
Nous avions terminĂ© la premiĂšre partie par un exemple chiffrĂ© qui montre une image peu rĂ©jouissante du R.O.S qui dans la pratique courante dâun systĂšme dâantenne bien pensĂ© est trĂšs diffĂ©rente.
Nous allons examiner plus en dĂ©tail les Ă©lĂ©ments qui entrent en ligne de compte pour assurer autant que possible le rendement optimal de la puissance Ă©lectrique transmise Ă lâantenne.
Le but Ă©tant de regarder le dessous des cartes pour comprendre ce quâil sây joue, je ne vais pas me limiter Ă dĂ©rouler lâun ou lâautre « User Guide » dâoutils informatiques en relation avec le sujet, qui bien que trĂšs utiles dans la pratique courante, occultent les mĂ©canismes sous-jacents nĂ©cessaires Ă une bonne comprĂ©hension.
Table des matiÚres :
- Principes gĂ©nĂ©raux de lâadaptation dâimpĂ©dances
        1.1 Quand la puissance est-elle maximale à la charge RL ?
        1.2 Adaptation dâimpĂ©dances en HF
                   1.2.1 Exemple de lâadaptation entre deux rĂ©sistances au moyen dâune rĂ©actance
- La Puissance réfléchie est-elle une puissance perdue ?
       2.1 La ligne sans perte est adaptée à sa sortie
       2.2 La ligne sans perte est désadaptée à sa sortie
                    2.2.1 La ligne est également désadaptée à son entrée
                    2.2.2 La puissance rĂ©flĂ©chie sâajoute Ă la puissance rĂ©duite fournie par le gĂ©nĂ©rateur
       2.3 Une adaptation dâimpĂ©dances est installĂ©e.
- Lâadaptation conjuguĂ©e
       3.1 ThéorÚme de l'adaptation conjuguée.
       3.2 Une adaptation conjuguée existe à travers l'ensemble du systÚme
       3.3 Une rĂ©-rĂ©flexion prĂ©cise et totale de lâonde rĂ©flĂ©chie.
- Lâonde rĂ©flĂ©chie dĂ©tĂ©riore lâamplificateur final ?
- Augmentation de la puissance incidente résultant d'une adaptation conjuguée à l'entrée d'une ligne de transmission désadaptée en sortie.
      5.1 La ligne de transmission est sans perte.
      5.2 La ligne de transmission présente des pertes (atténuation).
1. Principes gĂ©nĂ©raux de lâadaptation dâimpĂ©dances
Dans un circuit électrique quelconque, constitué d'un générateur de FEM E d'impédance interne ZS, relié à une charge ZL, le concepteur recherche le plus souvent à ce que la charge reçoive la puissance maximale que le générateur est capable de fournir.
Prenons un circuit électrique composé de simples résistances, le courant débité par le générateur de tension de FEM E est : I= E /(RS + RL)
La puissance développée par le générateur est : P= E.I
La puissance délivrée par le générateur est fonction du courant I.
La puissance disponible Ă la charge est : P= RL.I2
La puissance dissipée dans la résistance interne du générateur est : P= RS.I2
En considérant comme invariables la FEM E et la résistance interne RS du générateur :
- quand la charge RL est élevée, le courant I est faible et la puissance produite par le générateur est faible Fig.2.
- inversement, quand la charge RL est faible, le courant I est élevé et la puissance produite par le générateur est élevée Fig.3
En comparant les Fig.2 et Fig .3 la puissance produite par le gĂ©nĂ©rateur est doublĂ©e pour la mĂȘme puissance disponible Ă la charge RL.
Conclusion : le générateur adapte la puissance produite en fonction de la valeur de la charge.
1.1 Quand la puissance est-elle maximale Ă la charge RLÂ ?
Le calcul simple au moyen de la loi dâOhm, du courant rĂ©sultant dans les trois configurations ci-dessus nous conduit Ă constater que la puissance maximale disponible Ă la charge est celle qui se produit quand la rĂ©sistance de charge est Ă©gale Ă la rĂ©sistance interne du gĂ©nĂ©rateur [*]. Dans la situation de la Fig.1, le rendement est de 50 %, la moitiĂ© de la puissance produite par le gĂ©nĂ©rateur de tension est dissipĂ©e dans sa rĂ©sistance interne et lâautre moitĂ© dans la rĂ©sistance de charge.
Dans les deux autres configurations, oĂč la rĂ©sistance de charge est soit le double,soit la moitiĂ© de la rĂ©sistance interne de la source, la puissance disponible Ă la charge est infĂ©rieure. Remarquons aussi dans la Fig.3 que la plus grande partie de la puissance produite par le gĂ©nĂ©rateur de tension est dissipĂ©e dans sa rĂ©sistance interne.
