« Voici sans doute la plus aboutie de mes recherches ! L'histoire d'un Namurois qui est devenu le bras droit de Marconi pour finir, comme son patron et ami, dans les sphères fascistes. »
Portrait du Bras droit de Guglielmo Marconi, « le magicien des ondes qui faisait parler les airs ».

1. Introduction.
Vouloir dissocier l’invention de la radio du nom de Guglielmo Marconi serait, à la fois, une gageure et un paradoxe.
Cependant, il ne faut pas s’imaginer qu’elle soit l’œuvre d’un seul homme. Elle est l’aboutissement logique d’une série de découvertes se succédant comme les maillons d’une chaîne. Trois grands noms se détachent parmi les pionniers de la science radio électrique : Hertz, Branly et Marconi.
Ce dernier, qui a déposé son premier brevet portant sur ‘des appareils de transmission d’impulsions électriques et de signaux’ au début de l’année 1896, réalisa une synthèse des découvertes de ses précurseurs. Prix Nobel de physique en 1909, l’invention de ce bienfaiteur de l’humanité sauva maintes vies humaines.
Ses nombreux assistants, qui ont apporté leur quote-part dans le développement de cette science nouvelle, travaillèrent le plus souvent dans l’ombre de l’illustre savant italien.
J’aimerais ‘réparer’ une injustice et vous faire connaître un de ces ‘anonymes’, Gaston Mathieu, un jeune savant et inventeur belge, originaire de Namur, ma ville.
2. Ses débuts.
Gaston Mathieu est né à Namur le 2/7/1889.[1]
Jeune élève doué, il s’intéressa vivement à l’électricité et à ses applications. Son diplôme d’ingénieur électricien en poche, il part pour Anvers en 1910. Il y travaille pour la ‘B.T.M.C’, la « Bell Telephone Manufacturing Company » [2], avant d’être incorporé pendant la guerre dans les services techniques de l’armée anglaise à l’arsenal de Woolwich.
Affecté dans un laboratoire de recherche, il mit au point des appareils ‘sans fils’ pour l’armée anglaise, dont un système de téléphonie sans fil permettant les communications entre avions.
Ses travaux attirèrent l’attention de la Société Marconi [3], qu’il rejoignit dès la fin de la guerre. Le célèbre inventeur italien s’intéressa personnellement aux travaux du jeune ingénieur belge.
Gaston Mathieu devint un des collaborateurs personnels de Marconi et, par la suite, son assistant de recherches en 1921.
Un article intitulé « La télégraphie Marconi et la presse », publié à l’origine dans le journal italien ‘La Tribuna’ du 16 mars 1922 et repris dans ‘Vers L’Avenir’ du 25 avril, nous dévoile quelques-unes des plus remarquables applications de la télégraphie sans fil. Par ailleurs, il met en exergue le rôle important joué par Gaston Mathieu, devenu le véritable bras droit de Marconi.
En résumé, l’article débute par une description de la station réceptrice de T.S.F. de Marconi, établie à ‘La Storta’, à 15 km de Rome.
« M. l’ingénieur Mathieu, un jeune savant et inventeur belge, le ‘bras droit’ de Marconi, leur donna les premiers renseignements sur les merveilleux appareils ». [4]
Il s’agit d’une « démonstration expérimentale du plus récent système réalisé par la géniale collaboration de ses assistants, MM. Les ingénieurs Franklin et Mathieu. C’est M. Mathieu, ici présent, qui, très habilement a improvisé la présente station ». [5]
S’en suit une description technique de la station qui recueille « les pensées que l’Amérique envoie à l’Europe sur l’aile des oscillations électriques ». [6]
Un essai similaire fut réalisé le même jour au siège de la Compagnie Marconi. Champagne, toasts et félicitations à l’attention de Marconi et de l’ingénieur Mathieu couronnèrent cette journée.
Et, cerise sur le gâteau, pas moins de 3 « Brevets Marconi-Mathieu » sont cités à la fin de l’article consacré aux expériences de La Storta.
- Un nouvel amplificateur permet d’obtenir un maximum de sensibilité et de sélectivité.
