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Le 21 aoĂ»t 2017, une Ă©clipse solaire totale traversera les Ătats-Unis de lâOregon Ă la Caroline du Sud en un peu plus de 90 minutes. Elle sera lâune des plus marquantes traversant le continent depuis 100 ans. Son ombre entraĂźnera Ă©galement des changements de lâionosphĂšre qui affectera la propagation des ondes radio. La contribution des Radioamateurs sera demandĂ©e lors de ce phĂ©nomĂšne. Voici un article Ă©crit par Nathaniel W2NAF.
En observant la carte de la figure 1, bien que les effets ionosphĂ©riques des Ă©clipses solaires aient Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s depuis plus de 50 ans, de nombreuses questions sans rĂ©ponse subsistent. Certains incluent, quelle partie de lâionosphĂšre est affectĂ©e par lâĂ©clipse solaire, pour combien de temps et pourquoi est-ce le casâ?
Le site HamSCI
HamSCI (Ham Radio Science Citizen Investigation) est une plate-forme pour la publicitĂ© et la promotion de projets qui font progresser la recherche et la comprĂ©hension scientifiques par le biais dâactivitĂ©s de radio amateur. Elle encourage le dĂ©veloppement des nouvelles technologies pour soutenir cette recherche et fournir des possibilitĂ©s dâĂ©ducation Ă la communautĂ© amateur ainsi quâau grand public.
Il invite les opĂ©rateurs de radio amateurs Ă participer Ă une expĂ©rience Ă grande Ă©chelle qui analysera la question ionosphĂ©rique de lâĂ©clipse solaire totale du 21 aoĂ»t 2017 et ciblera des questions ouvertes en physique ionosphĂ©rique.
Figure 1 : Ăclipses solaires totales visibles aux Ătats-Unis de 1950 Ă 2052. LâĂ©clipse de 2017 (triangles rouges) aura une empreinte exceptionnellement longue au cĆur des Ătats-Unis continentaux. (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)
La situation
LâionosphĂšre est produite lorsque le rayonnement ultraviolet solaire (UV) et le rayonnement (X) provoquent lâĂ©limination des Ă©lectrons nĂ©gatifs des atomes neutres et des molĂ©cules dans lâatmosphĂšre terrestre. Cela crĂ©e un type de gaz connu sous le nom de plasma, qui est constituĂ© de particules chargĂ©es positivement et nĂ©gativement. AprĂšs un certain temps, certaines de ces particules se recombinent pour former de nouvelles particules neutres. Lorsque le rayonnement solaire est prĂ©sent, les processus de production et de perte ionosphĂ©riques se produisent simultanĂ©ment en crĂ©ant une ionosphĂšre forte. Lorsque le rayonnement solaire est absent, les processus de perte dominent et lâionosphĂšre devient plus faible. Ces effets sont gĂ©nĂ©ralement observĂ©s Ă la suite du cycle jour-nuit (diurne). La figure 2 montre des exemples de profils ionosphĂ©riques jour et nuit typiques gĂ©nĂ©rĂ©s en utilisant le modĂšle empirique International IonosphĂšre de rĂ©fĂ©rence (IRI).
Figure 2 : Profils ionosphériques jour (rouge) et nuit (bleu). (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)
Dâune certaine maniĂšre, lâombre dâune Ă©clipse solaire ressemble Ă lâobscuritĂ© de la nuit. Cependant, il existe des diffĂ©rences importantes entre les Ă©clipses solaires et les variations typiques jour/nuit. Par exemple, une ombre dâĂ©clipse se dĂ©place plus vite dans la direction opposĂ©e du crĂ©puscule ou de lâaube. De plus, une ombre dâĂ©clipse est relativement localisĂ©e par rapport Ă la nuit. Parce que lâionosphĂšre ne rĂ©pond pas instantanĂ©ment aux changements dans les entrĂ©es solaires, et plusieurs processus en plus de la production et de la recombinaison des ions simples sont en jeu, il nâest pas possible de supposer que lâionosphĂšre rĂ©pondra Ă une Ă©clipse de la mĂȘme maniĂšre que le crĂ©puscule ou lâaube.
