Un oscilloscope « vintage », un appareil de légende. Mais pour quoi faire ?

Un oscilloscope : voici le nom d’un appareil de mesure dont chaque radioamateur a entendu parler au moins un jour dans sa vie

Pourquoi un tel appareil est-il tant prisé dans le domaine technique ?

Un oscilloscope est une des multiples facettes d'étude parmi les activités des radioamateurs ?

Ah ! Voici une bonne question qui en soudent deux autres immédiatement après. Qu’est-ce qu’un oscilloscope ? Que peut-on faire d’utile avec un oscilloscope ?

Oscilloscope1

Cet article n’a pas la prétention d’être un cours pour radioamateurs sur l’oscilloscope.  En revanche, nous vous proposons un article à vocation ludique pour découvrir comment profiter à petit prix d’un ancien appareil dont les performances sont toujours d’actualité.  Voici un exemple d’oscilloscope à mémoire phosphorescente : le HP 141A ferait rougir encore aujourd’hui certains oscillocopes numériques du dernier cri.
Alors nous invitons, à qui le souhaite, d’aller à la chasse aux appareils de seconde main – peut-être moins vintage que le HP 141A – et de ne pas avoir peur de retrousser ses manches pour donner une seconde vie à des appareils de légende.  Le bénéfice que vous pourrez en retirer est une merveilleuse aventure technique au cours de laquelle vous pourrez apprendre par partage d’expérience avec d’autres radio-amateurs.

Hp 141a

L'Oscilloscope HP 141A à mémoire phosphorescente et à persistance variable configuré ici avec un tiroir HP 1402A amplificateur vertical double trace et un tiroir HP 1421A double base de temps.

Hewlett Packard introduit le modèle HP 141A en 1963.  Le slogan écrit en bas de page de couverture du magazine mensuel « HP Journal » est édifiant : ANTI-OBSOLESCENCE !  C’est aux antipodes de l’obsolescence programmée (« oups » …) de certains appareils modernes !

Qui voudrait donc s’acharner sur du matériel aussi ancien ? Voici une question qui peut trouver plusieurs réponses. En voici quelques unes ci-dessous. Ce type d’appareil est d’un prix dérisoire sur le marché de seconde main. La documentation technique complète est disponible gratuitement dans le domaine public, par exemple sur Internet. Les appareils mis sur le marché à l’époque étaient
fournis avec les schémas électroniques complets, avec les listes de composants de remplacement, et enfin avec un manuel de maintenance accompagné d’une littérature
abondante sur les procédures de dépannage et de calibrage de l’appareil. Ces appareils appartiennent aussi à une époque où les constructeurs n’hésitaient pas à concevoir la fabrication de matériel robuste, fiable, increvable et facile à dépanner. Beaucoup de pièces critiques et d’origine sont encore disponibles aujourd’hui et sont
accessibles grâce à nos moyens modernes de télécommunication. Faut-il vous faire un dessin sur ce qui est possible de trouver sur e-bay, par exemple ? Vous pourrez parfois trouver des composants neufs en provenance d’anciens stocks (NOS : New Old Stock) ou bien trouver des sous-ensembles complets vendus pour pièces de remplacement. Enfin ci-après, voici deux dernières
réponses plus subjectives. Plonger les mains dans les entrailles d’un tel appareil est une aventure passionnante où l’on peut beaucoup apprendre par une observation de tous les détails de construction et ainsi nous donner des idées pour nos futurs montages électroniques « faits maison » par un OM Radioamateur. Restaurer et utiliser un appareil de légende peut parfois satisfaire une certaine nostalgie des appareils analogiques avec beaucoup de boutons sur la face avant. Sans toutefois sombrer dans le passéïsme, maîtriser l’utilisation de ce type d’appareil relativement complexe nous oblige à bien comprendre le
fonctionnement complet de celui-ci. Un tel apprentissage peut parfois être bien plus profitable quand il est comparé à l’utilisation d’un appareil moderne totalement automatique où tout est prémâché pour l’utilisateur.
 

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