mardi, 29 juillet 2025

BIG L - RADIO LONDON 266

Guy Henkinet

Radio London a été créée à l’initiative de Don Pierson un Américain qui habitait au Texas à Eastland. Ce même Pierson avait eu l’idée de fonder une radio pirate offshore en 1964, alors qu’il lisait un reportage dans le Dallas Morning News sur le lancement de Radio Caroline et Radio Atlanta à partir de navires qui étaient à l’époque ancrés dans les eaux internationales de la mer du nord au large du sud-est de l’Angleterre.
Un fait avait retenu vivement son attention, c’est-à-dire que ces deux stations offshores étaient les premières et les seules radios commerciales à émettre toute la journée et desservaient le Royaume-Uni. Cet entrepreneur a comparé le nombre de stations servant alors la population de son nord-ouest natal du Texas avec les deux stations au service de l’ensemble du Royaume-Uni. Il pensait que son idée rapporterait beaucoup d’argent tout en apportant du plaisir à de nombreux auditeurs.

Sans tarder, et obnubilé par son projet, Pierson a alors pris le vol de nuit suivant depuis Dallas vers le Royaume-Uni, où il a affrété un petit avion et a survolé les deux navires-radio. Après avoir pris des photos, il est retourné au Texas déterminé à créer une station plus grande, plus puissante et de meilleure qualité que Radio Caroline ou Radio Atlanta et il ne s’est pas trompé, car BIG L la station offshore le fruit de son imagination était vraiment ultra professionnelle et avant-gardiste. Son succès fut retentissant !

L’aventure de Big L 266 appelĂ©e aussi Wonderful Radio London commença ses Ă©missions de pop music le 23 dĂ©cembre 1964 Ă  bord du bateau MV Galaxy ancrĂ© dans les eaux internationales de la mer du nord Ă  5 km et demi au large de Frinton-On-Sea (Essex).

C’était une station commerciale offshore dont le format musical Ă©tait orientĂ© vers le top 40.

La station, comme d’autres opĂ©rateurs radio offshore, a Ă©tĂ© surnommĂ©e station de radio pirate et a cessĂ© ses activitĂ©s le 14 aoĂ»t 1967 après l’introduction du Marine Broadcasting Offences Act qui rendait illĂ©gal le fait d’approvisionner ou d’aider ces stations, sauf en cas d’urgence.

BIG-L a largement contribuĂ© Ă  lancer la carrière de divers animateurs qui ont ensuite travaillĂ© Ă  BBC Radio 1. Les bureaux de radio London se trouvaient dans le West End de Londres au 17 Curzon Street, juste Ă  cĂ´tĂ© de Park Lane.
Photo "MV Galaxy with radio mast"

Radio London a diffusé depuis le MV Galaxy, un ancien dragueur de mines de la marine américaine de la Seconde Guerre mondiale, initialement nommé USS Density. Ce navire fut équipé pour la diffusion radiophonique à Miami, puis traversa l’Atlantique jusqu’aux Açores, où l’antenne fut érigée, avant d’être définitivement positionnée au large des côtes de l’Essex. L’opération fut supervisée par l’un des autres investisseurs, Tom Danaher.

En raison d’un désaccord avec les autres investisseurs, Pierson quitta le consortium Radio London. Sa participation prit fin plusieurs semaines avant la mise en ondes de la station, bien qu’il ait conservé une petite participation.

L’émetteur de Radio London Ă©tait hĂ©bergĂ© dans un grand hangar en acier spĂ©cialement construit sur le pont arrière, car il Ă©tait trop grand pour tenir dans la cale. L’émetteur RCA Ampliphase de fabrication amĂ©ricaine Ă©tait Ă©valuĂ© Ă  50 kW. Un slogan diffusĂ© Ă  l’antenne disait « Votre tour de puissance de 50 000 watts », bien qu’initialement elle fonctionnait Ă  17 kW. En revanche, Radio Caroline, sa principale rivale, fonctionnait avec un Ă©metteur Continental Electronics de 10 kW. En 1966, Caroline South est passĂ©e Ă  un Ă©metteur Continental de 50 kW et, pendant un temps, Radio London a fait semblant de riposter en augmentant sa puissance Ă  75 kW.
L’antenne de la station Ă©tait un mât en acier tubulaire haubanĂ© vertical Ă  l’arrière du pont. La publicitĂ© de Radio London affirmait que le mât mesurait 212 pieds (65 m) de haut, mais des calculs ultĂ©rieurs Ă  partir de photographies ont indiquĂ© qu’il mesurait environ 170 pieds c’est-Ă -dire 52 m’.