Des Ă©tudes antĂ©rieures sur lâĂ©clipse solaire ont rĂ©vĂ©lĂ© que les densitĂ©s ionosphĂ©riques Ă basse altitude les rĂ©gions D et E (60 Ă 150 km dâaltitude), sâĂ©puisent plutĂŽt rapidement. Des rĂ©sultats contradictoires ont Ă©tĂ© signalĂ©s pour la rĂ©gion F (150 Ă 600 km dâaltitude), la rĂ©gion qui est plus utilisĂ©e par les procĂ©dĂ©s de transport du plasma que la photo-ionisation. GĂ©nĂ©ralement, il a Ă©tĂ© signalĂ© que ces conditions permettent une meilleure propagation des ondes radio Ă des frĂ©quences infĂ©rieures Ă 10 MHz pendant lâĂ©clipse, alors que lâabsorption de la rĂ©gion D et E disparaĂźt pendant ce temps.
Le mérite scientifique
Dâimportantes questions sans rĂ©ponses se posent Ă lâĂ©chelle spatiale et temporelle aux effets ionosphĂ©riques de lâĂ©clipse. La totalitĂ© de lâĂclipse affecte seulement une rĂ©gion Ă©troite de lâatmosphĂšre terrestre (de lâordre de quelques centaines de kilomĂštres) pour des pĂ©riodes de moins de dix minutes. Cependant, les observations prĂ©cĂ©dentes suggĂšrent que les effets ionosphĂ©riques sont beaucoup plus longs et plus larges que prĂ©vu. La figure 3 et la figure 4 illustrent ceci. La figure 3 montre la frĂ©quence critique de crĂȘte de la rĂ©gion F2 (f o F 2) sur Chilton, en Angleterre lors dâune Ă©clipse solaire totale le 11 aoĂ»t 1999. La ligne verte montre des mesures effectuĂ©es avec une ionosonde, tandis que la ligne bleue montre les valeurs attendues (non Ă©clipsĂ©es) gĂ©nĂ©rĂ©es par lâIRI. Les valeurs mesurĂ©es sâĂ©cartent des valeurs attendues de 8 h Ă 12 h heure locale, beaucoup plus longue au moins de 10 minutes.
Figure 3 : Effet de lâĂ©clipse du 11 aoĂ»t 1999 sur f o F 2. La diminution de f o F 2 (vert) observĂ©e Ă partir du modĂšle IRI (bleu) sur une longue pĂ©riode coĂŻncide avec une obstruction partielle du disque solaire. (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)
De mĂȘme, la figure 4 montre des donnĂ©es de rayonnement UV de 130,4 nm mesurĂ©es par lâinstrument satellitaire le Spectrographic Ultraviolet spĂ©cifique (SSUSI) les jours avant (Ă gauche), pendant (au milieu) et aprĂšs (Ă droite) une Ă©clipse solaire totale sur lâAfrique le 29 mars 2006. Le panneau du milieu montre une ligne bleue indiquant le chemin de la totalitĂ©, ainsi quâune grande rĂ©gion (~ 3300 km de diamĂštre) dâune lĂ©gĂšre Ă©mission de lumiĂšre appauvrie qui correspond Ă peu prĂšs Ă la rĂ©gion de lâombre dâĂ©clipse partielle.
Des Ă©tudes rĂ©centes, suggĂšrent que les processus plasmatiques complexes peuvent entraĂźner une incidence sur les rĂ©gions spatiales plus importantes de lâionosphĂšre que ne serait prĂ©dit que par une simple photochimie.
Figure 4 : DonnĂ©es dâinfiltration du spectromĂštre ultraviolet spĂ©cial (SSUSI) montrant une grande rĂ©gion dâenfouissement appauvri associĂ©e Ă une Ă©clipse totale en 2006. Les trois panneaux montrent des donnĂ©es de jours avant, pendant et aprĂšs lâĂ©clipse Ă peu prĂšs au mĂȘme endroit et Ă lâheure locale (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)
Bien que les effets ionosphĂ©riques des Ă©clipses solaires totales aient Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s depuis plus de 50 ans, ces questions concernant les Ă©chelles spatio-temporelles des effets de lâĂ©clipse nâont pas Ă©tĂ© correctement rĂ©pondues. Il y a un certain nombre de raisons Ă cela. PremiĂšrement, les Ă©clipses sont des Ă©vĂ©nements relativement rares qui ne traversent pas frĂ©quemment les zones gĂ©ographiques bien Ă©quipĂ©es pour les Ă©tudes ionosphĂ©riques. Ensuite, les progrĂšs technologiques ont rendu possible rĂ©cemment le suivi de lâionosphĂšre sur de trĂšs grandes zones gĂ©ographiques Ă haute rĂ©solution temporelle et spatiale. Enfin, la rĂ©ponse ionosphĂ©rique Ă une Ă©clipse dĂ©pend de la saison, de lâheure et de lâemplacement sur Terre (en raison des diffĂ©rences de forme et dâorientation du champ magnĂ©tique terrestre Ă diffĂ©rents endroits).