- Réception multiple sur antenne unique de divers postes lointains.
- Un nouveau système de transmission et de réception rend possible un service régulier de communications transatlantiques.
Et le journaliste de conclure : « Ce sont là , peut-on dire, les progrès les plus complets obtenus à ce jour en T.S.F. ». [7]
Après lecture de ces commentaires dithyrambiques dans la presse italienne, on devine aisément l’estime dans laquelle M. Marconi et ses concitoyens tenaient le jeune ingénieur namurois.
En cette même année 1922, Gaston Mathieu accompagna Marconi aux Etats-Unis et fit un rapport détaillé sur la radiodiffusion américaine qui était à la pointe du progrès. [8]
Lors de ce voyage, Marconi aborda le concept du ‘radar’ lors d’une conférence donnée aux « American Institute of Electrical Engineers » et « The Institute of Radar Engineers » le 20 juin 1922. [9]
Quand bien même ce discours ne contient quasiment aucune nouveauté par rapport aux documents de Christian Hülsmeyer (1881-1957) [10] et que ces idées avaient été développées en août 1917 par Nikola Tesla (1856-1943) [11], Marconi et Gaston Mathieu effectueront des essais avant-gardistes dans le domaine des ondes ultra-courtes une décennie plus tard.
Nous trouvons aussi une trace de cette première approche du radar en 1922 dans le travail du Dr. W. Holpp.
« In 1922 he again recognized the possibility to detect metallic objects by reflected electromagnetic radiation. And again his initiative, too, did not find any echo from the scientific and technical community ». [12]
Manque d’intérêt de la part de la communauté scientifique pour les recherches de Marconi dans ce domaine ou manque d’intérêt du grand inventeur ? Les deux sans doute.
« Marconi himself was not interested in any topic connected to radar for a long time after his 1922 speech, precisely until 1933 (…) ». [13]
En 1925, Gaston Mathieu donnait des conférences sur la T.S.F, se montrant un fidèle défenseur des théories de son ‘Maître’. [14]
Entre Marconi et Gaston Mathieu, la relation purement professionnelle se mue en une véritable amitié, une relation fraternelle. Marconi fera montre de charisme à l’égard de son jeune protégé.
En voici un exemple, parmi d’autres.
En 1926, la Compagnie Marconi envoie Mathieu en mission au Canada afin de tester les stations T.S.F. ultramodernes de Drummondville et Yamachiche au Québec. Le quotidien « La Presse » (Montréal) du mercredi 27 octobre 1926 décrivait Mathieu comme « l’élève favori de Marconi, son disciple » et Mathieu utilisa les termes « as a son of his father » [15], déclarant que Marconi rayonnait de l’enthousiasme autour de lui.
Aux yeux de Gaston Mathieu, Marconi était un personnage ‘culte’, un homme de cœur, empreint de charisme et forçant l’admiration.
Admiration toute réciproque !
Dans ses discours et dans ses publications, Marconi rendait un vibrant hommage aux travaux de Mathieu, le plaçant au même niveau que ses illustres collaborateurs Charles S. Franklin et Richard N. Vyvyan.
Tandis que Mathieu était au Canada, lui et Marconi échangèrent une correspondance sur les effets des aurores boréales et l’occurrence des taches solaires sur la clarté des signaux reçus. Par ailleurs, il semble que Mathieu travaillait ‘on his own’ sur ce sujet. Le 10 janvier 1928, il informe Marconi d’un système « multiplex » qu’il avait développé.
« On January 10, 1928, he wrote to Marconi expressing the view that a dedicated long-distance channel for wireless telephony would not be profitable, so he had developed a ‘multiplex’ system in which telegraphy and telephony could be conducted simultaneously on the same circuit; the telegraphy service would pay for itself and so the telephony would be net profit. This came to be known as the « Marconi-Mathieu multiplex system ». [16]
Ce système innovant permit à la Compagnie Marconi d’émettre dès 1929 de Londres vers l’Australie via le Canada.
3. Gaston Mathieu en Italie.
1929 constitue une année charnière dans la carrière de notre brillant ingénieur namurois : il rejoint ‘définitivement’ Marconi en Italie.