Le positionnement de l’antenne était au centre de gravité du navire et cela était essentiel, car aucun ballast en ciment n’était utilisé dans la coque du navire pour contrer le mouvement causé par un mât aussi haut et lourd sur un navire flottant.
Bien que la longueur d’onde annoncĂ©e soit de « 266 mètres », la station a expĂ©rimentĂ© des frĂ©quences entre 1 133 kHz, 1 115 kHz et 1 155 kHz, et a eu tendance Ă  subir des interfĂ©rences hĂ©tĂ©rodynes nocturnes provenant de stations de Zagreb et d’ailleurs. En octobre 1966, un certain nombre de transmissions d’essai ont eu lieu sur 1 079 kHz, annoncĂ©es comme « 277 mètres », en utilisant un Ă©metteur de secours de 10 kW, mais il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de ne pas changer de frĂ©quence de manière permanente. Lorsque Radio 270 de Scarborough au Royaume-Uni a commencĂ© ses transmissions en juin 1966 sur 1 115 kHz, elle a interfĂ©rĂ© avec Big L Radio London pendant environ 5 jours, avant que Radio London ne fasse finalement le grand pas de 1 115 kHz Ă  son 1 155 kHz permanent et final qui prĂ©sentait les hĂ©tĂ©rodynes typiques de 4 et 5 kHz causĂ©es par 1 151 kHz et 1 160 kHz. DĂ©but 1966, Radio London a brièvement sautĂ© de 1133 kHz Ă  1115 kHz en raison de son signal plus fort, provoquant des interfĂ©rences avec Radio Zagreb sur 1133 kHz. En octobre 1966, des cartes QSL ont signalĂ© que Radio London avait Ă©tĂ© reçue dans des endroits Ă©loignĂ©s comme l’Illinois, aux États-Unis, Kimberley et Riversdale, en Afrique du Sud, en raison de conditions de propagation atmosphĂ©rique favorables et de la frĂ©quence divisĂ©e de 1155 kHz utilisĂ©e par Radio London.
Après que Radio Caroline South eut augmentĂ© sa puissance et changĂ© sa frĂ©quence Ă  1187 kHz au printemps 1966, elle a causĂ© des interfĂ©rences avec Radio London sur 1133 kHz. Cela semble avoir Ă©tĂ© causĂ© par une rĂ©sonance entre les mâts d’antenne des deux navires, et peut-ĂŞtre par la coque en acier du Galaxy.

Radio London Chart

En août 1966, les Beatles entament leur dernière tournée américaine. Après la tempête provoquée par le commentaire de John Lennon « plus populaire que Jésus », l’accueil réservé au groupe est source de spéculations et le management des Beatles fait en sorte que des journalistes britanniques les accompagnent. Kenny Everett (un habitant de Liverpool) de Radio London, Jerry Leighton de Caroline et Ron O’Quinn de Swinging Radio England sont invités. Comme la Poste britannique (à l’époque, le fournisseur de services téléphoniques monopolistique du pays) a coupé les communications navire-terre avec les navires pirates, Everett doit appeler un numéro à terre.
Paul Kaye descend Ă  terre, prend l’appel Ă  Harwich et enregistre la conversation avant de retourner au navire, oĂą l’enregistrement est Ă©ditĂ© et la musique insĂ©rĂ©e pour crĂ©er un programme de 30 minutes, sponsorisĂ© par Bassett’s, dont les Jelly Babies sont prĂ©tendument les prĂ©fĂ©rĂ©es des Beatles. Les concerts ont lieu chaque soir Ă  19 h 30 pendant 40 jours de la tournĂ©e.

 En 1967, Radio London a obtenu une exclusivitĂ© britannique de huit jours sur le Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, le diffusant pour la première fois le 12 mai 1967. L’album Ă©tait dans les magasins le 1er juin 1967, mais Everett avait quittĂ© la station le 21 mars de la mĂŞme annĂ©e.
Un concessionnaire automobile Cadillac d’Abilene, au Texas, qui est devenu l’un des investisseurs associés à Pierson, a nommé Philip Birch, un directeur de compte de J. Walter Thompson qui avait déménagé des bureaux de JWT aux États-Unis vers leurs bureaux à Londres. Birch est devenu directeur général, responsable de l’ensemble de la gestion de Radio London et de sa société de vente, Radlon Sales. Birch a été en grande partie responsable du succès de la station, adaptant le format de style américain à un public britannique.
Le coĂ»t de la station Ă©tait couvert par la publicitĂ© locale et nationale et les Ă©missions religieuses d’une demi-heure, The World Tomorrow (le monde Ă  venir) prĂ©sentĂ© par Herbert W. Armstrong ou son fils, Garner Ted Armstrong. L’Église mondiale de Dieu des Armstrong a parrainĂ© la station avec 50 000 ÂŁ par an. The World Tomorrow Ă©tait diffusĂ© Ă  19 heures, en dehors des heures de grande Ă©coute.
Les autorités britanniques ne voulaient pas enregistrer une société de vente britannique appelée « Radio London » parce que le nom était « trop similaire » à une société existante, Commercial Radio (London), elle a donc été enregistrée sous le nom de « Radlon (Sales) Ltd ». Elle appartenait à Philip Birch et était le nom diffusé pour les ventes publicitaires. Les investisseurs étaient au Texas et utilisaient des noms différents pour des sociétés interconnectées en dehors du Royaume-Uni et des États-Unis afin de dissimuler leurs intérêts, principalement pour des raisons fiscales.