Cela rend toute Ă©clipse uniquement prĂ©cieuse pour lâĂ©tude scientifique. LâĂ©clipse du 21 aoĂ»t 2017 aura lieu sur une grande rĂ©gion gĂ©ographique qui est bien instrumentĂ©e pour Ă©tudier les effets ionosphĂ©riques et prĂ©sente donc une excellente occasion dâanalyser les aspects spatio-temporels de la couche ionosphĂ©rique.
Le Radioamateur comme instrument scientifiqueâ?
Les opérateurs radio amateur utilisent réguliÚrement des fréquences réparties dans les bandes de fréquence moyenne et haute (1.8 - 30 MHz) pour effectuer des communications bidirectionnelles dans de grandes zones géographiques. Les détails de ces communications sont enregistrés dans des journaux privés, ainsi qu'un réseau informatique public appelé DX Cluster . Les progrÚs récents en matiÚre de technologie de l'information, de traitement du signal et de radio définie par logiciel (SDR) ont conduit au développement de systÚmes automatiques d'observation et de reports tels que Reverse Beacon Network (RBN).
Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les donnĂ©es de ces systĂšmes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour identifier et caractĂ©riser les perturbations ionosphĂ©riques Ă grande Ă©chelle.
La figure 5 et la figure 6 illustrent les effets de propagation diurne observĂ©es par le RBN. La figure 5 montre un intervalle de 5 minutes lorsque les Ătats-Unis et l'Europe sont dans l'obscuritĂ©, tandis que la figure 6 montre un intervalle de 5 minutes lorsque les deux continents sont Ă©clairĂ©s. Le trafic RBN est indiquĂ© par des lignes codĂ©es par couleur pour les frĂ©quence. Les points noirs indiquent les stations rĂ©ceptrices RBN. Les points colorĂ©s reprĂ©sentent les mesures GPS-TEC. Les donnĂ©es RBN prĂ©sentĂ©es sur ces figures caractĂ©risent ce qui est habituellement attendu de la propagation HF jour et nuit suivant les conditions ionosphĂ©riques. C'est-Ă -dire que les conditions nocturnes (Figure 5) sont dominĂ©es par des communications sur des frĂ©quences infĂ©rieures Ă 10 MHz, ce qui indique une ionosphĂšre plus faible qui reflĂšte des frĂ©quences plus faibles mais qui ne peut pas rĂ©fracter des frĂ©quences plus Ă©levĂ©es. Les conditions de jour (Figure 6) sont dominĂ©es par des communications sur des frĂ©quences supĂ©rieures Ă 10 MHz, ce qui indique une ionosphĂšre plus forte qui rĂ©fracte les frĂ©quences plus Ă©levĂ©es mais qui absorbe les plus bases.
Figure 6 : mĂȘme format que la Figure 5, mais pour les conditions de lumiĂšre du jour. Notez que les liens rouge et orange correspondent aux frĂ©quences plus Ă©levĂ©es, qui sont moins affectĂ©es par lâabsorption de la rĂ©gion D et E. (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)
Ă lâaide de cette technique et dâautres techniques similaires, HamSCI utilisera des donnĂ©es des Radioamateurs pour expliquer la rĂ©ponse spatiale et temporelle de lâionosphĂšre Ă lâĂ©clipse solaire. Il a Ă©tĂ© reconnu que lâutilisation de signaux radioamateur prĂ©sent certains dĂ©fis pour lâanalyse scientifique. Certains de ces dĂ©fis incluent la tendance des opĂ©rateurs Ă transmettre uniquement sur les frĂ©quences qui fournissent les meilleurs liens de communication, un Ă©ventuel manque dâopĂ©rations de radio amateur pendant la pĂ©riode autour de lâĂ©clipse et une incertitude quant Ă lâĂ©quipement (par exemple, le ModĂšle dâantenne, la puissance dâĂ©mission et le Niveau) utilisĂ©. HamSCI a lâintention dâattĂ©nuer ces facteurs en sâassociant avec American Radio Relay League (ARRL) pour parrainer une «âĂclipse QSO Partyâ» ou un Ă©vĂ©nement opĂ©rationnel du style concours qui se dĂ©roulerait pendant lâĂ©clipse. Les rĂšgles de cet Ă©vĂ©nement exceptionnel seront Ă©crites de maniĂšre Ă optimiser lâexpĂ©rience. La Radio Society of Great Britain (RSGB) a parrainĂ© un Ă©vĂ©nement similaire lors de lâĂ©clipse solaire du 20 mars 2015 en Europe. En outre, les opĂ©rateurs du Reverse Beacon Network se sont joints Ă lâorganisation HamSCI et travaillent Ă apporter des amĂ©liorations aux capacitĂ©s scientifiques du rĂ©seau.