Note : Ici il nâest pas tenu compte du rendement du gĂ©nĂ©rateur, câest-Ă -dire du rapport de la puissance Ă la charge par la puissance produite par le gĂ©nĂ©rateur. La Fig.2 montre un meilleur rendement que les deux autres configurations, bien que la puissance Ă la charge soit moindre que la puissance maximale disponible.
[*] En mathématique cette condition de RL=RS pour une puissance maximale dans RL se démontre facilement en égalant à zéro la dérivée premiÚre par rapport à RL de la fonction
1.2 Adaptation dâimpĂ©dances en HF
En courant alternatif cette adaptation, RL=RS, est exclusivement réalisée au moyen de composants réactifs qui, s'ils sont parfaits, ne sont pas consommateurs d'énergie. Le but étant de présenter au générateur, avec un minimum de perte, une impédance égale à sa résistance interne de maniÚre à obtenir le maximum de puissance à cette impédance.
Il existe de nombreux agencements de réactances capables de réaliser cette fonction d'adaptation, dont les trois principaux sont les circuits en « L inversé », en « Pi » et en « T ».
Les radioamateurs connaissent bien ou ont souvent entendu parler des circuits en Pi et en T.
Les circuits dâadaptation faisant partie intĂ©grante de nos lignes dâalimentation, et de nos Ă©metteurs nous allons montrer par une brĂšve analyse lâadaptation dâimpĂ©dance au moyen dâun circuit en L inversĂ© qui est le circuit de base des autres formes de circuit, hormis les circuits faisant intervenir une transformation par couplage magnĂ©tique.
** Le paragraphe 1.2.1 nâest pas indispensable Ă la comprĂ©hension de la suite du sujet, bien quâouvrir le « moteur » peut grandement aider Ă comprendre le mouvement des pistons. Il est montrĂ© simplement quâun circuit dâadaptation dâimpĂ©dances nâest rien de bien compliquĂ© si lâon aime manipuler de simples Ă©quations de nombres complexes. Sachant que lâ »Abaques de Smith », sâil est bien compris, permet de rĂ©soudre graphiquement les situations des plus simples aux plus complexes.
1.2.1 Exemple de lâadaptation entre deux rĂ©sistances au moyen dâune rĂ©actance
La principe et le calcul sont basĂ©s sur ce que lâon appelle une transformation de circuit.
1) Soit à calculer le circuit série Rs+jXs équivalent à un circuit Rp // jXp
En égalant membre à membre les parties réelles et les parties imaginaires (réactives), on trouve : et
en posant
 et
Avec une valeur de QP >>1, ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas, la valeur de la rĂ©sistance sĂ©rie Ă©quivalente RS est infĂ©rieure Ă la rĂ©sistance rĂ©elle RP et la valeur de la rĂ©actance sĂ©rie Ă©quivalente XS est approximativement Ă©gale Ă XP. Câest la configuration que lâon choisit pour « rĂ©duire » la valeur apparente dâune rĂ©sistance.
Le schĂ©ma Ă©quivalent nâest alors plus une rĂ©sistance pure, mais lâassociation en sĂ©rie de la rĂ©sistance apparente RS souhaitĂ©e et dâune rĂ©actance rĂ©siduelle non dĂ©sirĂ©e XS. Ce qui introduit une rĂ©ponse en frĂ©quence qui nâest plus plate, mais centrĂ©e sur la frĂ©quence qui a Ă©tĂ© choisie pour dĂ©terminer la rĂ©actance parallĂšle Xp Ă partir dâun composant capacitif ou inductif. La largeur de bande Ă -3 dB est fonction de QP  avec  B=F0 / QP .Dans une seconde Ă©tape, cette rĂ©actance sĂ©rie devra forcĂ©ment ĂȘtre compensĂ©e par une rĂ©actance sĂ©rie de mĂȘme amplitude mais de signe contraire de maniĂšre Ă obtenir la rĂ©sonance, c-Ă -d une rĂ©sistance pure.
Nous venons de rĂ©aliser notre premier circuit dâadaptation en L.
Câest en rĂ©alitĂ© ce que nous faisons en manipulant notre coupleur dâantenne, en premier lieu avec le contrĂŽle de charge (Load) et ensuite avec le contrĂŽle dâaccord (Tune).
2) La seconde transformation possible consiste à calculer le circuit parallÚle RP //jXP équivalent à un circuit série RS + jXS
Â
Â
Â
Â
En égalant membre à membre les parties réelles et les parties imaginaires (réactives), on trouve :
Avec une valeur de QS >>1, ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas, la valeur de la rĂ©sistance parallĂšle Ă©quivalente RP est supĂ©rieure Ă la rĂ©sistance rĂ©elle RS et la valeur de la rĂ©actance parallĂšle Ă©quivalente XP est approximativement Ă©gale Ă XS. Câest la configuration que lâon choisit pour « augmenter » la valeur apparente dâune rĂ©sistance.
Ceci Ă©tant, dans notre domaine de la HF, le rapport tension/courant aux deux bornes dâun composant ou dâun circuit se traduit rarement comme une simple rĂ©sistance ohmique, un rapport dans lequel la tension et le courant sont en phase.
