
Lâexercice du jour consistait Ă apprendre aux OM accrĂ©ditĂ©s ou non la procĂ©dure de communication des messages dans le cas dâune catastrophe pour laquelle lâintervention du B-EARS est requise.
Le but et la Mise en place :
Lâexercice du jour au Club de liĂšge, consistait Ă apprendre aux OM accrĂ©ditĂ©s ou non, la procĂ©dure de communication des messages dans le cas dâune catastrophe pour laquelle lâintervention du B-EARS est requise.
Durant une heure, Pierre, ON7PC a rappelĂ© certaines notions principales pour que les OM nâayant pas suivi de formation puisse comprendre le cadre dans lequel ils seraient supposĂ©s intervenir dans le cadre de B-EARS.
Un memento recto-verso a été rédigé et distribué aux membres présents.
Pour lâexercice pratique de communication de messages, nous disposions de trois locaux (classes dâĂ©cole). Dans chaque local, se trouvaient chaque fois 3 OM avec 3 types de scĂ©narios diffĂ©rents reproduisant chaque fois 1 PC-OPS, 1 CC (Centre de Crise) et 1 poste de Protection civile dans 3 Provinces diffĂ©rentes (LIE, NAM et LUX). Afin de reproduire le bruit ambiant auquel peuvent ĂȘtre soumis les membres B-EARS, les 3 OMâs se situant dans chaque classe devaient Ă©mettre des messages tenant compte du QRM ambiant des autres OM se trouvant dans le mĂȘme environnement.
Chaque OM devait recevoir 4 messages et en envoyer 4
Les feuilles remises aux OM mentionnaient la fréquence sur laquelle se mettre et le scénario à transmettre. Des feuilles vierges de message étaient aussi distribuées pour pouvoir remplir celle-ci avec les messages à recevoir.
Lâexercice :
Il a duré environ 30 à 40 minutes durant lesquelles les messages ont tous été reçus et transmis malgré une mise en place un peu difficile.
La sĂ©ance d’Ă©valuation :
A lâissue de lâexercice, un dĂ©breafing a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec lâexercice et les remarques qui ont dĂ©coulĂ© de cet exercice peuvent se rĂ©sumer comme suit
- VĂ©rifier que lâĂ©metteur que lâon utilise est bien pourvu dâun CTCSS. Parfois, cela est en option sur le TRX ou nâest pas âONâ.
- Faire attention Ă la frĂ©quence dâĂ©mission et vĂ©rifier si le CTCSS de 123 Hz est bien programmĂ©. Si on intervient dans une autre Province que la sienne, bien penser que ce nâest pas la frĂ©quence de notre Province mais celle de la Province dans laquelle on intervient que lâon doit prendre (voir rĂ©capitulatif des frĂ©quences).
- Pour lâutilisation du CTCSS, il est indispensable d'abord pousser sur le PTT et dâattendre 1 sec pour commencer Ă parler sinon le dĂ©but du message risque de ne pas passer.
- Il est indispensable dâavoir un casque pour Ă©couter les communications si on doit subir le bruit ambiant causĂ© par dâautres communications ou des responsables en discussion. Dans ce cas, il est aussi indispensable dâĂȘtre en Ă©quipe de 2 personnes : Lâun transmettant, lâautre chargĂ© dâacheminer les messages au poste de transmission.
- Pour Ă©viter les confusions et les malentendus, les OM prĂ©sents insistent pour que lâappellation des stations soit faites par lâindication suivi de la dĂ©nomination de lâendroit oĂč lâon se trouve (ex. : ON7BE au PC-OPS ou ON5PO au CC LiĂšge,âŠ.), dâautant plus que la personne chargĂ©e de rĂ©diger le message Ă transmettre, utilisera parfois plusieurs dĂ©nominations diffĂ©rentes et non les indicatifs radio amateurs.
- Il est rappelĂ© quâil convient de parler lentement (vitesse de dictĂ©e) pour Ă©viter de perdre du temps Ă rĂ©pĂ©ter quitte mĂȘme Ă sâarrĂȘter aprĂšs quelques mots puis reprendre. Cette procĂ©dure Ă©vitera de rĂ©pĂ©ter le message.
Remarques : Ăcrire en MAJUSCULES rendra plus lisible le message pour un DIR-OPS mais est plus lent dans la transcription et il est indispensable dâĂ©peler par lâalphabet OTAN les noms propres et noms de lieux. - Seul le destinataire rĂ©pond au message transmis.
- Le formulaire doit ĂȘtre rempli convenablement (N° du message et heure) car dans lâempressement on risque de lâoublier.
- Pas de roger-beep en dĂ©but ou fin dâĂ©mission (Ă bannir).
- Faire attention aux diverses appellations utilisées par les DIR-OPS telles que PC-Ghlin ou PC-Mons qui veulent dire Protection Civile de Ghlin.
- Ne pas interpréter les messages, juste les retranscrire.
- Lâensemble des OM prĂ©sents reconnaissent que la Wallonie a une particularitĂ© gĂ©ographique et de relief quâil ne faut pas nĂ©gliger, tant pour la Province de LiĂšge que de Namur ou du Luxembourg. Ils verraient dâun bon Ćil que lâUBA puisse penser Ă faire lâacquisition de systĂšme de relais bi-bandes mobiles qui passerait dâOM en OM selon celui qui est de semaine de garde B-EARS. Ceci ferait Ă©conomiser un temps considĂ©rable dans la transmission des messages. Un relais « humain » est synonyme de perte de temps et en situation de catastrophe, le temps est une notion importante voire vitale.
- Un cadastre des points hauts de Wallonie a été suggéré. A voir avec les responsables SOTA.
Lâensemble des OM prĂ©sents reconnaissent quâun exercice comme celui-lĂ doit ĂȘtre programmĂ© tous les 3 mois dans un premier temps et par la suite, aprĂšs cette phase de « rodage » une fois tous les 6 mois.
A la fin de lâexercice, Pierre ON7PC a montrĂ© comment il fallait constituer une valise portable pour intervenir directement sans perdre de temps.
Le planning proposé par Paul, est le suivant :
- Faire un relevĂ© des diffĂ©rents endroits susceptibles de poser problĂšmes dans les transmissions en 2m vu le relief provincial, dâautant que le poste de Protection Civile de la Province est dĂ©centrĂ© Ă lâOuest de celle-ci.
- Sachant quâun exercice national est prĂ©vu en mai, Paul, ON6DP se propose de faire le mĂȘme type dâexercice mais sur le terrain avec chaque fois un observateur qui rendra compte des difficultĂ©s rencontrĂ©es
Voici quelques photos prisent lors de cet exercice











Remerciements à Pierre ON7PC pour ses explications et son dévouement.

Paul ON6DP
On peut le considérer comme l'archétype du radioamateur. Polyvalent, il excelle en tant que DXeur, ayant contacté des stations dans tous les pays du monde. Ancien administrateur à l'UBA et actuellement DM de la province de LiÚge, il est également responsable du relais ON0LG et a grandement contribué au développement des modes numériques tels que le DMR et le C4FM. En tant que formateur, il dispense des cours à LiÚge et démontre une expertise remarquable en phonie et en CW.