Véritable bras droit du Maître, il prend une part active à toutes les recherches scientifiques, l’aidant à la préparation de ses conférences et l’accompagnant dans tous ses voyages. [17]
Mathieu était secondé lui-même par un ingénieur anglais Gerald Isted. Ce jeune radio amateur, qui rejoignit la « Marconi Wireless Telegraph Company » en 1923, travailla sous les ordres de Gaston Mathieu à l’élaboration du système multiplex pour ondes courtes. (cf. supra)
Après l’inauguration le 12 février 1931 de la station radio du Vatican par le Pape Pie XI, Marconi et ses collaborateurs s’intéressèrent de près au domaine des ondes ultra-courtes.
Grâce aux avantages que Marconi retirait de sa position à la tête du ‘Conseil National Italien de la Recherche’ (nommé par Mussolini) et de la ‘protection’ du Pape Pie XI, les conditions pour ses recherches s’averraient optimales.
Le 11 février 1933, Pie XI inaugura une des premières applications de la technologie micro-ondes : un faisceau hertzien de 20 km entre le Vatican et la résidence d’été du Pape à Castel Gandolfo.
« This was the first operational microwave duplex telephone and telegraph service in the world ». [18]
Deux photos attestent de la présence de Gaston Mathieu : la première lors de l’inauguration proprement dite et la seconde en compagnie du Pape Pie XI, 2 ecclésiastiques et Marconi dans les jardins du Vatican. A l’arrière plan, nous reconnaissons parfaitement l’antenne à réflecteurs multiples.


Nous voyons ci-dessous l’ingénieur Gaston Mathieu procédant au réglage de l’antenne micro-ondes à Radio Vatican. (1932)

Gaston Mathieu semblait parfaitement initié à la technologie des micro-ondes. Un rapport rédigé par ses soins le 15 janvier 1932 évoquait le nouveau système ‘quasi optique’ décrit ci-dessus. Un autre texte datant de 1933 aborde aussi ce sujet. [19]
« Marconi had conclusively shown that microwaves could be used for radio and telegraphy over longer distances than anyone had ever expected or thought possible as he had done previously with shortwave, and before that with his original work on long-distance wireless ». [20]
Grâce à Marconi et à son équipe, une ère nouvelle s’ouvrait pour les radio communications. On pourrait même parler d’une seconde heure de gloire, la première remontant à 1901, lorsque la lettre S en morse, émise de Poldhu en Angleterre, fut reçue à Terre-Neuve par Marconi.
En août 1933, Marconi divulgua les résultats de ses dernières expériences dans le domaine des micro-ondes. Il intitula sa conférence, qui eut lieu simultanément en Italie et en Angleterre : « On the propagation of Microwaves at long distances ». Il révéla la réception des ondes ultra-courtes sur une distance de 258 kilomètres entre la station émettrice à Santa Margherita Ligure et le récepteur embarqué sur son yacht ‘Elettra’. (le nom de sa fille, née en 1930)


Ses déclarations étaient loin d’être modestes !
« My tests are indeed extremely interesting, as new and peculiar facts, affecting the whole theory and practise of radio, are certainly emerging from them ». [21]
La soixantaine n’avait diminué en rien l’ardeur du génial inventeur. Ses derniers travaux, qui ne furent pas vraiment couronnés de succès, furent néanmoins le prélude d’une grande découverte future: le radar.
A ce sujet, force est de constater que les sources se raréfient et s’avèrent même discordantes.
« More generally, and strangely enough, it is not easy to find historically rigorous documents about Marconi’s achievements, and even less about Marconi and radar. In fact, the literature, and particularly the one in the Italian language, is flooded by texts in which celebration totally prevails on correct and documented information ». [22]
Une éventuelle application militaire de ces travaux suscita l’intérêt de Mussolini en personne. Marconi et le leader fasciste semblaient être ‘sur la même longueur d’onde’. [23]
« The Fascist government and the country’s scientists were in harmony, and Mussolini had shown that he considered their work essential for the strength and growth of the Italian state ». [24]
D’autres essais de détection de voitures et/ou de personnes par un faisceau micro-onde eurent lieu en mai 1935 à Acquafredda, près de Rome en présence de Mussolini, 3 de ses généraux, Marconi bien sûr et, last but not least, Gaston Mathieu. Mis à part quelques échos dans la presse ainsi qu’une photo du groupe (page suivante), ces essais restèrent sans suite.