Un gĂ©nĂ©rateur peut ĂȘtre confrontĂ© aux deux situations ci-dessous.
Comme nous venons de le voir, toute configuration de circuit peut ĂȘtre ramenĂ©e Ă son Ă©quivalent sĂ©rie soit directement, soit par Ă©tapes successives. Le rapport tension/courant que lâon nomme impĂ©dance Z, quelque soit la disposition matĂ©rielle originale des composants, est symbolisĂ© sous la forme Z= R ± jX, le circuit sĂ©rie dâune rĂ©sistance et dâune rĂ©actance. Dans laquelle R reprĂ©sente une rĂ©sistance ohmique pure, oĂč le courant et la tension Ă ses bornes sont en phase, et X reprĂ©sente une rĂ©actance, oĂč le courant et la tension sont en quadrature (90°) de phase. Soit (+ j) si la tension est en avance de phase sur le courant comme aux bornes dâune inductance, soit (-j) quand la tension est en retard de phase sur le courant, comme aux bornes dâun condensateur.
Pourquoi prendre le courant comme référence de la phase ? Tout simplement parce que le courant est commun à tous les composants du circuit série.
2. La Puissance réfléchie est-elle une puissance perdue ?
2.1 La ligne sans perte est adaptée à sa sortie
Dans un premier temps, nous considĂ©rons une ligne dâalimentation sans perte ayant une charge terminale parfaitement adaptĂ©e ZL = Z0. La ligne est aussi adaptĂ©e Ă son entrĂ©e gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur. Dans ces conditions, il nây a pas de puissance rĂ©flĂ©chie dans la ligne et de ce fait, pas de « perte » par rĂ©flexion. Le gĂ©nĂ©rateur dĂ©livre donc ce qui est dĂ©fini comme la puissance maximale disponible Ă lâadaptation, et la charge absorbe toute la puissance dĂ©livrĂ©e.
2.2 La ligne sans perte est désadaptée à sa sortie (voir Le B.A. BA,... premiÚre partie)
Si maintenant la charge dâextrĂ©mitĂ© est modifiĂ©e, crĂ©ant une dĂ©sadaptation entre lâimpĂ©dance caractĂ©ristique de la ligne Z0 et la charge terminale ZL, il y aura moins de puissance absorbĂ©e par la charge. La rĂ©duction de la puissance absorbĂ©e rĂ©sultant du changement de lâimpĂ©dance de la charge est la mesure de la « perte » par rĂ©flexion. Comme la puissance rĂ©flĂ©chie retourne vers le gĂ©nĂ©rateur, elle provoque un changement de lâimpĂ©dance Z0 de la ligne vers une impĂ©dance complexe Z=E/I et ce tout le long de la ligne.
Quand lâonde rĂ©flĂ©chie atteint lâextrĂ©mitĂ© entrĂ©e de la ligne, le gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur est confrontĂ© Ă un changement de lâimpĂ©dance dâentrĂ©e depuis sa valeur caractĂ©ristique Z0 vers une nouvelle valeur dĂ©terminĂ©e par le rapport E/I en amplitude et en phase apparaissant aux bornes dâentrĂ©e de la ligne.
2.2.1 La ligne est également désadaptée à son entrée
Cette nouvelle impĂ©dance Ă lâentrĂ©e de la ligne prĂ©sente exactement le mĂȘme degrĂ© de dĂ©sadaptation Ă lâimpĂ©dance Z0 de la ligne que celui qui est gĂ©nĂ©rĂ© par la charge terminale dĂ©sadaptĂ©e ayant entraĂźnĂ© la rĂ©flexion.
Maintenant la ligne est dĂ©sadaptĂ©e au gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur Ă un mĂȘme degrĂ©, et dans ces conditions, le gĂ©nĂ©rateur mettra automatiquement Ă disposition de la ligne moins de puissance, dâun niveau dĂ©terminĂ© par la dĂ©sadaptation. La rĂ©duction de puissance dĂ©livrĂ©e Ă lâentrĂ©e de la ligne est exactement de la mĂȘme grandeur que la puissance rĂ©flĂ©chie Ă la charge. En dâautres termes, la « perte » due Ă la rĂ©flexion Ă la charge est reportĂ©e le long de la ligne vers le gĂ©nĂ©rateur. Donc cette « perte » par rĂ©flexion est simplement une perte non-dissipative reprĂ©sentant seulement moins de puissance fournie Ă la charge parce que le gĂ©nĂ©rateur dĂ©livre moins de puissance, consĂ©quence de la dĂ©sadaptation dâimpĂ©dance Ă lâentrĂ©e de la ligne.
Il devient maintenant évident que la « perte » par réflexion représente seulement une diminution de puissance fournie à la charge, et que la charge absorbe toute la puissance que le générateur-émetteur met à disposition, à ce moment, à destination de la ligne.
