samedi, février 22

L'eclipse solaire du 21 août

Le 21 aoĂ»t 2017, une Ă©clipse solaire totale traversera les États-Unis de l’Oregon Ă  la Caroline du Sud en un peu plus de 90 minutes. Elle sera l’une des plus marquantes traversant le continent depuis 100 ans. Son ombre entraĂźnera Ă©galement des changements de l’ionosphĂšre qui affectera la propagation des ondes radio. La contribution des Radioamateurs sera demandĂ©e lors de ce phĂ©nomĂšne. Voici un article Ă©crit par Nathaniel W2NAF.

En observant la carte de la figure 1, bien que les effets ionosphĂ©riques des Ă©clipses solaires aient Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s depuis plus de 50 ans, de nombreuses questions sans rĂ©ponse subsistent. Certains incluent, quelle partie de l’ionosphĂšre est affectĂ©e par l’éclipse solaire, pour combien de temps et pourquoi est-ce le cas ?
Le site HamSCI

HamSCI (Ham Radio Science Citizen Investigation) est une plate-forme pour la publicitĂ© et la promotion de projets qui font progresser la recherche et la comprĂ©hension scientifiques par le biais d’activitĂ©s de radio amateur. Elle encourage le dĂ©veloppement des nouvelles technologies pour soutenir cette recherche et fournir des possibilitĂ©s d’éducation Ă  la communautĂ© amateur ainsi qu’au grand public.

Il invite les opĂ©rateurs de radio amateurs Ă  participer Ă  une expĂ©rience Ă  grande Ă©chelle qui analysera la question ionosphĂ©rique de l’éclipse solaire totale du 21 aoĂ»t 2017 et ciblera des questions ouvertes en physique ionosphĂ©rique.

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Figure 1 : Éclipses solaires totales visibles aux États-Unis de 1950 Ă  2052. L’éclipse de 2017 (triangles rouges) aura une empreinte exceptionnellement longue au cƓur des États-Unis continentaux. (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)

La situation

L’ionosphĂšre est produite lorsque le rayonnement ultraviolet solaire (UV) et le rayonnement (X) provoquent l’élimination des Ă©lectrons nĂ©gatifs des atomes neutres et des molĂ©cules dans l’atmosphĂšre terrestre. Cela crĂ©e un type de gaz connu sous le nom de plasma, qui est constituĂ© de particules chargĂ©es positivement et nĂ©gativement. AprĂšs un certain temps, certaines de ces particules se recombinent pour former de nouvelles particules neutres. Lorsque le rayonnement solaire est prĂ©sent, les processus de production et de perte ionosphĂ©riques se produisent simultanĂ©ment en crĂ©ant une ionosphĂšre forte. Lorsque le rayonnement solaire est absent, les processus de perte dominent et l’ionosphĂšre devient plus faible. Ces effets sont gĂ©nĂ©ralement observĂ©s Ă  la suite du cycle jour-nuit (diurne). La figure 2 montre des exemples de profils ionosphĂ©riques jour et nuit typiques gĂ©nĂ©rĂ©s en utilisant le modĂšle empirique International IonosphĂšre de rĂ©fĂ©rence (IRI).

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Figure 2 : Profils ionosphériques jour (rouge) et nuit (bleu). (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)

D’une certaine maniĂšre, l’ombre d’une Ă©clipse solaire ressemble Ă  l’obscuritĂ© de la nuit. Cependant, il existe des diffĂ©rences importantes entre les Ă©clipses solaires et les variations typiques jour/nuit. Par exemple, une ombre d’éclipse se dĂ©place plus vite dans la direction opposĂ©e du crĂ©puscule ou de l’aube. De plus, une ombre d’éclipse est relativement localisĂ©e par rapport Ă  la nuit. Parce que l’ionosphĂšre ne rĂ©pond pas instantanĂ©ment aux changements dans les entrĂ©es solaires, et plusieurs processus en plus de la production et de la recombinaison des ions simples sont en jeu, il n’est pas possible de supposer que l’ionosphĂšre rĂ©pondra Ă  une Ă©clipse de la mĂȘme maniĂšre que le crĂ©puscule ou l’aube.

