB limite fortement la puissance permise et la seule bande de fréquence autorisée est celle de 27 MHz (11 m). Cependant, il faut constater qu'une proportion non négligeable de nouveaux radioamateurs est recrutée parmi les pratiquants de la CB.

En Belgique les télécommunications sont régulées par l’IBPT.

L’IBPT (Institut belge des Postes et des Télécommunications) est l’autorité de régulation des postes et des télécommunications en Belgique et a été établi par la loi du 21 mars 1991. Cet institut gère et contrôle, entre autres, l’application des lois aux radioamateurs. La législation concernant l’aspect télécommunication a été rédigée par les spécialistes de l’IBPT en collaboration avec les radioamateurs eux-mêmes.

La réglementation comporte plusieurs lois, Arrêtés royaux et Arrêtés ministériels. Il est évident que chaque radioamateur ne sait pas être un interlocuteur à l’IBPT. Comme d’une façon générale en politique, les radioamateurs se groupent en association.
Cette association agira un peu comme un syndicat et défendra les intérêts de radioamateurs auprès des autorités. En Belgique l’UBA (l’Union Royale belge des Amateurs-émetteurs) représente presque la totalité des amateurs depuis plus d’un demi-siècle.

L’IBPT (Institut belge des Postes et des Télécommunications) est l’autorité de régulation des postes et des télécommunications en Belgique et a été établi par la loi du 21 mars 1991. Cet institut gère et contrôle, entre autres, l’application des lois aux radioamateurs. La législation concernant l’aspect télécommunication a été rédigée par les spécialistes de l’IBPT en collaboration avec les radioamateurs eux-mêmes.
La réglementation comporte plusieurs lois, Arrêtés royaux et Arrêtés ministériels. Il est évident que chaque radioamateur ne sait pas être un interlocuteur à l’IBPT. Comme d’une façon générale en politique, les radioamateurs se groupent en association.
Cette association agira un peu comme un syndicat et défendra les intérêts de radioamateurs auprès des autorités. En Belgique l’UBA (l’Union Royale belge des Amateurs-émetteurs) représente presque la totalité des amateurs depuis plus d’un demi-siècle

Les conditions d’obtention de la licence

Avec l’Arrêté Royal de 2018 on parle maintenant d’un certificat d’opérateur au lieu de la licence.
Le certificat d ‘opérateur est donc le document qui atteste la réussite d’un examen et qui donne droit à émettre depuis une station radioamateur en respectant les limites (puissances, fréquences, modes de transmissions) imposées par la classe du certificat d’opérateur.
Ce certificat indique aussi l’indicatif personnel de l’opérateur et est valable cinq ans. Il faut ainsi tous les 5 ans renouveler ce certificat (25 € indexé) pour une nouvelle période de cinq ans.
Séparément du certificat d’opérateur : si on veut détenir et faire fonctionner chez soi une station fixe, il faut alors en plus une « licence-station », payable annuellement.
Maintenant, il existe 3 classes de certificats d’opérateurs :
1. Certificat « HAREC » donnant droit à tous les segments de fréquences autorisés et à toute la puissance. Ce certificat est aussi valable dans tous les pays reconnaissant les certificats CEPT TR 61/1. Les indicatifs alloués commencent par ON1,ON4,ON5,ON6,ON7,ON8,ON9.
2. Le certificat « novice » donnant droit à moins de segments de fréquences et moins de puissance.
Ce certificat est reconnu dans certains pays reconnaissant les certificats ECC REC 05(06). Les indicatifs alloués commencent par ON2.
3. La licence « de base » donne accès à six bandes HF avec 25W et deux bandes VHF/UHF avec 50W. Les indicatifs alloués commencent par ON3.

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