2.2.2 La puissance rĂ©flĂ©chie sâajoute Ă la puissance rĂ©duite fournie par le gĂ©nĂ©rateur
Quand la puissance rĂ©flĂ©chie par la charge atteint les bornes dâentrĂ©e, elle provoque la dĂ©sadaptation au gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur, dĂ©sadaptation qui engendre Ă son tour une puissance rĂ©flĂ©chie qui sâajoute Ă la puissance rĂ©duite fournie par le gĂ©nĂ©rateur par exactement la mĂȘme quantitĂ© de puissance que la diminution de puissance dĂ©livrĂ©e par le gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur. Puisque Ă ce moment, la puissance incidente est Ă©gale Ă la puissance rĂ©duite du gĂ©nĂ©rateur augmentĂ©e de la puissance rĂ©flĂ©chie, la puissance incidente atteignant la charge dĂ©sadaptĂ©e demeure la mĂȘme que celle avant que le gĂ©nĂ©rateur ne rĂ©duise sa puissance. Ainsi la perte par rĂ©flexion Ă©quivaut Ă la diminution de puissance mise Ă disposition par le gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur. Cependant, puisque la puissance rĂ©flĂ©chie par la charge est maintenant une partie de la puissance incidente atteignant la charge, la puissance incidente continue Ă ĂȘtre au mĂȘme niveau que celle dĂ©livrĂ©e Ă lâorigine par le gĂ©nĂ©rateur avant la diminution de sa fourniture. Donc la charge continue Ă recevoir la quantitĂ© original de puissance, et de ce fait absorbe toute la puissance rĂ©duite dĂ©livrĂ©e par le gĂ©nĂ©rateur.
2.3 Une adaptation dâimpĂ©dances est installĂ©e.
Si une adaptation dâimpĂ©dances est maintenant installĂ©e nâimporte oĂč le long de la ligne, mĂȘme aux bornes dâentrĂ©e, la puissance rĂ©flĂ©chie est empĂȘchĂ©e de circuler en direction du gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur au-delĂ du point dâadaptation. Donc, lâimpĂ©dance caractĂ©ristique de la ligne entre le point dâadaptation et le gĂ©nĂ©rateur nâest dĂšs lors plus concernĂ©e par lâonde rĂ©flĂ©chie et elle demeure Ă sa valeur Z0 aux bornes dâentrĂ©e. En consĂ©quence le gĂ©nĂ©rateur ne voit plus une dĂ©sadaptation et dĂ©livre Ă nouveau sa puissance nominale maximale Ă la ligne. Lâadaptation dâimpĂ©dance Ă donc gĂ©nĂ©rĂ© une rĂ©flexion nĂ©gative appelĂ© communĂ©ment un « gain de rĂ©flexion » qui Ă©gale exactement et annule la « perte » par rĂ©flexion.
En consĂ©quence, toute la puissance effectivement dĂ©livrĂ©e par le gĂ©nĂ©rateur-Ă©metteur est absorbĂ©e par la charge dans lâun ou lâautre cas de figure avec ou sans gain de rĂ©flexion. Le gĂ©nĂ©rateur dĂ©livre simplement moins de puissance avant que le gain de rĂ©flexion (lâadaptation) ne restaure la condition dâadaptation entre le gĂ©nĂ©rateur et la ligne.
3. Lâadaptation conjuguĂ©e
DâaprĂšs ce qui prĂ©cĂšde, la fonction premiĂšre dâun rĂ©seau dâadaptation dâimpĂ©dances est de provoquer une dĂ©sadaptation ayant pour objectif la rĂ©flexion totale en retour des ondes rĂ©flĂ©chies circulant de lâantenne vers lâĂ©metteur tandis quâelle prĂ©sente une adaptation parfaite pour les ondes incidentes circulant de lâĂ©metteur vers lâantenne. Câest le concept de base du fonctionnement du rĂ©seau en Pi ou en T pour adapter lâimpĂ©dance de charge ZL prĂ©sentĂ©e Ă la sortie de lâĂ©metteur RF Ă son impĂ©dance de source Zs.
Notre rĂ©seau dâadaptation possĂšde donc deux interfaces, une interface vers la sortie de lâĂ©metteur et la seconde interface vers lâentrĂ©e de la ligne dâalimentation, câest un quadripĂŽle.Â
