Maurage Jean, nĂ© Ă Frameries le 16.08.1903 et domiciliĂ© ChaussĂ©e de Mons 1055 Ă Anderlecht, photographe de son Ă©tat sollicite et obtient lâautorisation (provisoire) dâinstaller et de faire fonctionner un poste Ă©metteur de radio-tĂ©lĂ©phonie, 5e catĂ©gorie âBâ. Demande accompagnĂ©e dâun certificat de civisme et dâun timbre fiscal Ă 5 francs.
Lâautorisation provisoire, datĂ©e du 31 mai 1946, « sans valeur aucune Ă dater du 1er janvier 1947 » lui assigne lâindicatif âON4JPâ.
Les choses se gĂątent par la suiteâŠ. Un voisin, coiffeur et ex-prisonnier politique, subit des brouillages lors de ses âauditions radiophoniques...surtout quand on enlĂšve la prise de terreâŠâ. Son Ă©pouse en remet une couche !
Intervention de la section âĂcoute et repĂ©ragesâ des TTR, puis du service de contrĂŽle de la RĂ©gie.
Le vilain perturbateur est localisĂ© : un tube â813â finalement, une « puissance de lâordre de celle utilisĂ©e par les stations rĂ©gionales de radiodiffusion de lâINR ».
« Si nous voulons maintenir la discipline parmi les amateurs, nous ne pouvons montrer aucune faiblesse dont ils profiteraient immédiatement pour prendre toute liberté avec les rÚglements ». (sic)
« Manifester de lâindulgence Ă lâĂ©gard des contrevenants en matiĂšre de dĂ©passement de puissance, serait rapidement interprĂ©tĂ© comme une faiblesse de notre part et conduirait fatalement Ă lâanarchie ». (re-sic)
Mr. Maurage essaie de sauver les meubles. Il Ă©crit â fort maladroitement - au Ministre Van Acker mais en vain ! Le couperet tombe : suspension dĂ©finitive de la licence dâĂ©mission.
Ă en juger par lâannexe (11), il ne fut pas le seulâŠ
On ne transigeait pas âŠ.en ce temps-lĂ !
© ON4PS 02/2014
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