vendredi, 9 mai 2025

Victor LIESENS

M2 – EB4UC – ON4UC

Radio amateur de la première heure

1902 – 1976

Victor LIESENS est né le 8 août 1902 à Saint-Servais. Son père, militaire de carrière musicien au 13ème de Ligne le prédestine à une carrière musicale en lui faisant étudier le violoncelle dès l’âge de 14 ans.

Dès le début des années 20, il anime les cafés-concerts en ville et accompagne les films muets : au ‘Bon Théâtre’ de Namur (rue du Lombard) et au cinéma

La Renaissance’, futur ‘Eldorado’.

Une innovation révolutionne alors le Septième Art : le cinéma se met à parler ! ¹ Le public boude les productions muettes, Victor doit envisager une reconversion professionnelle.

Ayant suivi des cours d’électricité à l’Institut Technique de Namur (rue des Brasseurs), il oriente sa carrière professionnelle définitivement vers ce domaine : il devient ‘Monteur en appareils et appareillage de T.S.F.’, puis ‘Technicien en radio et électricité’.²

Il réalise son premier récepteur en 1922-1923. Le 15 décembre 1922, il envoie sa demande à l’Administration des Télégraphes et des Téléphones, l’autorisation d’établir ce ‘poste récepteur privé de télégraphie sans fil’ lui est accordée le 8 janvier 1923. Les premières émissions de Radio-Belgique (novembre 1923) contribueront à développer l’engouement du jeune Victor pour la T.S.F.

Récepteur alimentation batteries à lampes TM (descriptif en Annexe 1)

¹ Un excellent article décrivant (entre autre) l’avènement du cinéma parlant (‘Quand Namur courait au cinéma…’) a paru dans « La vie à Namur au temps du Roi Albert » (1984, pp. 132-139) (Reproduit en document annexe)

² Diverses attestations, témoins de sa vie professionnelle sont reproduites en ‘Documents annexes’.

Jugeant sans doute que émettre des signaux ne devait pas être bien plus compliqué que les recevoir, Victor effectue ses premières liaisons bilatérales au début de l’année 1925 Les ‘Comptes rendus d’écoute’ et ‘Avis d’émission amateurs’ du célèbre ‘Journal des 8’ citent ‘4UC’ à de nombreuses reprises.²

Indicatif en « 4 » utilisé en 1925
  Indicatif typique du ‘Réseau Belge’ (1926)

Il va de soi que toute émission d’amateur était strictement interdite !

Rudolph Couppez (W2), ‘Traffic Manager’ au Réseau Belge et correspondant du célèbre journal ‘L’Antenne’, écrivait plus tard à ce sujet : « Nous étions tous  des pirates, des illégaux car il n’y avait pas de loi permettant de transmettre ». (‘QSO’ 11/1936, p.196)

Le Réseau Belge ³ voit le jour, l’émission d’amateur s’organise peu à peu, sans toutefois être officiellement autorisée.

Victor Liesens, M2 apparaît dans la liste des stations du RB, à la date du 11 avril 1925. (‘Journal des 8’ N°41 du 25 avril 1925, p.2)

¹ Une photo de sa station de 1926 (avec commentaires) se trouve en Annexe 2.

² Exemples de ‘Comptes rendus d’écoute’ en Annexe 3.

³ « L’ancien ‘Réseau des 2’, groupement des émetteurs belges a pris une telle extension qu’il a été nécessaire de créer le ‘Réseau Belge’  des émetteurs, dont les indicatifs sont formés d’une lettre suivie d’un chiffre de A1 à Z9 ». (‘L’Antenne’ N°106 du 7 avril 1925’)

Dans le ‘QSO’ N°2 de février 1926, on peut lire : « L’amateur belge bien connu 4UC vient d’adhérer au Réseau Belge et transmet actuellement sous l’indicatif ‘b.M2’. Ajoutons que son QRA est Namur ». Il envoie de nombreux rapports d’écoute (Annexe 4) et devient le ‘QSL manager’ du RB pour Namur. (Annexe 5).

Dans les années 1926-1927, une première exposition de matériel radio a lieu rue Godefroid à Namur. Le Gouverneur de la Province, après avoir entendu un air musical venant de Bomel, projeta de créer une station expérimentale régionale d’émission. Faute de finances, ce projet ne vit pas le jour !

L’émission d’amateur quant à elle connaît une évolution propice !

