samedi, février 22

Premier exercice de simulation Ă  la section UBA-LGE

L’exercice du jour consistait Ă  apprendre aux OM accrĂ©ditĂ©s ou non la procĂ©dure de communication des messages dans le cas d’une catastrophe pour laquelle l’intervention du B-EARS est requise.

Le but et la Mise en place :

L’exercice du jour au Club de liĂšge,  consistait Ă  apprendre aux OM accrĂ©ditĂ©s ou non, la procĂ©dure de communication des messages dans le cas d’une catastrophe pour laquelle l’intervention du B-EARS est requise.

Durant une heure, Pierre, ON7PC a rappelĂ© certaines notions principales pour que les OM n’ayant pas suivi de formation puisse comprendre le cadre dans lequel ils seraient supposĂ©s intervenir dans le cadre de B-EARS.

Un memento recto-verso a été rédigé et distribué aux membres présents.

Pour l’exercice pratique de communication de messages, nous disposions de trois locaux (classes d’école). Dans chaque local, se trouvaient chaque fois 3 OM avec 3 types de scĂ©narios diffĂ©rents reproduisant chaque fois 1 PC-OPS, 1 CC (Centre de Crise) et 1 poste de Protection civile dans 3 Provinces diffĂ©rentes (LIE, NAM et LUX). Afin de reproduire le bruit ambiant auquel peuvent ĂȘtre soumis les membres B-EARS, les 3 OM’s se situant dans chaque classe devaient Ă©mettre des messages tenant compte du QRM ambiant des autres OM se trouvant dans le mĂȘme environnement.

Chaque OM devait recevoir 4 messages et en envoyer 4

Les feuilles remises aux OM mentionnaient la fréquence sur laquelle se mettre et le scénario à transmettre. Des feuilles vierges de message étaient aussi distribuées pour pouvoir remplir celle-ci avec les messages à recevoir.

L’exercice :

Il a duré environ 30 à 40 minutes durant lesquelles les messages ont tous été reçus et transmis malgré une mise en place un peu difficile.

La sĂ©ance d’Ă©valuation :

A l’issue de l’exercice, un dĂ©breafing a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec l’exercice et les remarques qui ont dĂ©coulĂ© de cet exercice peuvent se rĂ©sumer comme suit 

  1. VĂ©rifier que l’émetteur que l’on utilise est bien pourvu d’un CTCSS. Parfois, cela est en option sur le TRX ou n’est pas ‘ON’.
  2. Faire attention Ă  la frĂ©quence d’émission et vĂ©rifier si le CTCSS de 123 Hz est bien programmĂ©. Si on intervient dans une autre Province que la sienne, bien penser que ce n’est pas la frĂ©quence de notre Province mais celle de la Province dans laquelle on intervient que l’on doit prendre (voir rĂ©capitulatif des frĂ©quences).
  3. Pour l’utilisation du CTCSS, il est indispensable d'abord pousser sur le PTT et d’attendre 1 sec pour commencer Ă  parler sinon le dĂ©but du message risque de ne pas passer.
  4. Il est indispensable d’avoir un casque pour Ă©couter les communications si on doit subir le bruit ambiant causĂ© par d’autres communications ou des responsables en discussion. Dans ce cas, il est aussi indispensable d’ĂȘtre en Ă©quipe de 2 personnes : L’un transmettant, l’autre chargĂ© d’acheminer les messages au poste de transmission.
  5. Pour Ă©viter les confusions et les malentendus, les OM prĂ©sents insistent pour que l’appellation des stations soit faites par l’indication suivi de la dĂ©nomination de l’endroit oĂč l’on se trouve (ex. : ON7BE au PC-OPS ou  ON5PO au CC LiĂšge,
.), d’autant plus que la personne chargĂ©e de rĂ©diger le message Ă  transmettre, utilisera parfois plusieurs dĂ©nominations diffĂ©rentes et non les indicatifs radio amateurs.
  6. Il est rappelĂ© qu’il convient de parler lentement (vitesse de dictĂ©e) pour Ă©viter de perdre du temps Ă  rĂ©pĂ©ter quitte mĂȘme Ă  s’arrĂȘter aprĂšs quelques mots puis reprendre. Cette procĂ©dure Ă©vitera de rĂ©pĂ©ter le message.
    Remarques  : Écrire en MAJUSCULES rendra plus lisible le message pour un DIR-OPS mais est plus lent dans la transcription et il est indispensable d’épeler par l’alphabet OTAN les noms propres et noms de lieux.
  7. Seul le destinataire répond au message transmis.
  8. Le formulaire doit ĂȘtre rempli convenablement (N° du message et heure) car dans l’empressement on risque de l’oublier.
  9. Pas de roger-beep en dĂ©but ou fin d’émission (Ă  bannir).
  10. Faire attention aux diverses appellations utilisées par les DIR-OPS telles que PC-Ghlin ou PC-Mons qui veulent dire Protection Civile de Ghlin.
  11. Ne pas interpréter les messages, juste les retranscrire.
  12. L’ensemble des OM prĂ©sents reconnaissent que la Wallonie a une particularitĂ© gĂ©ographique et de relief qu’il ne faut pas nĂ©gliger, tant pour la Province de LiĂšge que de Namur ou du Luxembourg. Ils verraient d’un bon Ɠil que l’UBA puisse penser Ă  faire l’acquisition de systĂšme de relais bi-bandes mobiles qui passerait d’OM en OM selon celui qui est de semaine de garde B-EARS. Ceci ferait Ă©conomiser un temps considĂ©rable dans la transmission des messages. Un relais « humain » est synonyme de perte de temps et en situation de catastrophe, le temps est une notion importante voire vitale.
  13. Un cadastre des points hauts de Wallonie a été suggéré. A voir avec les responsables SOTA.

L’ensemble des OM prĂ©sents reconnaissent qu’un exercice comme celui-lĂ  doit ĂȘtre programmĂ© tous les 3 mois dans un premier temps et par la suite, aprĂšs cette phase de « rodage » une fois tous les 6 mois.

A la fin de l’exercice, Pierre ON7PC a montrĂ© comment il fallait constituer une valise portable pour intervenir directement sans perdre de temps.

Le planning proposé par Paul, est le suivant :

  1. Faire un relevĂ© des diffĂ©rents endroits susceptibles de poser problĂšmes dans les transmissions en 2m vu le relief provincial, d’autant que le poste de Protection Civile de la Province est dĂ©centrĂ© Ă  l’Ouest de celle-ci.
  2. Sachant qu’un exercice national est prĂ©vu en mai, Paul, ON6DP se propose de faire le mĂȘme type d’exercice mais sur le terrain avec chaque fois un observateur qui rendra compte des difficultĂ©s rencontrĂ©es

Voici quelques photos prisent lors de cet exercice 

Remerciements à Pierre ON7PC pour ses explications et son dévouement.

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