Après la fermeture de Big L, Birch est devenu le directeur général fondateur de Piccadilly Radio, qui a obtenu la licence britannique pour Manchester en 1973 et est devenue l’une des stations de radio les plus prospères de Grande-Bretagne. Il a également fondé Air Services, vendant de la publicité nationale pour des stations dans tout le Royaume-Uni. Il a continué à être PDG de Piccadilly Radio et président d’Air Services jusqu’à sa retraite en janvier 1984.
La station devait s’appeler Radio KLIF London, en utilisant des programmes enregistrĂ©s de la station de radio AM de Dallas, KLIF 1190. Lorsqu’il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le son devait ĂŞtre en direct et orientĂ© vers un public et une culture britannique, Pierson a embauchĂ© Ben Toney comme directeur de programme. Philip Birch a Ă©tĂ© nommĂ© PDG en charge de la station de radio et des ventes publicitaires. Birch a suggĂ©rĂ© d’appeler la station Radio Galaxy, en prĂ©vision de sa capacitĂ© Ă  faire des stars.
En guise de compromis, le démineur a été rebaptisé MV Galaxy tandis que la station elle-même est devenue Radio London. Cependant, les jingles PAMS ont apporté un raffinement au nom de sorte qu’elle était connue sous le nom de Wonderful Radio London et Big L ; tout comme KLIF à Dallas a appelé sa ville natale Big D.

La quasi-totalité des programmes des animateurs provenait d’un studio situé dans la cale à l’arrière du navire. Le studio d’origine avait été installé par RCA pendant l’aménagement du navire à Miami, mais les cloisons métalliques du navire présentaient des problèmes d’acoustique et d’insonorisation. Cela a été corrigé en recouvrant les murs de matelas et de couvertures provenant des lits superposés de l’équipage, même si cela signifiait que personne ne pouvait dormir pendant la journée.

Au début de 1966, deux nouveaux studios ont été construits (également sous la ligne de flottaison), avec une acoustique appropriée et une disposition plus ergonomique — le studio principal de diffusion/DJ avait une table de mixage/son moderne, et un plus petit pour les bulletins d’information horaires, la production (de publicités, etc.) et comme sauvegarde.
Photo "Wonderful Radio London (Big L)-MV Galaxy,North Sea,1964"

Le 14 aoĂ»t 1967 Ă  minuit, la loi sur la radiodiffusion maritime, etc. (Marine, etc.) (Offences) Act 1967) est entrĂ©e en vigueur au Royaume-Uni. Elle a créé un dĂ©lit pĂ©nal pour la fourniture de musique, de commentaires, de publicitĂ©, de carburant, de nourriture, d’eau ou de toute autre assistance, sauf pour sauver des vies, Ă  tout navire, structure offshore telle qu’un ancien fort de la Seconde Guerre mondiale, ou plate-forme volante telle qu’un avion utilisĂ© pour la radiodiffusion sans licence de l’autoritĂ© de rĂ©gulation du Royaume-Uni. MalgrĂ© les plans initiaux contraires, Radio London a dĂ©cidĂ© de ne pas dĂ©fier la loi et a fermĂ© avant l’entrĂ©e en vigueur de la loi.

Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de fermer Ă  15 heures le 14 aoĂ»t 1967, en partie pour garantir une large audience, ainsi que pour permettre aux animateurs du navire et aux autres membres du personnel de retourner Ă  terre et de monter Ă  bord d’un train pour Londres. Une Ă©mission enregistrĂ©e d’une heure a Ă©tĂ© diffusĂ©e Ă  partir de 14 heures pour permettre au personnel de se prĂ©parer Ă  partir. L’heure dĂ©crivait Ă©galement une forme en « L » des aiguilles d’une horloge, mais on ne sait pas si c’était une considĂ©ration rĂ©elle.