Des Ă©tudes antĂ©rieures sur l’éclipse solaire ont rĂ©vĂ©lĂ© que les densitĂ©s ionosphĂ©riques Ă  basse altitude les rĂ©gions D et E (60 Ă  150 km d’altitude), s’épuisent plutĂŽt rapidement. Des rĂ©sultats contradictoires ont Ă©tĂ© signalĂ©s pour la rĂ©gion F (150 Ă  600 km d’altitude), la rĂ©gion qui est plus utilisĂ©e par les procĂ©dĂ©s de transport du plasma que la photo-ionisation. GĂ©nĂ©ralement, il a Ă©tĂ© signalĂ© que ces conditions permettent une meilleure propagation des ondes radio Ă  des frĂ©quences infĂ©rieures Ă  10 MHz pendant l’éclipse, alors que l’absorption de la rĂ©gion D et E disparaĂźt pendant ce temps.

Le mérite scientifique

D’importantes questions sans rĂ©ponses se posent Ă  l’échelle spatiale et temporelle aux effets ionosphĂ©riques de l’éclipse. La totalitĂ© de l’Éclipse affecte seulement une rĂ©gion Ă©troite de l’atmosphĂšre terrestre (de l’ordre de quelques centaines de kilomĂštres) pour des pĂ©riodes de moins de dix minutes. Cependant, les observations prĂ©cĂ©dentes suggĂšrent que les effets ionosphĂ©riques sont beaucoup plus longs et plus larges que prĂ©vu. La figure 3 et la figure 4 illustrent ceci. La figure 3 montre la frĂ©quence critique de crĂȘte de la rĂ©gion F2 (f o F 2) sur Chilton, en Angleterre lors d’une Ă©clipse solaire totale le 11 aoĂ»t 1999. La ligne verte montre des mesures effectuĂ©es avec une ionosonde, tandis que la ligne bleue montre les valeurs attendues (non Ă©clipsĂ©es) gĂ©nĂ©rĂ©es par l’IRI. Les valeurs mesurĂ©es s’écartent des valeurs attendues de 8 h Ă  12 h heure locale, beaucoup plus longue au moins de 10 minutes.

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Figure 3 : Effet de l’éclipse du 11 aoĂ»t 1999 sur f o F 2. La diminution de f o F 2 (vert) observĂ©e Ă  partir du modĂšle IRI (bleu) sur une longue pĂ©riode coĂŻncide avec une obstruction partielle du disque solaire. (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)

De mĂȘme, la figure 4 montre des donnĂ©es de rayonnement UV de 130,4 nm mesurĂ©es par l’instrument satellitaire le Spectrographic Ultraviolet spĂ©cifique (SSUSI) les jours avant (Ă  gauche), pendant (au milieu) et aprĂšs (Ă  droite) une Ă©clipse solaire totale sur l’Afrique le 29 mars 2006. Le panneau du milieu montre une ligne bleue indiquant le chemin de la totalitĂ©, ainsi qu’une grande rĂ©gion (~ 3300 km de diamĂštre) d’une lĂ©gĂšre Ă©mission de lumiĂšre appauvrie qui correspond Ă  peu prĂšs Ă  la rĂ©gion de l’ombre d’éclipse partielle.

Des Ă©tudes rĂ©centes, suggĂšrent que les processus plasmatiques complexes peuvent entraĂźner une incidence sur les rĂ©gions spatiales plus importantes de l’ionosphĂšre que ne serait prĂ©dit que par une simple photochimie.

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Figure 4 : DonnĂ©es d’infiltration du spectromĂštre ultraviolet spĂ©cial (SSUSI) montrant une grande rĂ©gion d’enfouissement appauvri associĂ©e Ă  une Ă©clipse totale en 2006. Les trois panneaux montrent des donnĂ©es de jours avant, pendant et aprĂšs l’éclipse Ă  peu prĂšs au mĂȘme endroit et Ă  l’heure locale (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)

Bien que les effets ionosphĂ©riques des Ă©clipses solaires totales aient Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s depuis plus de 50 ans, ces questions concernant les Ă©chelles spatio-temporelles des effets de l’éclipse n’ont pas Ă©tĂ© correctement rĂ©pondues. Il y a un certain nombre de raisons Ă  cela. PremiĂšrement, les Ă©clipses sont des Ă©vĂ©nements relativement rares qui ne traversent pas frĂ©quemment les zones gĂ©ographiques bien Ă©quipĂ©es pour les Ă©tudes ionosphĂ©riques. Ensuite, les progrĂšs technologiques ont rendu possible rĂ©cemment le suivi de l’ionosphĂšre sur de trĂšs grandes zones gĂ©ographiques Ă  haute rĂ©solution temporelle et spatiale. Enfin, la rĂ©ponse ionosphĂ©rique Ă  une Ă©clipse dĂ©pend de la saison, de l’heure et de l’emplacement sur Terre (en raison des diffĂ©rences de forme et d’orientation du champ magnĂ©tique terrestre Ă  diffĂ©rents endroits).