De gauche à droite : 1. Général Prof. Luigi Sacco
2. Général Giuseppe Guasco
3. M. Gaston Mathieu
4. Général Arturo Giuliano
5. Benito Mussolini
6. Guglielmo Marconi
Deux facteurs ont sans doute contribué à ce succès ‘mitigé’ :
- Marconi n’était plus que l’ombre de lui-même. Son état de santé s’était dégradé. Il décéda en 1937.
- Une cause plus ‘technique’ voua le système ‘Radioecometri’ de Marconi à l’échec: « the lack of highly stable frequency generators ». [25]
- Une cause plus ‘technique’ voua le système ‘Radioecometri’ de
La conclusion de Gaspare Galati (‘100 Years of Radar’) tombe comme un couperet.
« The contribution to the development of radar by Guglielmo Marconi, as a researcher, as a practitioner and finally as an industrial leader was, for the various reasons shown, entirely negligible, or null ». [26]
Tout n’est pas rose non plus pour l’ingénieur namurois Gaston Mathieu!
En mai 1935, il fut licencié par le siège de la Marconi (Londres) pour des raisons ‘économiques’.
« Company Chairman Lord Inverforth informed Marconi that the issue was cost: £ 9000 for Mathieu’s and Gerald Isted’s work in Italy in 1934. Marconi, ever loyal and protective of his staff, replied that Mathieu had been his personal assistant for fifteen years and would find himself in a ‘peculiar position’ if he were discharged, evidently alluding to Mathieu’s precarious place as a foreigner in Fascist Italy ». [27]
Le licenciement de ses 2 plus proches collaborateurs sonna pour Marconi le glas de ses essais dans le domaine des micro ondes.
« But with London pulling Mathieu and Isted out of Italy, Marconi was left alone, without technical or financial support, and his microwave research effectively ended ». [28]
Malgré le soutien indéfectible de son Maître et un texte convaincant en faveur de sa contribution indéniable au progrès de la société ‘Marconi’, Gaston Mathieu ne put rester en Italie.
Son licenciement, sans avertissement préalable, fut un véritable choc pour Marconi, un réel traumatisme, comme en témoigne sa fille Degna dans ses mémoires.
« Gaston Mathieu had already been dropped from the payroll without Father being notified, a high-handed procedure that threatened worse to my Father Marconi ». [29]
Sur conseil de son Maître et ami, Gaston Mathieu accepta en juin 1935 le poste de Directeur Général de la Marconi à Varsovie. Il disparaît alors de mes écrans.
En exil ‘forcé’, il ne renie cependant en rien ses ‘sympathies’ pour le régime du Duce, qui lui avait personnellement dédicacé une photo en 1935.

« From his corporate exile in Warsaw, Mathieu remained an unrepentant supporter of Marconi and Italian fascism, which he unequivocally linked ». [30]
Après la seconde guerre mondiale, Gaston Mathieu vivait en Allemagne et travaillait pour la société ‘Telefunken’. A-t-il juste participé au ‘Miracle économique’ de l’Allemagne ou avait-il quitté la Pologne pour l’Allemagne avant le désastre ? La réponse à cette question pourrait confirmer le faisceau de présomptions ‘fascistes’ entourant sa personne.
« Mathieu ended up in Germany after the Second World War, remaining active well into the 1960s. After his death, his family left his papers, including much of his correspondence with Marconi, to the German Museum of Technology in Berlin, where it now forms part of the historical archive of Telefunken ». [31]
Les affinités fascistes évidentes du grand Guglielmo Marconi et de son assistant personnel Gaston Mathieu, simple opportunisme ou conviction sincère pour ce dernier, m’incitent à clôturer ici ce travail de recherche.

© Pierre STOFFEL, ON4PS. Juin 2018.