L’émission, intitulĂ©e Their Final Hour, comprenait des messages d’adieu et de commĂ©moration enregistrĂ©s par des stars de l’enregistrement, parmi lesquelles les voix de Mick Jagger, Cliff Richard, Ringo Starr et Dusty Springfield. Le bulletin d’information de 14 h 30, lu par Paul Kaye, Ă©tait le dernier segment en direct de la station. Birch remerciait les DJ, le personnel et les autres personnes impliquĂ©es tout au long de la vie de la station, ainsi que les politiciens et autres qui se sont battus pour la station — et ses 12 millions d’auditeurs au Royaume-Uni et quatre millions aux Pays-Bas, en Belgique et en France. Cela a Ă©tĂ© suivi par le dernier disque, « A Day in the Life » des Beatles, puis l’annonce finale de Paul Kaye : « Big L time is now 3 o’clock and Radio London is now shut down ». Le gĂ©nĂ©rique de Radio London, le « PAMS Sonowaltz », populairement appelĂ© Big Lil, a Ă©tĂ© diffusĂ© avant que l’émetteur ne soit Ă©teint par l’ingĂ©nieur Russell Tollerfield, juste après 15 heures.
Juste après la fermeture de Radio London, Robbie Dale sur Radio Caroline South (anciennement Radio Atlanta) a diffusĂ© un bref hommage Ă  la station, a remerciĂ© son personnel et ses animateurs et a observĂ© une minute de silence. La plupart des stations offshore avaient dĂ©jĂ  cessĂ© leurs activitĂ©s. Radio Scotland et Radio 270 ont fermĂ© Ă  minuit. Radio Caroline South a dĂ©clarĂ© qu’elle et Radio Caroline North (la Caroline d’origine) continueraient et a jouĂ© le cĂ©lèbre « ’we shall overcome ». Le propriĂ©taire Ronan O’Rahilly a dĂ©clarĂ© qu’elles dĂ©fendaient le principe de la diffusion libre, plutĂ´t que d’être de simples actifs commerciaux. Les Ă©missions offshore de Caroline ont continuĂ© de manière intermittente jusqu’en 1990, lorsque la radio fut abordĂ©e par les autoritĂ©s anglaises et nĂ©erlandaises qui cassèrent Ă  la masse tout le matĂ©riel de radio diffusion et firent descendre le mât et l’antenne, après quoi la station a cherchĂ© des moyens lĂ©gaux de diffusion, d’abord via Satellite et puis sur la frĂ©quence de Manx Radio 648 kHz (une ancienne frĂ©quence de la BBC)

Le personnel de Radio London arrivant à la station de Liverpool Street à Londres en provenance de Harwich a été accueilli par un grand nombre de fans, certains portant des brassards noirs et portant des pancartes avec des slogans tels que « La liberté est partie avec Radio London ». Ils ont essayé de prendre d’assaut la plate-forme, ce qui a conduit à des échauffourées mineures avec la police.
Le MV Galaxy s’est alors retrouvé dans le port de Kiel, 1975.
Le MV Galaxy a d’abord naviguĂ© jusqu’à Hambourg, en Allemagne de l’Ouest, oĂą Erwin Meister et Edwin Bollier ont essayĂ© de l’acheter pour ce qui est devenu Radio Nordsee International. Lorsque l’affaire a Ă©chouĂ©, Meister et Bollier ont cherchĂ© un autre navire. En 1979, le Galaxy, avec son mât de 170 pieds toujours dressĂ©, a Ă©tĂ© coulĂ© dans le port de Kiel comme rĂ©cif artificiel ; mais, en 1986, des inquiĂ©tudes concernant la pollution des rĂ©servoirs de carburant du navire ont conduit Ă  son dĂ©barquement et Ă  sa rĂ©cupĂ©ration.

Personnel Ă  bord du MV Galaxy
Les animateurs comprenaient Chuck Blair, Tony Blackburn, Pete Brady, Tony Brandon, Dave Cash (qui s’est également associé pour présenter un Kenny and Cash Show populaire), Ian Damon, Chris Denning, Dave Dennis, Pete Drummond, John Edward, Kenny Everett (co-animateur du Kenny and Cash Show, et finalement renvoyé pour ses critiques continuelles à l’antenne du programme religieux, The World Tomorrow), Graham Gill, Bill Hearne, Duncan Johnson, Paul Kaye (qui est devenu le journaliste principal qui lisaient les nouvelles), Lorne King, « Marshall » Mike Lennox, John Peel (voir The Perfumed Garden), Earl Richmond, Mark Roman, John Sedd, Keith Skues, Ed Stewart, Norman St. John, Tommy Vance (qui est arrivé à la station via Radio Caroline South et avait été sur KHJ Los Angeles), Richard Warner, Willy Walker, Alan West, Tony Windsor (qui avait commencé sa carrière offshore avec Radio Atlanta) et John Yorke.