3.1 ThéorÚme de l'adaptation conjuguée.
Une adaptation conjuguée existe chaque fois que toute la puissance disponible (le maximum dont est capable la source) est délivrée à la charge. (Réf 137.IEEE)
Si un groupement de rĂ©seaux quadripĂŽles contenant uniquement des rĂ©actances pures sont organisĂ©s en cascade pour connecter un gĂ©nĂ©rateur Ă une charge, alors si Ă nâimporte quelle jonction, il existe une adaptation conjuguĂ©e des impĂ©dances, il y aura une adaptation conjuguĂ©e des impĂ©dances Ă toutes les autres jonctions dans le systĂšme. (Communication Engineering, Everitt-Anner, 1956 page 407)
3.2 Une adaptation conjuguée existe à travers l'ensemble du systÚme
Toute la puissance disponible sera dĂ©livrĂ©e, c-Ă -d la puissance maximale dont est capable la source, quand l'impĂ©dance d'entrĂ©e de la ligne est rendue Ă©gale Ă la composante « rĂ©sistive » (rĂ©elle ) de l'impĂ©dance de sortie de la source, et quand toutes les composantes rĂ©actives (imaginaires) dans les impĂ©dances de sortie de la source et d'entrĂ©e de ligne sont annulĂ©es (rĂ©duites Ă zĂ©ro) par un rĂ©seau dâadaptation. Le circuit dâadaptation peut ĂȘtre le circuit en Pi de sortie de l'Ă©metteur, un circuit extĂ©rieur tel qu'un coupleur d'antenne (Antenna Turner Unit) ou les deux Ă la fois.
Dans cette configuration, l'ensemble du circuit est résonnant, incluant le circuit de sortie de l'amplificateur. Toute la puissance disponible à la source pénÚtre dans la ligne et les réflexions en provenance de n'importe quelle désadaptation ou autre discontinuité de ligne, en n'importe quel endroit, sont compensées par une nouvelle réflexion qui annule, au point d'adaptation choisi, la réflexion originale.
Une telle rĂ©flexion est obtenue en introduisant une dĂ©sadaptation non-dissipative Ă l'endroit de la ligne choisi pour l'adaptation. Cette dĂ©sadaptation non-dissipative, est celle qui placĂ©e dans le systĂšme devrait gĂ©nĂ©rer par elle-mĂȘme une rĂ©flexion ou un S.W.R du mĂȘme ordre de grandeur que celui produit par l'extrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e.
3.3 Une rĂ©-rĂ©flexion prĂ©cise et totale de lâonde rĂ©flĂ©chie.
Bien que cela semble trÚs compliqué, l'ensemble des conditions est automatiquement réalisé en effectuant simplement une procédure d'accord (Tune) et de charge (Load) de la source de puissance (l'émetteur).
Si l'Ă©metteur ou le gĂ©nĂ©rateur de source est maintenant remplacĂ© par une impĂ©dance passive Ă©gale Ă son impĂ©dance de source (Ă©gale Ă sa rĂ©sistance de charge optimale) la ligne peut ĂȘtre ouverte en n'importe quel endroit. Ensuite, Ă partir de cette ouverture et en regardant dans l'un et l'autre sens, nous verrons l'impĂ©dance conjuguĂ©e de l'impĂ©dance vue dans la direction opposĂ©e, que la valeur  soit vue dans une direction,  sera vue dans l'autre direction.
Quel que soit le type de rĂ©seau dâadaptation utilisĂ©, lâadaptation est rĂ©alisĂ©e parce que le rĂ©seau lui-mĂȘme prĂ©sente une dĂ©sadaptation complĂ©mentaire qui gĂ©nĂšre une autre rĂ©flexion de lâonde, complĂ©mentaire Ă celle Ă gĂ©nĂ©rĂ©e Ă lâextrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e. Ces deux ondes rĂ©flĂ©chies complĂ©mentaires sont des images miroir lâune de lâautre, parce quâelles ont la mĂȘme amplitude, mais sont opposĂ©es en phase (dĂ©phasĂ©es de 180°). La nature complĂ©mentaire des ondes, courant et tension, gĂ©nĂ©rĂ©es par le rĂ©seau dâadaptation est obtenue en sĂ©lectionnant des valeurs appropriĂ©es pour les composants du rĂ©seau. Quand les deux ondes rĂ©flĂ©chies de phases opposĂ©es se rejoignent au point dâadaptation dans le rĂ©seau, elles sâannulent mutuellement. Cette annulation crĂ©e un circuit virtuel ouvert ou fermĂ© (zĂ©ro courant ou zĂ©ro tension) pour les ondes circulant en retour, et provoquent leur totale re-rĂ©flexion - une inversion totale de leur direction arriĂšre. Les ondes sâadditionnent alors en phase avec lâonde de source, produisant une onde rĂ©sultante circulant dans la direction avant.
Note: Lâassimilation du circuit dâadaptation au comportement dâune ligne dâalimentation ouverte ou en court-circuit Ă lâinterface cotĂ© Ă©metteur a fait lâobjet dans un passĂ© pas si lointain, dâun Ă©change assez pointu entre deux spĂ©cialistes apprĂ©ciĂ©s internationalement qui ne partagent pas exactement la mĂȘme comprĂ©hension du processus dâadaptation.
Sans entrer dans le dĂ©bat et prendre parti pour lâun ou lâautre, ce sont plutĂŽt les consĂ©quences qui nous intĂ©ressent ici.