Cela rend toute Ă©clipse uniquement prĂ©cieuse pour l’étude scientifique. L’éclipse du 21 aoĂ»t 2017 aura lieu sur une grande rĂ©gion gĂ©ographique qui est bien instrumentĂ©e pour Ă©tudier les effets ionosphĂ©riques et prĂ©sente donc une excellente occasion d’analyser les aspects spatio-temporels de la couche ionosphĂ©rique.

Le Radioamateur comme instrument scientifique ?

Les opérateurs radio amateur utilisent réguliÚrement des fréquences réparties dans les bandes de fréquence moyenne et haute (1.8 - 30 MHz) pour effectuer des communications bidirectionnelles dans de grandes zones géographiques. Les détails de ces communications sont enregistrés dans des journaux privés, ainsi qu'un réseau informatique public appelé DX Cluster . Les progrÚs récents en matiÚre de technologie de l'information, de traitement du signal et de radio définie par logiciel (SDR) ont conduit au développement de systÚmes automatiques d'observation et de reports tels que Reverse Beacon Network (RBN).

Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les donnĂ©es de ces systĂšmes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour identifier et caractĂ©riser les perturbations ionosphĂ©riques Ă  grande Ă©chelle.

La figure 5 et la figure 6 illustrent les effets de propagation diurne observĂ©es par le RBN. La figure 5 montre un intervalle de 5 minutes lorsque les États-Unis et l'Europe sont dans l'obscuritĂ©, tandis que la figure 6 montre un intervalle de 5 minutes lorsque les deux continents sont Ă©clairĂ©s. Le trafic RBN est indiquĂ© par des lignes codĂ©es par couleur pour les frĂ©quence. Les points noirs indiquent les stations rĂ©ceptrices RBN. Les points colorĂ©s reprĂ©sentent les mesures GPS-TEC. Les donnĂ©es RBN prĂ©sentĂ©es sur ces figures caractĂ©risent ce qui est habituellement attendu de la propagation HF jour et nuit suivant les conditions ionosphĂ©riques. C'est-Ă -dire que les conditions nocturnes (Figure 5) sont dominĂ©es par des communications sur des frĂ©quences infĂ©rieures Ă  10 MHz, ce qui indique une ionosphĂšre plus faible qui reflĂšte des frĂ©quences plus faibles mais qui ne peut pas rĂ©fracter des frĂ©quences plus Ă©levĂ©es. Les conditions de jour (Figure 6) sont dominĂ©es par des communications sur des frĂ©quences supĂ©rieures Ă  10 MHz, ce qui indique une ionosphĂšre plus forte qui rĂ©fracte les frĂ©quences plus Ă©levĂ©es mais qui absorbe les plus bases.

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Figure 6 : mĂȘme format que la Figure 5, mais pour les conditions de lumiĂšre du jour. Notez que les liens rouge et orange correspondent aux frĂ©quences plus Ă©levĂ©es, qui sont moins affectĂ©es par l’absorption de la rĂ©gion D et E. (image © 2017 HamSCI. All rights reserved)

À l’aide de cette technique et d’autres techniques similaires, HamSCI utilisera des donnĂ©es des Radioamateurs pour expliquer la rĂ©ponse spatiale et temporelle de l’ionosphĂšre Ă  l’éclipse solaire. Il a Ă©tĂ© reconnu que l’utilisation de signaux radioamateur prĂ©sent certains dĂ©fis pour l’analyse scientifique. Certains de ces dĂ©fis incluent la tendance des opĂ©rateurs Ă  transmettre uniquement sur les frĂ©quences qui fournissent les meilleurs liens de communication, un Ă©ventuel manque d’opĂ©rations de radio amateur pendant la pĂ©riode autour de l’éclipse et une incertitude quant Ă  l’équipement (par exemple, le ModĂšle d’antenne, la puissance d’émission et le Niveau) utilisĂ©. HamSCI a l’intention d’attĂ©nuer ces facteurs en s’associant avec American Radio Relay League (ARRL) pour parrainer une « Éclipse QSO Party » ou un Ă©vĂ©nement opĂ©rationnel du style concours qui se dĂ©roulerait pendant l’éclipse. Les rĂšgles de cet Ă©vĂ©nement exceptionnel seront Ă©crites de maniĂšre Ă  optimiser l’expĂ©rience. La Radio Society of Great Britain (RSGB) a parrainĂ© un Ă©vĂ©nement similaire lors de l’éclipse solaire du 20 mars 2015 en Europe. En outre, les opĂ©rateurs du Reverse Beacon Network se sont joints Ă  l’organisation HamSCI et travaillent Ă  apporter des amĂ©liorations aux capacitĂ©s scientifiques du rĂ©seau.