L’équipe d’animateurs comprenait Chuck Blair, Tony Blackburn, Pete Brady, Tony Brandon, Dave Cash (qui s’est également associé pour présenter un Kenny and Cash Show populaire), Ian Damon, Chris Denning, Dave Dennis, Pete Drummond, John Edward, Kenny Everett (co-animateur du Kenny and Cash Show, et finalement renvoyé pour ses critiques continuelles à l’antenne du programme religieux, The World Tomorrow), Graham Gill, Bill Hearne, Duncan Johnson, Paul Kaye (qui est devenu le journaliste principal qui lisaient les nouvelles), Lorne King, « Marshall » Mike Lennox, John Peel (voir The Perfumed Garden), Earl Richmond, Mark Roman, John Sedd, Keith Skues, Ed Stewart, Norman St. John, Tommy Vance (qui est arrivé à la station via Radio Caroline South et avait été sur KHJ Los Angeles), Richard Warner, Willy Walker, Alan West, Tony Windsor (qui avait commencé sa carrière offshore avec Radio Atlanta) et John Yorke.
Photo : Le studio de BIG L (radio london).

Lorsque son deuxième navire-radio ferma ses portes et que le navire retourna à Miami, en Floride, en 1967, Don Pierson tenta de relancer Wonderful Radio London à partir de là. Son plan était d’intéresser les investisseurs à redémarrer Radio London au large de New York.

Lorsque cela échoua, il se lança dans une aventure impliquant un autre navire qui relancerait Wonderful Radio London au large de San Diego, en Californie. Mais malheureusement, celui-ci coula également.

En 1982, Pierson a contribuĂ© Ă  la promotion d’une Ă©mission syndiquĂ©e de Wonderful Radio London, diffusĂ©e pour la première fois sur KVMX, une station qu’il possĂ©dait Ă  Eastland, au Texas. Il a fait la promotion de l’émission lors de la convention de la National Association of Broadcasters Ă  Las Vegas, au Nevada. Lorsque Ben Toney, le directeur du programme offshore original de Radio London, s’est impliquĂ©, l’émission Ă©tait diffusĂ©e sur KXOL Ă  Fort Worth, au Texas, et en tant qu’émission quotidienne avec 250 000 watts XERF au Mexique. Des plans ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s pour Ă©tendre le temps d’antenne matinal de XERF Ă  Wonderful Radio London en tant que station Ă  service complet et pour envoyer un nouveau navire au Royaume-Uni sous le nom de Wonderful Radio London International (WRLI), afin de reproduire le succès de Radio London dans les annĂ©es 1960. Cependant, ces plans supplĂ©mentaires n’ont pas rĂ©ussi Ă  se concrĂ©tiser au-delĂ  de leur phase de syndication.

Suite Ă  Radio London, Pierson crĂ©a Swinging Radio England et Britain Radio sur un autre navire (le MV Olga Patricia, rebaptisĂ© plus tard MV Laissez Faire) en 1965. Elles ne commencèrent Ă  Ă©mettre qu’en 1966, lorsque leur navire jeta l’ancre près du MV Galaxy. Les deux stations n’eurent pas de succès commercial en raison de leur style radiophonique amĂ©ricain ostentatoire, de problèmes techniques et d’une mauvaise gestion. La station nĂ©erlandaise Radio Dolfijn remplaça Radio England en novembre 1966. Radio 355 remplaça Britain Radio et Dolfijn cĂ©da la place Ă  Radio Twee Twee Zeven (227) au dĂ©but de 1967. Pierson est dĂ©cĂ©dĂ© en 1996.

Quelques images provenant de cette période

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Ecrit par Guy Henkinet ON6GH

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Profil de l'auteur

Guy HENKINET alias ON6GH est né en 1957 et s’intéresse dès son adolescence à la radio et à la musique. Il est fan des radios offshore et visite le MEBO II (bateau d’émission) et les studios à bord de Radio Northsea Int. Il devient par la suite DJ, puis animateur radio sur radio kawa, fm56/SIS, Contact et bien d’autres encore, puis sur une vingtaine de radios en France. Durant la moitié des années 70, il consacre également du temps à réaliser des DX sur la bande des 11 mètres.