NOTES
[1] Gaston Victor Adelin Ghislain Mathieu, fils de Mathieu Joseph (1866 - 1948) et de Trepagne Aline (1865 - après 1950), tous 2 nés à Namur, était domicilié 10, rue Basse-Marcelle.
[2] « The establishment of ‘Bell Telephone Manufacturing Company’ on 26th April 1882, was an ambitious undertaking aimed at ‘the production, sale, purchase and leasing of equipment for telephony and telegraphy and everything directly or indirectly related to electricity ». (strowger- net.telefoniemuseum.nl)
[3] Guglielmo Marconi forma la société ‘Wireless Telegraph and Signal Company’ le 20 juillet 1897, après avoir obtenu le brevet pour la transmission radio en mars de la même année. En 1898, la première usine au monde de fabrication de radios fut inaugurée sur la rue Hall à Chelmsford (Angleterre). La compagnie mit sur pied le ‘Marconi's Wireless Telegraph Training College’ en 1901 pour former ses opérateurs radio. Elle participa à la formation de la ‘British Broadcasting Company’ (qui devint la BBC) en Grande-Bretagne en 1922, à la ‘Unione Radiofonica Italiana’ (URI) (aujourd'hui la RAI) en 1924 qui reçut un monopole de diffusion en Italie sous le régime de Mussolini.
[4], [5], [6], [7] ‘Vers L’Avenir’ (Namur) du mardi 25 avril 1922.
[8] G. Mathieu : ‘Note on the Present American Broadcasting. From G.A. Mathieu to Senator Marconi, July 1922.’
[9] Guglielmo Marconi, ‘Radio Telegraphy’, Proceedings of Inst.Radio Engrs., 1922, Vol.10, pp. 215-238.
[10] Dr. Wolfgang Holpp: The Century of Radar – from Christian Hülsmeyer to Shuttle Radar Topography Mission. EADS Deutschland GmbH, Ulm. (pp. 3-5)
[11] « Moreover, the same concepts had been clearly exposed five years before by another ‘unlucky inventor’: the celebrated Nikola Tesla ». In: Gaspare Galati: 100 Years of Radar. Springer International Publishing Switzerland, 2016. (p. 7)
[12] Dr. Wolfgang Holpp: The Century of Radar – from Christian Hülsmeyer to Shuttle Radar Topography Mission. EADS Deutschland GmbH, Ulm. (p. 5)
[13] Gaspare Galati: 100 Years of Radar. Springer International Publishing Switzerland, 2016. (p. 5)
[14] G.A. Mathieu, Lecture to Dorchester Rotary Club, July 7, 1925.
[15] Quotidien « La Presse » (Montréal) du mercredi 27 octobre 1926
[16] Marc Raboy : « Marconi : The Man who networked the world », Oxford University press, 2016. (pp. 578-579)
[17] « When he put to sea in the Elettra in 1931 on the latest voyage of discovery, his helpers were the Belgian, Gaston Mathieu, designer of a short-wave receiver and G.A. Isted, an Englishman associated with the Marconi Company ». Degna Marconi : ‘My Father, Marconi’, p.237.
[18] Marc Raboy, op. cit., p.580.
[19] G.A. Mathieu, « Preliminary Report on Micro-Wave Radio Beacon », Rome, December 11, 1933.
[20] Marc Raboy, op. cit., p.580.
[21] Marc Raboy, op. cit., p.581.
[22] Gaspare Galati, op. cit., p.8.
[23] Marconi était membre du parti de Benito Mussolini. Il portait le badge fasciste à la boutonnière et réalisa des émissions de radio à caractère politique. Bien que cette question soit ‘hors sujet’, il me semble que Marconi était fasciste par opportunisme, mais certainement pas un ardent supporter de cette cause.Je partage l’avis de Marc Raboy, ibid. p.666.
« Italians living in Italy who had a public standing were virtually obliged to become members of the party in order to retain their social standing and public recognition ».
[24] Marc Raboy, op. cit., p.585.
[25] Gaspare Galati, op. cit., p.10.
[26] Gaspare Galati, op. cit., p.11.