Une lettre de l’Administration des Télégraphes et des Téléphones, datée du 20 avril 1929 informe Monsieur Liesens Victor qu’il est autorisé à installer et à faire fonctionner un poste émetteur de radiotélégraphie et de radiotéléphonie.¹

L’indicatif ‘EB4UC’ est attribué à la station.

Les premiers examens pour l’obtention d’une licence d’émission sont annoncés à la une du ‘QSO’ d’octobre 1933. Victor réussit les examens d’opérateur radio télégraphiste et radio téléphoniste privé et obtient les certificats A et B (datés du 20 mars 1934). L’indicatif d’appel sera ‘ON4UC’.

En l’honneur du 10e anniversaire de la radio, une exposition se déroula en 1933 au Cercle Militaire, rue Lucien Namêche. Une ligne téléphonique relayait la musique jusqu’au n°88 de la rue du Beau Vallon à Saint-Servais, d’où l’émetteur de 4UC la transmettait sur les ondes.

L’activité des radio amateurs de la province de Namur connaît, quant à elle, une certaine léthargie. « L’activité de notre province brille par une absence presque complète des anciens », se lamente 4FM, le nouveau DM de la province.²

¹ Autorisations et certificats d’émission scannés et se trouvent dans le dossier « Documents ».

² Début 1933, ON4FM, le Comte C. d’Oultremont remplace ON4BZ, le Baron Guy Janssen, qui s’établit à Bruxelles. ON4IJ, L. Bauwens de Mariembourg remplacera 4FM comme DM de la province de Namur en 1936. (‘QSO’ 03/1936, p.48)

ON4UC ne participe plus à la vie associative du Réseau Belge. Sa situation professionnelle ainsi que familiale ont certainement contribué à cette apathie toute passagère.

Victor, son épouse Hermance et le petit Joseph. (1934)

Parlant de plusieurs membres de sa section, dont 4UC, le DM écrit : « Ces Oms ne me donnent pas de leurs nouvelles, il me serait pourtant agréable de recevoir, ne serait-ce qu’une petite carte à la fin du mois, afin de me rendre compte de leur activité. Ne pas oublier de m’envoyer des enveloppes timbrées, car j’ai des QSLs en souffrance chez moi. » (‘QSO’ 07/1935, p.137)

Et de renchérir : « 4AMT – 4ISC – 4UC – 4WAX … Tous ces Oms doivent être morts car jamais je n’ai eu de leurs nouvelles ! » (‘QSO’ 10/1935, p.198)

Il semble cependant que les OM Namurois sortent de « leur léthargie hivernale » en avril 1937. Les rapports d’activité sont rédigés par ON4UC, « CM de la Sous-Section de Namur ». Les réunions ont lieu tous les 15 jours chez ON4TO, Omer Tombeur de Lustin.

En juillet, la réunion de la section Namur-Luxembourg se déroule au château d’Yvoir en présence de ON4ID, Guy de Borchgrave, Président du Réseau Belge.¹

En 1938, la section de Namur reprend du poil de la bête !

« Notre dévoué CM 4UC se lance dans la téléphonie où il collectionne les QSO, il perce tous ses planchers pour transporter son jus du rez-de-chaussée au second étage au grand désespoir d’YL 4UC » (‘QSO’ 03/1938, p.339)

¹ Cet évènement est rapporté dans ‘Vers L’Avenir’ et fait la Une du ‘QSO’ d’octobre 1937. (avec photo)

Les réunions se déroulent régulièrement chaque dimanche à 11 heures à la Taverne Astrid, rue des Carmes. Des visites didactiques ont lieu.

« Les OM’s de la province, au grand complet, firent la visite des laboratoires du Collège des R.P. Jésuites de Namur. Démonstrations des appareils y furent faites avec clarté et bienveillance. » (‘QSO’ 06/1938, p.418)

Victor remonte « un nouveau zinc sur aluminium » et « a pompé très sérieusement le DX ces derniers temps ». (‘QSO’ 09/1938, p.479)

En fin d’année, il est actif sur 10 mètres « avec report R9 aux USA ». (‘QSO’ 01/1939, p.535) Il réalise de nombreuses liaisons DX, les cartes QSL arrivent en masse, « le microbe agissant à fond depuis quelques temps » écrit ON4JR, Emile Roulive (ex ONL505) de Wépion. (‘QSO’ 09/1939, p.767)

Les évènements internationaux eurent, on le comprendra aisément, une répercussion sur les projets et activités des radios amateurs.

