Reconnaissance pour la pratique du code morse

Reconnaissance pour la pratique du code morse

Depuis le 25 mai 2021, la pratique du code Morse est reconnue comme chefs-d’Ɠuvre du patrimoine oral et immatĂ©riel de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles.

La FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles (FW-B) continue Ă  soutenir le patrimoine culturel immatĂ©riel. Ce patrimoine vivant s’exprime aussi dans l’artisanat et les sciences et techniques, comme en tĂ©moignent deux nouvelles reconnaissances.
En effet, Ă  cette date, elle a reconnu l’art de la construction en pierre sĂšche, une technique de construction en pierre sĂšche qui consiste en l’assemblage de moellons, plaquettes, dalles ou blocs de pierre bruts, en n’utilisant ni liant, ni mortier afin de construire un ouvrage stable et durable. La construction Ă  ou en pierre sĂšche constitue un savoir-faire ancestral utilisĂ© depuis des millĂ©naires dans le monde entier.
La seconde reconnaissance est la pratique du code Morse. (No de rĂ©fĂ©rence du dossier : Reconnaissance no49)

Le code Morse – TĂ©lĂ©graphie

(Photo de Samuel Morse en 1866, par Mathew Brady. Colorisé A. Muller)

InventĂ© en 1835 par Samuel Morse, le code Morse est un moyen de communication universel qui fonctionne par le biais de l’encodage de lettres, de signes de ponctuation et de chiffres. Il permet de transmettre des informations, rapidement et sur de longues distances, via des lignes tĂ©lĂ©graphiques ou des ondes radio. ComposĂ© d’une sĂ©rie de points (appelĂ©s « dit ») et de traits (« dah »), le code Morse permet Ă  tous de communiquer indĂ©pendamment de la langue et des graphismes.

Autrefois utilisĂ© dans de nombreux secteurs professionnels (comme l’armĂ©e ou les stations mĂ©tĂ©orologiques), le code Morse est tombĂ© en dĂ©suĂ©tude Ă  la fin du XXe siĂšcle avec l’avĂšnement des communications par satellite et de l’informatique.

Aujourd’hui, les radioamateurs du monde entier perpĂ©tuent la connaissance et la pratique du code Morse et de la tĂ©lĂ©graphie.
Conscients des menaces de disparitions du code Morse lui-mĂȘme et des connaissances liĂ©es Ă  son usage, l’Union Royale Belge des Amateurs Ă©metteurs organise, Ă  travers tout le territoire de la FW-B, des formations, des journĂ©es de sensibilisation et des compĂ©titions, afin de continuer Ă  titiller la curiositĂ© des plus jeunes et l’intĂ©rĂȘt des amateurs.

Le code Morse constitue le premier mode de communication entre humains situĂ©s Ă  des milliers de kilomĂštres l’un de l’autre. Il a contribuĂ© Ă  les rapprocher et Ă  faire circuler l’information de maniĂšre universelle. Preuve de l’ingĂ©niositĂ© humaine au moment de sa crĂ©ation, il permet aux amateurs, encore aujourd’hui, d’échanger des trucs, astuces et savoir-faire pour assembler des dispositifs faits de matĂ©riaux chinĂ©s qui permettent d’échanger des messages d’un bout Ă  l’autre de la planĂšte.

Le code Morse est utilisĂ© dans plus de pays qu’il n’y a de langues parlĂ©es. La reconnaissance de ce patrimoine immatĂ©riel encourage les quelques 3 000 dĂ©tenteurs de ce savoir-faire en FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles Ă  transmettre leur passion et Ă  maintenir vivant ce moyen de communication universel.

C’est le 1er mode de communication entre humains situĂ©s Ă  des milliers de kilomĂštres l’un de l’autre. Il a contribuĂ© Ă  les rapprocher, Ă  faire connaĂźtre les diffĂ©rentes composantes humaines de la Terre, Ă  permettre de dĂ©couvrir des peuples et a posteriori Ă  faire circuler l’information de maniĂšre universelle et plus rapidement que par des coursiers de toute nature.

Ce sont des radioamateurs du monde entier qui perpétuent la connaissance et la pratique du code Morse. Des milliers de radioamateurs utilisent le code Morse ou CW chaque jour pour communiquer avec le reste du monde.
Actuellement, ils sont encore les seuls Ă  utiliser la tĂ©lĂ©graphie (et donc le code Morse) dans la pratique dans le monde entier. La passion pour le code rassemble ce groupe trĂšs diversifiĂ© de personnes et fait vivre ce langage commun. Pour pouvoir envoyer et recevoir des messages, la connaissance du code est bien sĂ»r est nĂ©cessaire, et donc des formations et une Ă©ducation Ă  sa pratique. C’est pourquoi les associations de radioamateurs organisent des formations, des journĂ©es de sensibilisation et des compĂ©titions, afin de transmettre leurs connaissances et leur expertise.

Le langage utilisĂ© par le code Morse est universel. Il est constituĂ© d’une codification identique quelle que soit la culture, la langue, la religion, l’ñge, le lieu gĂ©ographique.

L’objectif est de pouvoir Ă©changer des considĂ©rations techniques et de participer Ă  des Ă©changes entre diffĂ©rentes composantes de la communautĂ©. Il parait important de conserver en mĂ©moire l’origine des communications entre humains et quels dispositifs ingĂ©nieux qui permettent encore de nos jours de faire des transmissions en code Morse, toujours bien vivant dans notre monde de nouvelles technologies. La pratique du code morse doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e.

Lien du dossier complet crĂ©Ă© par Paul Delmelle ON6DP sur la pratique du code morse : http://www.patrimoineculturel.cfwb.be/

Documentations :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Morse_international
https://fr.wikipedia.org/wiki/Morse
http://www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites
https://www.uba.be/fr/accueil/cw/pourquoi-apprendre-la-cw

ON6DP par Paul Delmelle | ON6DP | Facebook

 

Auteur / autrice

  • On peut le considĂ©rer comme l'archĂ©type du radioamateur. Polyvalent, il excelle en tant que DXeur, ayant contactĂ© des stations dans tous les pays du monde. Ancien administrateur Ă  l'UBA et actuellement DM de la province de LiĂšge, il est Ă©galement responsable du relais ON0LG et a grandement contribuĂ© au dĂ©veloppement des modes numĂ©riques tels que le DMR et le C4FM. En tant que formateur, il dispense des cours Ă  LiĂšge et dĂ©montre une expertise remarquable en phonie et en CW.