[27] Marc Raboy, op. cit., pp.614-615.
[28], [30], [31] Marc Raboy, op. cit., p.616.
[29] Degna Marconi, op. cit., p.252.
Bibliographie
Ouvrages de référence.
Ouvrages de référence.
◊ Guglielmo Marconi, « Radio Telegraphy », Proceedings of Inst. Radio Engineers, 1922, Vol.10, pp. 215-238.
◊ Marc Raboy : « Marconi : The Man who networked the world », Oxford University press,
2016.
◊ ‘Vive la Radio’, ouvrage édité à l’occasion de l’exposition « Vive la Radio » organisée au
Passage 44 à Bruxelles du 21 novembre 1980 au 4 janvier 1981. (Crédit Communal)
◊ Philippe Jacquet et Françoise Jacquet-Ladrier : La vie à Namur au temps du Roi Albert,
ouvrage édité à l’occasion de l’exposition organisée à la Maison de la Culture de Namur du
8 septembre au 13 octobre 1984. (Crédit Communal)
â—Š Gaspare Galati : Radio, Radar, Microonde. Gli esperimenti Di Gugliemo Marconi nella
Villa. (pp. 159-166)
â—Š Gaspare Galati: 100 Years of Radar. Springer International Publishing Switzerland, 2016.
◊ Dr. Wolfgang Holpp: The Century of Radar – from Christian Hülsmeyer to Shuttle Radar
Topography Mission. EADS Deutschland GmbH, Ulm.
â—Š V. Cantoni, Gabriele Falciasecca, Giuseppe Pelosi : Storia della telecomunicazioni (Vol.1),
Firenze University Press, 2011.
◊ Degna Marconi : ‘My Father, Marconi’. Guernica Editions, 2002. (2nd edition)
◊ Hector D’Haese (ON4RH): Comprenons la T.S.F. Éditions Dupuis, Marcinelle, 1946.
â—Š Giuliano Nanni, Giancarlo Morolli, Barbara Valotti : Guglielmo Marconi, Lo scienziato
che ha insentato la radio. N.D. (48 p.)
Périodiques et revues spécialisées de TSF.
Périodiques et revues spécialisées de TSF.
◊ « The Wireless World and Radio Review ». The official organ of the Radio Society of Great Britain. (Années 1920-1923)
◊ Journal « Vers L’Avenir », Mardi 25/4/1922. (Consulté aux ‘Archives régionales de Wallonie’, Beez)
Sites internet consultés.
â—Š https://www.100-jahre-radar.fraunhofer.de/vortraege/Holpp-The_Century_of_Radar.pdf
â—Š https://www.biography.com/people/guglielmo-marconi-9398611
â—Š https://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1909/marconi-bio.html
â—Š http://www.radiomarconi.com/marconi/documenti/cronologia_marconi.pdf
â—Š https://www.mhs.ox.ac.uk/marconi/collection/
â—Š http://www.marconicalling.com/
http://www.bodley.ox.ac.uk/dept/scwmss/wmss/online/modern/marconi/marconi.html#marconi.A.1.1
Ce dernier site est de loin le plus intéressant. Il s’agit du catalogue général des archives Marconi (Bodleian Libraries, University of Oxford). Les dossiers suivants (en anglais) contiennent des informations relevantes au sujet de Gaston Mathieu :
Dossier 18 : « Includes personal correspondence with G.A. Mathieu, who worked with Marconi on microwave experiments in Italy, 1923, 1933 ».
Dossier 377: « Includes a letter reporting the opening of the micro-wave radio telephone service for the Vatican, and photographs of the equipment and aerial, 1933. Reports, papers and photographs of G.A. Mathieu on microwave research, 1933-34. Text of lecture by Marconi to the Royal Institution on 'Radio Communication by Means of Very Short Waves', 1932 and a text, with translation, of paper given by Marconi to the Royal Academy of Italy on the propagation of micro-waves at a considerable distance, 1933 ».
Dossier 685: « Comprises papers about G.A. Mathieu ». Dossier 822 : « Comprises papers on quasi-optical wave telegraph and telephone system, 1932 ».
Photos annexes