Instrumentation ionosphérique supplémentaire
En plus des observations de radio amateur, de nombreux instruments de physique spatiale supplĂ©mentaires et bien Ă©tablis seront utilisĂ©s pour surveiller les conditions ionosphĂ©riques lors de lâĂ©clipse solaire. Ceux-ci incluent les mesures effectuĂ©es par le Super-dual Auroral Radar Network (SuperDARN), les rĂ©cepteurs de contenu Ă©lectronique (GPS-TEC) du systĂšme de positionnement global, les ionosondes et plus encore. Chacun de ces rĂ©seaux dâinstruments dĂ©tecte lâionosphĂšre dâune maniĂšre diffĂ©rente et dans diffĂ©rents endroits. La combinaison des donnĂ©es de ces rĂ©seaux permettra lâanalyse la plus complĂšte des questions ionosphĂ©riques de lâĂ©clipse.
Ă titre dâexemple de la façon dont ces donnĂ©es supplĂ©mentaires seront utilisĂ©es, la figure 5 et la figure 6 montrent les donnĂ©es GPS (GPS-TEC) au moyen des chemins de propagation Reverse Beacon Network. TEC est une mesure du nombre total dâĂ©lectrons dans lâionosphĂšre sur un chemin entre un satellite GPS dans lâespace et un rĂ©cepteur GPS au sol. La vitesse dâun signal radio Ă travers lâionosphĂšre est directement liĂ©e Ă la frĂ©quence de fonctionnement et Ă la densitĂ© du plasma ionosphĂ©rique traversĂ©. Ătant donnĂ© que certains rĂ©cepteurs GPS reçoivent simultanĂ©ment deux frĂ©quences GPS distinctes, il est possible de dĂ©terminer le dĂ©lai entre les signaux reçus et dâestimer le nombre total dâĂ©lectrons dans une colonne le long du chemin de propagation. Chaque unitĂ© TEC (TECU) est Ă©gale Ă 10 16 m -2 électrons. La figure 5 et la figure 6 montrent que, comme prĂ©vu, le TEC est Ă©levĂ© dans les rĂ©gions diurnes, mais faibles dans la nuit. Il convient de noter que, en raison des exigences du rĂ©cepteur terrestre, les mesures GPS-TEC ne sont disponibles que sur la terre. Il nây a pas de couverture sur les ocĂ©ans et une couverture quelque peu limitĂ©e au milieu des Ătats-Unis. Les donnĂ©es des Radioamateurs pourront fournir des informations sur lâionosphĂšre dans des endroits oĂč les donnĂ©es GPS-TEC ne seront pas disponibles.
En résumé :
Le 21 aoĂ»t 2017, une Ă©clipse solaire totale traversera donc les Ătats-Unis dans une pĂ©riode dâun peu plus de 90 minutes. Des recherches antĂ©rieures montrent que lâombre de lâĂ©clipse affectera lâĂ©tat ionosphĂ©rique, mais lâĂ©tendue temporelle et spatiale des effets ionosphĂ©riques qui en rĂ©sultent nâa pas Ă©tĂ© suffisamment caractĂ©risĂ©e ou expliquĂ©e. HamSCI invite la communautĂ© de la radio amateur Ă contribuer Ă une expĂ©rience Ă grande Ă©chelle en participant à  «âQSO-Eclipseâ», en dĂ©veloppant davantage des rĂ©seaux dâobservation automatiques tels que Reverse Beacon Network. Les donnĂ©es rĂ©sultant de ces activitĂ©s seront combinĂ©es avec les observations des rĂ©seaux de surveillance ionosphĂ©riques existants afin dâanalyser et comprendre les effets spatio-temporels et spatiaux causĂ©s par une Ă©clipse solaire totale.
Les références :
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- Nathaniel W2NAF is the primary author of this article. Greg and Magda are co-authors.
- Here is the author list:
Nathaniel A. Frissell, W2NAF (New Jersey Institute of Technology, Center for Solar Terrestrial Physics
Magda L. Moses, KM4EGE, (Virginia Tech, Space@VT)
Gregory D. Earle, W4GDE, Â (Virginia Tech, Space@VT)
Traduction et adaptation par de l'article « 2017 Eclipse Experiment Descriptions » du site : Hamsci.org