Une lettre recommandée de la RTT, datée du 26.8.1939 stipule « jusqu’à nouvel avis » que « les postes de 5e catégorie ont à s’abstenir de toute émission ».

Le couperet tombe, le Réseau Belge est réduit au silence.

« Nos stations sont QRT ; mais l’amateurisme n’est pas encore mort. Plus que jamais, le ‘QSO’, comme son nom l’indique, est le trait d’union entre tous les amateurs belges ». (‘QSO’ 10/1939, p.773)

Suivirent « six affreuses années d’occupation ennemie, de souffrances, de deuils, de résistance et, hélas, même de torture. » (‘QSO’ 04/1946, p.1)

Victor est engagé par la protection civile comme écouteur sur un point haut des environs de Namur. Le matériel est démonté et soigneusement dissimulé : il ne sera pas remis aux autorités.

Au sortir de la tourmente, la RTT envoie une lettre recommandée à tous les amateurs. Toutes les licences sont annulées et doivent être retournées à la Régie.

« En 1939, les amateurs belges, sur simple demande des autorités militaires ont remis leurs stations d’émission pour utilisation par l’armée et cela, en bloc, sans regimber, ne voyant que le fait bien naturel d’aider le pays. Pendant l’occupation, de nombreux amateurs de Belgique ont formé un réseau clandestin et n’ont pas ménagé et la peine et les dangers qu’ils encouraient – dangers terribles, on en conviendra – en ce faisant. Pour toute réponse à cela, on nous envoie un papier recommandé, sec, impétueux, voire menaçant, nous obligeant à remettre nos autorisations. » (ON4FT dans ‘QSO’ 02/1946, p.1)

Dans le désordre et le trouble des idées qui régnaient après cette guerre, la réorganisation de l’amateurisme en Belgique ne se fit pas en quelques jours.

Victor reçoit une autorisation provisoire¹, de 5e catégorie (B) datée du 28 mai 1946, au bas de laquelle est indiqué en lettres majuscules que « La présente autorisation provisoire peut être révoquée à tout moment. Elle sera de toute façon sans valeur aucune à dater du 1er Janvier 1947 ».

La direction du Réseau Belge multiplie ses démarches en faveur des amateurs.

Enfin, l’Arrêté Ministériel du 22 Juillet 1947 – paru au Moniteur du 10 Août – fixa la réglementation tant attendue par les radios amateurs.

Tous, y compris ‘les plus anciens et les plus respectables’, devaient passer par la case ‘examen’ et se mettre en ordre avant le 1er Janvier 1948, ce qui ne fut pas au goût de tous !

Victor Liesens se conforme à la nouvelle réglementation en vigueur. Deux certificats (A et B), datés du 8 avril 1948, couronnent la réussite de ces examens.

Les beaux jours de l’émission d’amateur sont en vue !

¹ Cette autorisation provisoire était très restrictive : limitation drastique des heures et des fréquences d’émission. (scannée dans le dossier ‘Documents’)

Les membres du ‘Réseau Belge’ et du ‘Vlaamsche Radio Bond’ s’unissent en une association nationale unique : l’U.B.A.¹

A Namur, la première réunion de la nouvelle section UBA a lieu le dimanche 5 novembre 1950 au domicile du nouveau DM de la province ON4EI, Emile Mathieu de Saint-Servais.

Victor, ON4UC fait partie des 5 amateurs présents. Il construisait en ce temps là un récepteur à 12 tubes pour la nouvelle bande 144 Mhz. Le mois suivant, une ‘rotary’ 4 éléments est installée au n°50 de la rue Piret Pauchet.

Pour cette époque plus ‘récente’, mes sources se raréfient.

La revue ‘QSO’ ne cite plus trop son indicatif, il ne fait plus partie des membres de l’UBA.

Je cite l’hommage émouvant de son ami ON6CA lors de son décès en 1976.

« 1954, (…) Victor Liesens a 52 ans et se recycle pour la TV. Il construit son premier téléviseur au départ d’un tube d’oscillo. Ce n’est pas parfait mais ça marche et il consacre une grande partie de son temps à l’étude de la TV et devient le réparateur attitré d’une grande maison régionale. Victor Liesens est aimé de tous : intelligent et discret, il préfère rester dans l’ombre, tout en mettant sa bonté, son intelligence et sa pratique au service de ceux qui le sollicitent. Jusqu’au bout Victor Liesens est resté un radio amateur averti : il aimait construire ses appareils (…) En septembre 1974, à l’occasion du jumelage de Namur et  Nancy, il avait été à l’honneur, étant à l’époque le plus vieux radio amateur de la province de Namur. » (‘CQSO’ 02/1977, pp.71-72)

¹ « Je suis heureux d’avoir l’occasion de rendre un hommage public à ON4FT, G. NEELEMANS. C’est en effet lui qui eut l’idée de l’U.B.A., qui a étudié avec un soin, une objectivité et un désintéressement digne d’un amateur de grande classe, dont seuls 4AA et moi-même, qui avons suivis son élaboration de près, pouvons nous en faire une idée exacte ».