Comme radioamateurs notre coupleur dâantenne nous permet dâempĂȘcher la puissance rĂ©flĂ©chie de poursuivre son chemin jusquâĂ lâĂ©metteur. Câest que nous constatons aprĂšs rĂ©glages, par la lecture du R.O.S mĂštre intĂ©grĂ© Ă la sortie Ă©metteur du coupleur dâantenne. Si nous plaçons un second mesureur de R.O.S. Ă la sortie antenne du coupleur, nous pouvons constater que la puissance incidente vers lâantenne est supĂ©rieure Ă la puissance incidente indiquĂ©e par le R.O.S. du coupleur. De lĂ nous pouvons simplement dĂ©duire que la puissance rĂ©flĂ©chie par lâantenne retourne totalement Ă lâantenne sans intervention autre que les circuits rĂ©actifs du coupleur considĂ©rĂ©s sans perte. Voir les paragraphes 5.1 et 5.2 pour plus de dĂ©tails.Â
4. Lâonde rĂ©flĂ©chie dĂ©tĂ©riore lâamplificateur final ?
Contrairement Ă ce que beaucoup croient, il nâest pas vrai que quand un Ă©metteur dĂ©livre de la puissance dans une ligne sujette Ă rĂ©flexions, une onde rĂ©flĂ©chie en retour voit la rĂ©sistance interne du gĂ©nĂ©rateur comme une charge dissipative. Pas plus que lâonde rĂ©flĂ©chie est convertie en chaleur et perdue, tandis quâen mĂȘme temps elle dĂ©tĂ©riore lâamplificateur final.
Quand un amplificateur de puissance RF, adaptĂ© Ă sa charge, fournit activement de la puissance au moment oĂč l'onde rĂ©flĂ©chie revient, elle subit une nouvelle rĂ©flexion totale au point d'adaptation se situant aux bornes d'entrĂ©e du circuit d'adaptation (cotĂ© Ă©metteur) et la puissance rĂ©flĂ©chie est entiĂšrement conservĂ©e parce qu'elle ne voit jamais l'impĂ©dance de source de l'amplificateur comme une charge terminale dissipative, et pas plus parce que l'impĂ©dance de source serait non dissipative.
Les tensions rĂ©flĂ©chies et de source ainsi que les courants respectifs se superposent ou sâadditionnent (en phase) au point dâadaptation, exactement comme si la puissance rĂ©flĂ©chie avait Ă©tĂ© fournie par un gĂ©nĂ©rateur sĂ©parĂ© en sĂ©rie avec la source. Le vecteur somme des tensions produit une circulation du courant rĂ©sultant qui est toujours dans la direction avant. La puissance rĂ©flĂ©chie sâadditionne donc Ă la puissance de la source se traduisant comme un gain de rĂ©flexion, lequel compense la perte due Ă la rĂ©flexion subie Ă lâextrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e.
5. Augmentation de la puissance incidente résultant d'une adaptation conjuguée à l'entrée d'une ligne de transmission désadaptée en sortie.
Quand nous utilisons une ligne de transmission coaxiale avec une charge non adaptĂ©e qui gĂ©nĂšre des ondes stationnaires sur la ligne, nous devons ĂȘtre attentif aux limites qui sont imposĂ©es Ă l'amplitude des ondes stationnaires par rapport aux capacitĂ©s en tension et en puissance de la ligne. Nous devons donc trouver un moyen pour dĂ©terminer le niveau de puissance circulant sur la ligne en fonction de l'amplitude des ondes stationnaires.
Il nâest pas toujours connu quâune ligne de transmission dĂ©sadaptĂ©e Ă sa charge, mais adaptĂ©e de maniĂšre conjuguĂ©e Ă son entrĂ©e, (ex : un coupleur d'antenne), voit la puissance incidente (directe) se propageant le long de la ligne ĂȘtre supĂ©rieure Ă la puissance fournie par la source d'un montant Ă©gale Ă la puissance rĂ©flĂ©chie.
En consĂ©quence, pour ce qui concerne les lignes sans pertes, la puissance absorbĂ©e par l'extrĂ©mitĂ© non-adaptĂ©e est Ă©gale Ă la puissance incidente totale diminuĂ©e de la puissance rĂ©flĂ©chie, diffĂ©rence qui reprĂ©sente la puissance effectivement dĂ©livrĂ©e par la source. Pour que ce phĂ©nomĂšne se produise, la puissance circulant dans la sens direct doit forcĂ©ment dĂ©passer celle fournie par la source.Â
5.1 La ligne de transmission est sans perte.
Quand une onde d'énergie (tension, courant) est appliquée dans un premier temps à l'entrée d'une ligne de transmission, elle voit seulement l'impédance caractéristique ZC dans son déplacement le long de la ligne jusqu'à ce qu'elle arrive à l'extrémité désadaptée.
En arrivant à la désadaptation, l'onde est réfléchie avec une amplitude qui dépend du coefficient de réflexion
avec
            ÏL= coefficient de rĂ©flexion en tension et en courant Ă l'extrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e.