Instrumentation ionosphérique supplémentaire

En plus des observations de radio amateur, de nombreux instruments de physique spatiale supplĂ©mentaires et bien Ă©tablis seront utilisĂ©s pour surveiller les conditions ionosphĂ©riques lors de l’éclipse solaire. Ceux-ci incluent les mesures effectuĂ©es par le Super-dual Auroral Radar Network (SuperDARN), les rĂ©cepteurs de contenu Ă©lectronique (GPS-TEC) du systĂšme de positionnement global, les ionosondes et plus encore. Chacun de ces rĂ©seaux d’instruments dĂ©tecte l’ionosphĂšre d’une maniĂšre diffĂ©rente et dans diffĂ©rents endroits. La combinaison des donnĂ©es de ces rĂ©seaux permettra l’analyse la plus complĂšte des questions ionosphĂ©riques de l’éclipse.

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À titre d’exemple de la façon dont ces donnĂ©es supplĂ©mentaires seront utilisĂ©es, la figure 5 et la figure 6 montrent les donnĂ©es GPS (GPS-TEC) au moyen des chemins de propagation Reverse Beacon Network. TEC est une mesure du nombre total d’électrons dans l’ionosphĂšre sur un chemin entre un satellite GPS dans l’espace et un rĂ©cepteur GPS au sol. La vitesse d’un signal radio Ă  travers l’ionosphĂšre est directement liĂ©e Ă  la frĂ©quence de fonctionnement et Ă  la densitĂ© du plasma ionosphĂ©rique traversĂ©. Étant donnĂ© que certains rĂ©cepteurs GPS reçoivent simultanĂ©ment deux frĂ©quences GPS distinctes, il est possible de dĂ©terminer le dĂ©lai entre les signaux reçus et d’estimer le nombre total d’électrons dans une colonne le long du chemin de propagation. Chaque unitĂ© TEC (TECU) est Ă©gale Ă  10 16 m -2 électrons. La figure 5 et la figure 6 montrent que, comme prĂ©vu, le TEC est Ă©levĂ© dans les rĂ©gions diurnes, mais faibles dans la nuit. Il convient de noter que, en raison des exigences du rĂ©cepteur terrestre, les mesures GPS-TEC ne sont disponibles que sur la terre. Il n’y a pas de couverture sur les ocĂ©ans et une couverture quelque peu limitĂ©e au milieu des États-Unis. Les donnĂ©es des Radioamateurs pourront fournir des informations sur l’ionosphĂšre dans des endroits oĂč les donnĂ©es GPS-TEC ne seront pas disponibles.

En résumé :

Le 21 aoĂ»t 2017, une Ă©clipse solaire totale traversera donc les États-Unis dans une pĂ©riode d’un peu plus de 90 minutes. Des recherches antĂ©rieures montrent que l’ombre de l’éclipse affectera l’état ionosphĂ©rique, mais l’étendue temporelle et spatiale des effets ionosphĂ©riques qui en rĂ©sultent n’a pas Ă©tĂ© suffisamment caractĂ©risĂ©e ou expliquĂ©e. HamSCI invite la communautĂ© de la radio amateur Ă  contribuer Ă  une expĂ©rience Ă  grande Ă©chelle en participant à « QSO-Eclipse », en dĂ©veloppant davantage des rĂ©seaux d’observation automatiques tels que Reverse Beacon Network. Les donnĂ©es rĂ©sultant de ces activitĂ©s seront combinĂ©es avec les observations des rĂ©seaux de surveillance ionosphĂ©riques existants afin d’analyser et comprendre les effets spatio-temporels et spatiaux causĂ©s par une Ă©clipse solaire totale.

Les références :

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  • Rideout, W. et A. Coster (2006), Traitement automatisĂ© du GPS pour les donnĂ©es globales de contenu en Ă©lectrons, GPS Solut. , 10 (3), 219-228, doi: 10.1007 / s10291-006-0029-5.
  • Nathaniel W2NAF is the primary author of this article. Greg and Magda are co-authors.
  • Here is the author list:
    Nathaniel A. Frissell, W2NAF (New Jersey Institute of Technology, Center for Solar Terrestrial Physics
    Magda L. Moses, KM4EGE, (Virginia Tech, Space@VT)
    Gregory D. Earle, W4GDE,  (Virginia Tech, Space@VT)

Traduction et adaptation par de l'article « 2017 Eclipse Experiment Descriptions » du site : Hamsci.org

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