(L. Richard, ON4UF dans ‘QSO’ 04/1946, p.2) (ça évitera d’écrire n’importe quoi en 2017 !)

Victor Liesens, pionnier de la radio, autodidacte, homme simple et bon nous a quitté en ce 29 octobre 1976. Le récit de sa vie, c’est une belle page de l’histoire du radio amateurisme belge.

‘Viv Nameur po tot’ !

Bibliographie

◊   ‘QSO’, organe officiel du Réseau Belge. (1926 →1940) ; (1946).

◊   ‘QSO’, organe mensuel de la Section d’expression française de l’U.B.A.

      (1947→1951)

◊   ‘CQ-QSO’ 02/1977, pp.71-72.

◊   ‘Le Journal des 8’ et ‘L’Antenne’ (années 1925 et 1926)

◊   Philippe Jacquet et Françoise Jacquet-Ladrier : La vie à Namur au temps du

     Roi Albert, 1984.

◊  Archives personnelles de Joseph LIESENS. (Dossier ‘Documents’)

Remerciements

Je tiens à remercier chaleureusement ON6CA, Michel Joiris de m’avoir permis de retrouver le fils de Victor, Joseph LIESENS et tout particulièrement ce dernier pour son accueil, sa gentillesse et les précieux documents qu’il a spontanément mis à ma disposition. Un grand merci aussi à ON5WG, Georges pour les explications techniques ‘années 20’ et à mon vieil ami Tony, ON4JY pour l’aide apportée à la numérisation des plaques photographiques anciennes.

ANNEXE 1.

Récepteur à lampes TM (années 20)

Récepteur à lampes TM (années 20)

Voici le récepteur des années 20 de Victor Liesens. Récepteur alimentation batteries, équipé des fameuses lampes TM (Télégraphie Militaire), tubes qui ont été conçus durant la première guerre mondiale. On aperçoit très bien sur le côté droit les deux bobinages dont on réglait le couplage par rapprochement ou éloignement mutuel.

Autorisation d’établir « un poste récepteur privé de télégraphie sans fil, avec valves amplificatrices, destiné à l’étude et à faire des expériences scientifiques», sollicitée en date du 15 décembre 1922, dans l’immeuble sis, 42 rue Muzet à Namur. Autorisation accordée aux conditions de l’arrêté ministériel du 7 août 1920. (Courrier du 8 janvier 1923)

Redevance annuelle de 20 francs !

(Merci à Georges, ON5WG par courriel)

ANNEXE 2.

Station ‘4UC’ 1926

En partant de la droite: 2 beaux rhéostats fonction : réglage alimentation filament ? ?
Ensuite une arrivée secteur via un beau fil torsadé isolé textile sur caoutchouc prenant sa source sur le socket de la lampe au plafond ou bien fonction inverse soit prise du secteur sur la table pour alimenter la lampe du plafond.
Derrière cette fiche secteur un gros bobinage qui est très certainement le transformateur HT.
A l'avant plan après cette fiche secteur, même en  agrandissant la photo, je ne peux pas reconnaître les deux dispositifs placés en bord de table.  Par contre après cela devient beaucoup plus clair.
Venant de la fenêtre, ligne bifilaire vers l'antenne qui arrive sur un beau link de couplage sur la grosse self qui est accordée avec un CV à axe vertical placé dans la grosse boîte sous la self. On arrive alors à la lampe ampli très certainement unique (oscillateur et PA). Devant cette lampe le circuit grille à l'avant de la table où l'on distingue bien la self et les lames du CV.
Les deux grosses ampoules dans le fond sur la table sont très certainement des redresseuses.
Au sol sous la table on devine des batteries d'accumulateurs (bacs en verre maintenus dans des casiers en bois).

Photo datée de 1926 (Terminus Post Quem). Station établie 25, rue Ernotte à Namur.

(Merci à Georges, ON5WG par courriel)

ANNEXE 3.