            ZC= lâimpĂ©dance caractĂ©ristique de la ligne
            ZL= lâimpĂ©dance de la charge Ă l'extrĂ©mitĂ© de la ligne, avec ZL â  ZC
Sachant que comme c'est la puissance qui fait l'objet de cette analyse, nous retiendrons uniquement
Pour amĂ©liorer la lisibilitĂ© des Ă©quations, nous appliquons la substitution suivante ÏL2 = a .
Dans la figure ci-dessous, nous illustrons uniquement le comportement de la puissance réfléchie, tout en sachant qu'une fois arrivée à l'entrée de la ligne, elle se combine à chaque retour avec la puissance en provenance de la source.
1) La rĂ©flexion de la puissance incidente [PF(L) = PS] Ă l'extrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e donne naissance Ă une puissance rĂ©flĂ©chie PR1 qui se dĂ©place en retour vers l'entrĂ©e de la ligne avec une amplitude dĂ©terminĂ©e par le produit de [ÏL2] par la puissance incidente : [PR1 = ÏL2 x PS = a x PS] .
2) En arrivant Ă l'entrĂ©e de la ligne, PR1 subit une rĂ©flexion totale [ÏS2 = 1] au point d'adaptation (entrĂ©e Ă©metteur) que rĂ©alise l'adaptation conjuguĂ©e (coupleur d'antenne).
Cette rĂ©flexion de PR1 à lâentrĂ©e constitue une deuxiĂšme puissance incidente de mĂȘme amplitude qui circule vers l'extrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e [PR2 = PR1 = a PS] en phase avec la puissance fournie par la source.
3) Cette puissance une fois arrivĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e est Ă nouveau rĂ©flĂ©chie vers l'entrĂ©e de la ligne avec une amplitude liĂ©e Ă [ÏL2] : [PR3 = PR2 x a = a2 PS]
4) ArrivĂ©e au dĂ©but de la ligne, PR3 rencontre la toujours prĂ©sente rĂ©flexion totale [ÏS2= 1] et se retrouve une fois de plus renvoyĂ©e vers l'extrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e avec une amplitude identique et toujours accompagnĂ©e de la puissance gĂ©nĂ©rĂ©e par la source: [PR4 = PR3 =a2 PS]
5) A lâextrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e, cette troisiĂšme puissance incidente PR4 est Ă son tour rĂ©flĂ©chie vers l'entrĂ©e de la ligne : [PR5 = PR4 x a = a3 PS]
6) âŠâŠ..
Ce fonctionnement continue indĂ©finiment avec pour chaque puissance rĂ©flĂ©chie incidente une amplitude infĂ©rieure Ă la prĂ©cĂ©dente car : [0 < Ï < 1] [Ï2 << 1] , [a << 1 ]
Cette progression gĂ©omĂ©trique [Ptot = PS (1+a+a2+a3+a4+...+an] de raison [a < 1] dont la somme est convergente reprĂ©sente la condition de lâĂ©tat stable qui est finalement atteint.
La série infinie [1+a+a2+a3+a4+...+an] converge vers la valeur avec [|a| < 1] [*] .
[*] Voir Mathématiques Supérieures, Suites et Séries.
En revenant Ă la substitution inverse pour [a] =>
Expliqué de maniÚre plus succincte
Par un dĂ©veloppement itĂ©ratif nous voyons Ă chaque aller-retour Ă la charge que la puissance incidente est la somme de la puissance fournie par la source additionnĂ©e en phase avec la prĂ©cĂ©dente puissance rĂ©flĂ©chie, qui est alors totalement re-rĂ©flĂ©chie Ă lâentrĂ©e de la ligne
Nous avons lâexpression gĂ©nĂ©rale Pincidents = Psource + PrĂ©flĂ©chie qui nous donne successivement :
1er aller-retour :Â Pincidentes = Psource + (Psource x P2) = Psource (1 + p2)
pour le second retour vers la source : préfléchi2 = (Pincidents x p2) = (Psource(1 + p2)) x p2 = Psource x (p2 + p4)
2e aller-retour : Pincidente = Psource(1 + (p2)1 + (p2)2)
3e aller-retour : Pincidente = Psource(1 + (p2)1 + (p2)2) + (p2)3
4e aller-retour : Pincidente = Psource(1 + p2 + p4 + p6 = p8)
Soit une sĂ©rie infinie de raison Ï2 qui converge vers la limite finie
En régime permanent, la puissance totale se propageant dans la direction de la charge désadaptée, quand la ligne est adaptée-conjuguée à l'entrée à l'aide d'un réseau d'adaptation tel qu'un coupleur d'antenne est donnée par :  s'appelle le facteur d'accroissement de la puissance d'entrée.
Tandis que 1 - p2 s'appelle le coefficient de transmission de puissance :
qui représente le pourcentage de la puissance incidente qui est absorbée par la charge désadaptée .
Exemple :
Soit un Ă©metteur de 50 W qui alimente une antenne dâimpĂ©dance dâentrĂ©e rĂ©sistive de 150 Ω au moyen de 30 m de ligne dâalimentation dâimpĂ©dance caractĂ©ristique 50 Ω. La ligne ne prĂ©sente pas de pertes (attĂ©nuation).
Le R.O.S. :
Le coefficiant de réflexion en tension :
Le coefficiant de réflexion en puissance :
La puissance incidente Ă l'antenne :Â
La puissance réfléchie à l'antenne :
La puissance absorbée par l'antenne :
Toute la puissance fournie par lâĂ©metteur, exceptĂ© une perte Ă©ventuelle dans le coupleur est disponible aux bornes de lâantenne et ce quel que soit le R.O.S sur la ligne dâalimentation.
Câest la raison pour laquelle, nos anciens qui utilisaient des lignes dâalimentation en Ă©chelle Ă grenouilles, Ă perte dĂ©risoire, nâĂ©taient pas sensibilisĂ©s par le R.O.S. qui pouvait exister sur la ligne une fois rĂ©glĂ© le filtre en Pi de sortie du PA Ă tubes. Le R.O.S et son mesureur le R.O.S. mĂštre tel que nous le connaissons a fait sont apparition et sa rĂ©putation en mĂȘme temps que lâarrivĂ©e du cĂąble coaxial aprĂšs la WWII.
5.2 La ligne de transmission présente des pertes (atténuation).
Nous suivons la mĂȘme procĂ©dure en rĂ©duisant la valeur de [Ï] par l'attĂ©nuation [α]
Pour amĂ©liorer la lisibilitĂ© des Ă©quations, nous appliquons la substitution suivante [a = α x ÏL] .
La série infinie (1 + (a2)1 + (a2)2 + (a2)3 +.... +(a2)n) converge vers  avec |a|<1 .
La série infinie [1+a+a2+a3+a4+...+an] converge vers la valeur avec [|a| < 1] [*] .
 En revenant Ă la substitution inverse pour a =>Â
En rĂ©gime Ă©tabli, la puissance Ă lâextrĂ©mitĂ© dĂ©sadaptĂ©e est :
Le rapport du coefficient de « sur-puissance » de la ligne avec atténuation par rapport à la ligne
 sans atténuation :
Exemple :
Soit un Ă©metteur de 50 W qui alimente une antenne dâimpĂ©dance dâentrĂ©e uniquement rĂ©sistive de 150 Ω au moyen de 30 m de ligne dâalimentation dâimpĂ©dance caractĂ©ristique 50 Ω. Suivant les spĂ©cifications du constructeur, la ligne prĂ©sente une attĂ©nuation de 0.42 dB pour 30 m Ă 14 MHz.
Nous constatons ici que le R.O.S couplĂ© Ă lâattĂ©nuation Ă lâadaptation de la ligne introduit une perte supplĂ©mentaire dâun peu plus de 2 W soit 5 % dans le cas prĂ©sent.
L'atténuation de 0,42 dB donne :
La puissance Ă l'antenne :
La puissnace réfléchie à l'antenne :
La puissance absorbée pr l'antenne :
Avec une charge adaptée la puissance à  l'antenne aurait été de :
Conclusion
Dans un systĂšme dâantenne avec une ligne dâalimentation dĂ©sadaptĂ©e Ă lâextrĂ©mitĂ© antenne, mais adaptĂ©e par un ATU Ă lâextrĂ©mitĂ© Ă©metteur, le R.O.S intervient principalement comme un coefficient multiplicateur de lâattĂ©nuation Ă lâadaptation de la ligne.
Pour des lignes de bonne qualitĂ© prĂ©sentant aux basses frĂ©quences HF une faible attĂ©nuation Ă lâadaptation, un R.O.S. Ă©levĂ© sur la ligne entre le coupleur et lâantenne peut ne pas ĂȘtre trop impactant comme nous venons de le voir dans lâexemple ci-dessus.
Par contre sur les frĂ©quences VHF-UHF, oĂč lâattĂ©nuation Ă lâadaptation de la ligne est souvent beaucoup plus Ă©levĂ©e, le radioamateur a intĂ©rĂȘt Ă adapter au plus prĂšs lâimpĂ©dance de lâantenne Ă celle de la ligne pour Ă©viter tout R.O.S sur la ligne dâalimentation.
A la lecture de cet exposĂ© vous avez pu constater lâaspect rĂ©pĂ©titif de certaines notions qui loin de vouloir ennuyer le lecteur nâa pour objectif que dâassoire une comprĂ©hension prĂ©cise et sans ambiguĂŻtĂ© des mĂ©canismes internes dâune ligne dâalimentation dĂ©sadaptĂ©e.
Meilleurs 73s et excellents QSOs TECHNiQUES.
Le lien pour télécharger cet article au format PDF :