‘4UC’ dans les comptes rendus d’écoute du ‘Journal des 8’(1925)

ANNEXE 4.

‘M2’ envoie de multiples ‘rapports d’écoute’ au Réseau Belge.

Ils sont publiés régulièrement dans la revue ‘QSO’.

Résultat d’écoute à b-m2 (Namur), du 1er au 15 février 1926
(‘QSO’ N° 4 -1er Avril 1926, p.4)
B: 4ga, z22, k5, (4rd), 4gr, r2, s4, d4, c22, g6, z1, (f8).
F : 8oic, (8arv), 8nn, (8dgs), (8rst), 8nb (Maroc), 8erf, (8pla), 8bz, 8jms, 8gra, 8tis, (8tvi), 8ef
8ribp, 8hz, fl, (8jms), (8ao), (8kk), 8dk, (81mu), (8ar), (8er), (8sst), (8ut), 8hf, (8hfd), 8smr.
I : 1nc, 1as, 1ce.
E: ear20.
G : (2un), (aka), (gwllb), 5rb, 6yd, (knl), (2bma), (2vl), (2da), 2bq.
H : (9dd), (9fr).
K : p1, y4, kl, w2, dzl.
N : 2pz, 0wf, 0wr, wf3.
S : 2co.
SM : smws, (smxt), smuk, (smwu).
U : 4af, 2mj, 2ap, 2bsr, 4kt, 4rz, 4gy, 5hy, 1aao, 1ii, 2ar, 1ecx, wir.
BZ : 1al, 1aw, 2af, 1ab, 1aq, 1ac.
GH : 9tc.
PR : 4je.
Postes entendus par M2 (Namur), du 15 au 28 février 1926.
(‘QSO’ N°7- 15 Mai 1926, p.2)
B : w1, s1, 4yz, z2, z22, p7, k5.
F :8tvi, (8ez), (8tis), octu, 8pla, 8oa, 8hfd, 8xp, 8kc, 8rit, 8ar, 8ns, (8lmu), (8mjm), 8bb, ocng, (8py), 8hu.
G :5yg, knl, 2ia, 2led, 2cc, (2fm), 2ek, 6ou, 5nf, 6dw, 5sz, 6zm, (6ko), (2zb), 2od, 6zc, 6gs.
K :(4cl), (y4), (w1), y8, 4ga.
I : (1ce), 1ad, (1aa), 1ag.
SM : (2nd), 2bs, smxt.
N: 0rd, 0ro, 0rp, 0wc, 0za.
E : ear22, ear9, (ear6).
D : 7ew, 7bx.
U : 2aev, 1rr, 3ah, 2mk, 5ky, 1caj, 3ld, 2go, 1bw, 1rm, 2rd, 1sam, 1ain, 1opv.
X : sp, gbm, ics.

ANNEXE 5.

(‘QSO’ N°6 – 1er Mai 1926, p.6)

En conclusion:

  1. 4UC a lancé ses premiers appels et/ou a réalisé ses premières liaisons bilatérales en Janvier 1925.
  • Malgré l’apparition massive (mais passagère !) des indicatifs du Réseau Belge, Victor Liesens persista à utiliser son indicatif ‘4UC’. Un an plus tard seulement, il adhéra au RB (‘QSO 02/1926’) et devint M2. Ses ‘résultats d’écoute’ étaient publiés régulièrement dans la revue du RB.
  • En Mai et Juin 1925 (Jd8 N°42 du 2/5/1925 au N°50 du 27/6/1925), son indicatif apparaît de plus en plus fréquemment dans les « comptes rendus d’écoute » de cette célèbre revue. (entre 2 et 7 fois par revue !) Il serait trop fastidieux et parfaitement inutile de les citer tous ici.
  • Il est reçu en Belgique, France, Hollande, Angleterre et Suisse.
  • En France, les rapports d’écoute couvrent géographiquement tout le territoire : Nord, Calvados, Aisne, Paris et environs, Moselle, région du Rhône, Var …
  • Aucune liaison intercontinentale de la station ‘4UC’ n’est rapportée tandis qu’au même moment les ‘4RS’, ‘4YZ’, ‘4QS’ et autres ‘4AS’ de Verviers contactaient des stations américaines. (Jd8 N° 46 du 30/5/1925, p.5)

© Tous droits réservés ON4PS 10/2019.

Documents

Cartes QSL de 1926 à 1928

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Pierre Stoffel ON4PS

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